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    Adieu fils aimé va dans ce monde sur mes traces sans regret

    Je te sais moi aller vers d’autres rêves de vie sans nous loin

    Ta mère pleurera dans sa maison elle s’arrêtera je promets

    Ce sera une vie sans toi triste dont je vais prendre grand soin

     

    Je te regarde t’échapper de la terre pour aller tes aventures

    Nostalgie j’ai de ma propre fuite vers ces mondes fabuleux

    Temps passé dans des moments parfois pleurés car si durs

    Marin avant pécheur pour satisfaire votre vie je suis heureux

     

    A navire en partance en habits de soleil mon garçon je te confie

    Départ sans moi alors je prierai pour un périple sans malheur

    Fier le cœur en amour je te sais armer pour revenir de l’infini

    Cette grève est ta maison et je le laisse partir sans moi heureux

     

    Horizons encore mystérieux pour toi au delà des nuages dorés

    Sans peur je les ai bravés en compagnie d’autres hommes forts

    Ce soir fils je dirai pardon à mère de t’avoir mes voyages raconté

    Vie belle durant ces années partagées entre liberté et fraternité




     

     

    Photo Internet.

     

     

     

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    Mamans enfants hommes de là-bas sans avenir

    Vous vous êtes jetés sur des chemins danger

    Pour fuir le fin fond de vos vies trop en misère

    Partagées dans vos villages d’ailleurs de nous

     

    Jours vallées montagnes plaines déserts océans

    Nuits dangers faim soif peur viols rapts terreurs

    Heures soleil pluies vents cris pleurs faim mort

    Partis faibles terrifiés affamés accablés sans rien

     

    Errance incertaine de peuples fiers en quête de vie

    Tristesse ici de vous savoir tous devoir survivre

    Entre mains avides d’abuser de votre désespoir

    Et échouage sur les côtes riches de nos sociétés

     

    Mamans enfants hommes de là-bas arrivés ici

    Jours villes grouillantes rues avenues arborées

    Nuits sommeil sans d’autre besoin que dormir

    Heures nourriture vêtements logement papiers

     

    Arrivés faibles apeurés inquiets de votre avenir

    Yeux fermés pour pleurer ceux restés en arrière

    Yeux ouverts pour trouver une place en la vie

    Cheminer en nos contrées préparez-vous tous

     

    Pardonnez-nous d’avance de vivre ici heureux

    Vous qui allez nous croiser dans nos richesses

    Partage impossible de vos vécus abandonnés

    Fautifs d’être nés que plus proches de vos rêves

     

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  • MP-Ma-po-sie-mes--crits-07-09.jpg

     

     

     

     

    Mes craintes sont inquiétantes comme les tiennes 

    Tes craintes ne me sont pas familières comme les miennes 

    Tes craintes je peux les multiplier ou diviser par cent 

    Nos craintes nous ne cessons toi et moi de les redouter 

     

    Mes craintes sont pesantes comme le sont les tiennes 

    Tes craintes sont troublantes comme les miennes 

    Tes craintes je ne m’y suppose alors point indécent 

    Nos craintes nous savons toi et moi les étouffer

     

    Mes craintes sont avouables ou pas comme les tiennes 

    Tes craintes sont envahissantes comme les miennes 

    Tes craintes en les découvrant dans le noir je descends 

    Nos craintes nous devrions toi et moi savoir les refuser 

     

    Mes craintes sont légitimes ou pas comme les tiennes

    Tes craintes sont différentes je le sais des miennes 

    Tes craintes sont celles que jamais je ne ressens 

    Nos craintes nous savons toi et moi les détester 

      

     

     

       

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  • Un jour je vous l’affirme notre ciel a changé

    Il est devenu triste qu’en couleurs nouvelles

    Tout nous y avait pourtant longtemps préparé

    Mais pour chacun cette menace était irréelle

     

    Nous nous sommes lentement habitués

    L’homme peut ne pas n’être que rebelle

    Pourtant nous étions tous bouleversés

    Des bleus d’avant plus aucune parcelle

     

    Puis ensuite vous les enfants êtes nés

    Comment alors vous expliquer ce ciel

    Il ne devait jamais vous avoir été imposé

    Il est conséquence d’une faute universelle

     

    Je vous demande pardon vous êtes spolié

    L’humanité se contente d’un ciel poubelle

    Je lui en veux de vous priver de beauté

    Je souffre de ces évènements factuels

     

    Parfois je rêve de vous montrer ce ciel volé

    J’aime l’idée de vous montrer une vie belle

    Il faut du vent et des pluies torrentielles

    Mais sans aucune pluie rien n’est plus lavé

     

    Avant notre ciel avait la pluie pour invitée

    Je vous avoue en rêver d’une façon irrationnelle

    Comment  vous décrire le bonheur d’être mouillé

    Souriez en écoutant mes souvenirs personnels


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  • Au bout de moi deux pieds chaussés

    Pas à pas je vais heureux

    Pas assurés

    Chaussés pour affronter vie urbaine

    Pas à pas je vais malheureux

    Pas pressés

    Compagnons de journées souvent travaillées

    Pas à pas je vais courageux

    Pas organisés

    Rues places cours sont leur beau domaine

    Pas à pas je vais chanceux

    Pas émerveillés

    Pas à pas ils me déplacent vers moult activités

    Pas à pas je vais minutieux

    Pas engagés

    Impensable de vous dévoiler leurs fredaines

    Pas à pas je vais ombreux

    Pas initiés

    Précieux ils sont mes meilleurs alliés

    Pas à pas je vais chaleureux

    Pas improvisés

    Parfois ils sont lourds de ma petite bedaine

    Pas à pas je vais irrévérencieux

    Pas mesurés

    Eux et moi sommes en belle amitié

    Pas à pas je vais malicieux

    Pas amusés

    L’été la chaleur pour eux est belle aubaine

    Pas à pas je vais malicieux

    Pas chauffés

    L’hiver ils ne s’aiment qu’en cuir confinés

    Pas à pas je vais belliqueux

    Pas glacés

    Heures passées en chaussettes de laine

    Pas à pas je vais laineux

    Pas chaussés

    Loin du parapluie ils sont souvent mouillés

    Pas à pas je vais loqueteux

    Pas étudiés

    Je permets à mon droit de jouer au capitaine

    Pas à pas je vais orgueilleux

    Pas cadencés

    Le gauche obéit toujours j’en suis enchanté

    Pas à pas je vais joyeux

    Pas aimés



     





























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  • Avatar-VIVRE-10-10-2009.jpg

     

     

     

     

    J’ai une heure qui sera la dernière

    J’ai une minute qui sera la dernière

    J’ai un instant qui sera le dernier

     

    J’aime ne pas savoir la date de ce moment

    J’aime ne pas savoir si je le vivrai seul

    J’aime ne pas savoir comment je réagirai

     

    J’imagine que j’ai encore tout mon temps

    J’imagine que je vais manquer de temps

    J’imagine que j’accepterai ce qui m’attend

     

    Je sais avoir le droit qu’à une naissance

    Je sais avoir le droit qu’à une vie

    Je sais avoir le droit qu’à une mort

     

    J’ai un instant qui sera le dernier

    J’aime ne pas savoir comment je réagirai

    J’imagine que j’accepterai ce qui m’attend

    Je sais avoir le droit qu’à une vie et une mort 

     

     

     

    En lisant un texte de Saint-John Perse.

    J’ai ressenti le besoin d’écrire ces mots.

    Je l’ai trouvé sur un blog ami celui de Cacao.

    Un lien sous » Cacao » pour aller le découvrir…

     

     

     

     

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