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    Jour après jour il se glisse doucement dans la vie

    Comédien dérisoire il n’y trouve souvent vaste auditoire

    Raisonnable il n’y partage plus aucune de ses envies

    Choses tenues intimes pour n’être point rédhibitoires

     

    Passager dans d’autres vies il ne s’y croise jamais

    Chaque jour il s’oublie dans un ailleurs tenu secret

    Entre lui et lui rassurant compromis pourtant imparfait

    Lui se tient en refus de l’accompagner dans ses progrès

     

    Vivre avec les autres après anciens efforts est habitude

    Chaque matin il abandonne ce lui qui ne l’aime nulle part

    Laissé en arrière il ne lui impose aucune de ses béatitudes

    Chaque soir d’aucun de mes bonheurs il lui offre une part

     

    Clandestin il est dans une vie qu’il sait être la sienne

    Impossible de partager jamais les mystères de sa survie

    Il silence les confidences des choses qui l’y retiennent

    Jour après jour il se sait devoir se glisser dans la vie

     

    D’une année à l’autre il va solitaire sans être seul jamais

    Ce temps il le partage avec qui l’accepte dans son affection

    Ses souvenirs anciens il ne s’en sert toujours qu’à l’imparfait

    Pour se protéger personne il ne laisse attenter à ses émotions

     

    Le soir hors de la vie urbaine il reprend son dialogue avec lui

    Il aime s’y savoir légitime dans le mutisme de ses aspirations

    Impossible d’avouer que c’est ce temps qui adoucit son ennui

    Inconvenant d’oser dire que seul ce temps sert ses ambitions

     

     

     

     

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  • La voiture bleus à pédales mp1357 05 02 2011

     

     

     

     

    Voiture lorsque je t’ai vue

    Je me suis rappelé ému

    Ce que j’avais oublié

    Je me le suis rappelé amusé

    Petit enfant je jouais à Nouméa

    Michel mon frère l’était déjà là-bas

    Dans sa rouge lui l’aîné vite roulait

    Moi le bébé dans ma bleue je pédalais

    Flamboyant rouge comptait nos tours sages

    Cocotiers vertigineux nous saluaient au passage

    Haies saturées d’hibiscus traçaient le circuit

    Parents ne vivaient sans nous que dans leurs nuits

    Petite voiture bleue que j’ignorais ne pas avoir oubliée

    Bonheur dans notre rencontre de m’être trompé

    A Metz le hasard est l’un de mes meilleurs amis

    J’aime qu’il me renvoie heureux dans mes vies

    Encombrée de brocantes était la rue

    En te voyant tout de suite j’ai été ému

    Grâce à toi le voile de l’oubli s’est déchiré

    En de beaux souvenirs j’ai basculé

     

     

     

    Photo : Brocante d'Outre-Seille à Metz.

     

     

     

     

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    C’est une réunion sous des voutes consacrées

    Le recueillement n’y est bruissant que de tristesse

    Les vitraux y sont laiteux ou lumineux selon la saison

    La peine y est en habits accessoirisés de regards humides

    On y partage des moments abimés par la fin d’une vie précieuse

    On y accompagne des vies basculées odieusement dans la peine

    On y entend des larmes en échappées dans peloton de souffrances

    Chacun s’y prépare en partage d’émotions en condoléances à venir

    Les pensées y redoutent les heures à improviser dans un deuil intime

    Parfois un regard ami y desserre la peine le temps d’une respiration

    L’ensemble des peines se lèvent et s’assoient en même temps

    Dans l’intimité du cœur d’autres obsèques s’invitent toujours

    Chacun a déjà vécu trop de messes d’adieu à un être cher

    Tous nous y craignions d’autres rendez-vous sans date

    La vie impose ces adieux depuis que l’humanité existe

    Les religions participent à cette cérémonie rituelle

    Réconfortantes présences pour ceux dans la peine

    Leurs paroles guident vers l’acceptation

    Leurs prières adoucissent les peurs

    Leurs sacrements défont les fautes

    Leurs mots comblent les craintes

    Leurs règles livrent du réconfort

    Leurs bénédictions apaisent...

