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Par Marc de Metz le 5 Février 2012 à 16:12
J’ai peur de ne plus voirJ’ai peur de ne plus parler
J’ai peur de ne plus marcher
J’ai peur de ne plus entendre
J’ai peur de devenir handicapé
Eux ont peur d’être différents
Eux ont peur de notre regard
Eux ont peur de notre attitude
Eux ont peur de notre hostilitéEux ont peur de notre agressivité
Cessons d’avoir peur d’eux
Cessons de leur faire peur
Cessons de les blesser
Cessons de les ignorer
Cessons de les éviter
Eux sont riches de leur vie
Nous riches de la notre
Cesson d’être qu’en distance
Rendons nous chanceux
Rendons nous solidaires
Rendons nous heureux
Partageons notre présent
Partageons avec eux la vie
Partageons aussi leurs rêves
Partageons avec eux souvent
Partageons avec eux notre vie
Partageons
Tristesse
Amitiés
Forces
Envies
Peines
Ennuis
Partageons
Villes
Rires
Joies
Fêtes
Partageons
Notre passé
Notre présent
Notre avenir
Notre futur
Notre VIE
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Par Marc de Metz le 4 Février 2012 à 16:03
Je n’ai que la mémoire d’avoir été aimé en père
Plus rien dans aucune journée ne me le raconte
Je sais puiser dans des souvenirs jamais délétères
Pour retarder l’oubli que le temps passant décompte
Je m’arrange avec ce cœur festonné par une paternité
Impensables propos sont ceux que je ne partage pas
Intimes ils me saturent d’un deuil par le temps imposé
Je voyage dans un futur qui n’aura jamais de là-bas
Là-bas sont ces pays ou vivent mes enfants sans moi
Aucun itinéraire jamais me tracera retour dans leur vie
Je me suis appris malvenu sous chacun de leur toit
Je reste père dans mes souvenirs d’avant leur dédit
Que personne ne s’inquiète de ces mots là déposés
Ils ne sont extraits de mon silence qu’en témoignage
Ils disent que je suis père d’étrangères pas oubliées
Que chacun soit sûr que l’écrire toujours me soulage
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Par Marc de Metz le 3 Février 2012 à 16:34
C’est notre même Terre dans un futur millénaire
Une Terre d’un seul continent d’une seule nation
Planète exemptée d’univers concentrationnaires
Monde qui ne prive aucun des siens d’éducation
Terre où le mot liberté n’est plus révolutionnaire
C’est le refuge d’une humanité avant en perdition
Femmes hommes enfants y sont tous partenaires
La religion s’y vit sans aucune limite et obligation
C’est une autre Terre où la maladie reste involontaire
La souffrance n’existe qu’en des temps de passion
Le corps à aucun traitement n’est jamais réfractaire
Les amours elles s’y vivent dans les concessions
C’est une autre Terre utopique irréelle et imaginaire
Le bien être de tous s’y décline en belles émotions
La nature y est toujours protégée par les sédentaires
L’avenir ne s’y conjugue plus jamais en soustraction
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Par Marc de Metz le 3 Février 2012 à 16:33
Je suis perfectibleJe le suis à demeure
En compagnie de moi
Je le suis à l’extérieur
En compagnie de toi
Je le suis dans mes heures
Celles à toi volées
Je le suis dans nos heures
Celles avec toi partagées
Je le suis dans nos malheurs
Ceux racontés ceux cachés
Je le suis dans nos bonheurs
Ceux inventoriés ceux racontés
Je le suis dans la chaleur
Celle de notre amitié
Je le suis en journées rallongées
Celles d’un printemps convoité
Je le suis dans la torpeur
Celle de mes heures d’été
Je le suis dans les capricieuses humeurs
Celles d’un automne à l’été accroché
Je le suis dans la froideur
Celle de mes heures hivernées
Je le suis dans l’horreur
Celle parfois rencontrée
Je le suis dans la terreur
Celle souvent incontrôlée
Je le suis dans le labeur
Celui refusé celui accepté
Je le suis dans l’honneur
Celui par qui je suis initié
Je le suis dans le déshonneur
Celui rarement croisé
Je le suis dans mes peurs
Celles jamais oubliées
Je suis perfectible
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Par Marc de Metz le 2 Février 2012 à 16:52
Un jour de février débarque gourmand en chandeleur
Dans nos maisons en son bout des crêpes bonheur
Dégustées en traditionnelles sucrées salées saveurs
Ce jour les grands redevenons enfants demandeurs
Journée froide est promise en minutes gourmandes
Joie partagée en tablée en réunion de tous les cœurs
Doux instants tendresse dans une soirée douceur
Simple et chaleureuse ambiance dans nos demeures
Je pense aux petits dans le souci de parents chômeurs
Chez eux point de crêpes à lancer heureux en hauteur
Chandeleur s’y vit en misère chahutée par leur candeur
Trop de nos petits enfants méritants vivent en malheur
Photo : Internet.
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Par Marc de Metz le 1 Février 2012 à 16:15
Mon hiver se passait dans un triste automne
Déjà dans une centaine de jours monotones
Vie sous des ciels mouillés du matin au soir
Longue l’attente d’un hiver dans ses devoirs
Cette incertaine saison m’était là inconnue
Mois qu’en froids mordants perdus de vue
J’ai vu la neige dans le matin d’aujourd’hui
Incroyable réconciliation avec l’hiver fortuit
Bonheur quand du froid blanc existe encore
L’hiver est à nouveau raconté à mon corps
Nouveau chapitre frigorifiant mais rassurant
Metz s’est réinstallée dans un hiver glaçant
Il est bienvenu ce retour du blanc dans ici
Il fait vrai hiver quand la neige est son ami
La Lorraine pays saupoudré est terre belle
Merci hiver d’être redevenu là traditionnel
C’est de la fenêtre de mon bureau, il est au dernier et cinquième étage, que j’ai admiré ce matin le changement de décor après ces premières chûtes de neige de cet hiver. Ces arbres gansés de blanc me racontent qu’il y a encore, même très très tardif, un hiver ici en Lorraine… Cette neige me rappelle que l’hiver dernier nous avons eu, de novembre à janvier, 1,30 mètre de neige cumulée…
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