     

     

     

     

     

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  • MP-Ma-po-sie-mes--crits-07-09.jpg

     

     

     

     

    Les mots j’ai appris à les :

     

    tresser

    natter

    nouer

    croiser

    parler

    dénouer

    décroiser

    chercher

    trouver

    crier

    apprivoiser

    utiliser

    disposer

    choisir

    partager

    imposer

    hurler

    aligner

    écrire

    dire

    murmurer

    trouver

    retrouver…

     

    Car les mots me servent à :

     

    parler

    communiquer

    échanger

    refuser

    m’exprimer

    me raconter

    entendre

    accepter

    écouter

    partager

    aimer…

     

    Et les mots me permettent :

     

    d’exister

    de pardonner

    de comprendre

    d’accepter

    de refuser

    de grandir

    d’être en colère

    de choisir

    de décider

    d’analyser

    de me montrer

    de renoncer

    de partager

    d’avancer

    de fuir

    de vivre…

     

    Avec qui :

     

    m’entend

    m’écoute

    partage

    me lit…

     

    Un mot important est commun à ces listes !

     

     

     

     

     

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  • MP-Qu-entre-vous-et-moi-07-09.jpg

     

     

     

     

    Combien sommes-nous à croire que le fond de l’âme est l’endroit le plus fragile d’une femme où d’un homme ?

     

    Combien sommes-nous à croire que le fond de l’âme est l’endroit le plus abstrait chez la femme ou chez l’homme ?

     

    Combien sommes-nous à croire le fond de l’âme est l’endroit le plus insignifiant pour une femme ou pour un homme ?

     

    Combien sommes-nous à croire le fond de l’âme est l’endroit le plus vide chez la femme ou chez l’homme ?

     

    Combien sommes-nous à croire le fond de l’âme est l’endroit le plus sacré chez la femme ou chez l’homme ?

     

    Sommes-nous nombreux à connaitre le fond de notre âme pour oser le partager, pour oser le livrer en pâture aux autres, sans risquer de la perdre cette âme ?

     

    Sommes-nous nombreux à avoir le courage d’en livrer les secrets et de trouver les mots pour le faire et rendre son contenu passionnant pour d’autres, sans risquer de la perdre ?

     

    Sommes-nous nombreux à nous supposer avoir une âme digne d’être partagée sans craindre moquerie, incompréhension, jugement de la part d’autres et risquer de la perdre ?

     

    Mon âme : plus j’avance dans la vie, plus je m’en détache. Ce sentiment qui n’était qu’un ressenti est dorénavant une certitude. Si j’ai une âme elle ne m’encombre pas. Elle est légère car j’ai renoncé à y remiser ma conscience. Elle n’est pas exigeante car elle n’a peur d’aucune religion. Elle n’est jamais mise à contribution, car c’est mon esprit qui l’est…

     

    J'apprécie de n’avoir aucune relation avec une âme silencieuse, en retrait, peu avide des choses de ma conscience, de ma spiritualité, de mon mystère. J’aime que ma conscience n’ait pas en moi cette rivale exigeante qu’il me faudrait protéger, privilégier, ménager, gérer…

     

     

     

     

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  • En Parler - Marc de Metz 19 01 2012

     

     

     

     

    Nombreux sont des mauvais citoyens

    Ils rejettent une équipe de bons à rien

    Celle qui se sert d’eux comme alibi

    C’est en leur nom qu’ils se justifient

     

    Ils n’apprécient pas leur racolage électoral

    Leurs compromissions sont un scandale

    Tout les heurte là venant de cette troupe

    Leurs échecs mettent leur nation en déroute

     

    Ils n’oublient  pas la pauvreté exponentielle

    Ils n’ignorent  pas l’arrogance institutionnelle

    Ils ne se reconnaissent pas dans leurs actes

    Depuis cinq ans leur France ils la détraquent

     

    Tout est augmenté pour faire des économies

    Tout devient toujours plus cher dans leur vie

    Taxes réduisent constamment leurs salaires

    Avec eux jamais d’améliorations salutaires

     

    En Outre-Rhin ils ont une alliée outrancière

    Elle fait leur admiration même si carnassière

    L’équipe encore en place salue son ingérence

    Pauvre France traitée avec autant d’insolence

     

    Bientôt il y aura des urnes en France abîmée

    Chance sera donnée de remercier le désavoué

    Dans l’urgence il y a une France républicaine

    La république mérite de sortir de quarantaine

     

    Bientôt il y aura une urne posée devant moi

    Je sais n’y glisser aucun bulletin pour un roi

    Trop de plus mal vivre impuni a été orchestré

    J’ai envie de vivre sans être toujours ulcéré

     

     

     

     

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