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Par Marc de Metz le 13 Février 2012 à 16:43
Adieu fils aimé va dans ce monde sur mes traces sans regret
Je te sais moi aller vers d’autres rêves de vie sans nous loin
Ta mère pleurera dans sa maison elle s’arrêtera je promets
Ce sera une vie sans toi triste dont je vais prendre grand soin
Je te regarde t’échapper de la terre pour aller tes aventures
Nostalgie j’ai de ma propre fuite vers ces mondes fabuleux
Temps passé dans des moments parfois pleurés car si durs
Marin avant pécheur pour satisfaire votre vie je suis heureux
A navire en partance en habits de soleil mon garçon je te confie
Départ sans moi alors je prierai pour un périple sans malheur
Fier le cœur en amour je te sais armer pour revenir de l’infini
Cette grève est ta maison et je le laisse partir sans moi heureux
Horizons encore mystérieux pour toi au delà des nuages dorés
Sans peur je les ai bravés en compagnie d’autres hommes forts
Ce soir fils je dirai pardon à mère de t’avoir mes voyages raconté
Vie belle durant ces années partagées entre liberté et fraternité
Photo Internet.
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Par Marc de Metz le 11 Février 2012 à 16:34
Mamans enfants hommes de là-bas sans avenir
Vous vous êtes jetés sur des chemins danger
Pour fuir le fin fond de vos vies trop en misère
Partagées dans vos villages d’ailleurs de nous
Jours vallées montagnes plaines déserts océans
Nuits dangers faim soif peur viols rapts terreurs
Heures soleil pluies vents cris pleurs faim mort
Partis faibles terrifiés affamés accablés sans rien
Errance incertaine de peuples fiers en quête de vie
Tristesse ici de vous savoir tous devoir survivre
Entre mains avides d’abuser de votre désespoir
Et échouage sur les côtes riches de nos sociétés
Mamans enfants hommes de là-bas arrivés ici
Jours villes grouillantes rues avenues arborées
Nuits sommeil sans d’autre besoin que dormir
Heures nourriture vêtements logement papiers
Arrivés faibles apeurés inquiets de votre avenir
Yeux fermés pour pleurer ceux restés en arrière
Yeux ouverts pour trouver une place en la vie
Cheminer en nos contrées préparez-vous tous
Pardonnez-nous d’avance de vivre ici heureux
Vous qui allez nous croiser dans nos richesses
Partage impossible de vos vécus abandonnés
Fautifs d’être nés que plus proches de vos rêves
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Par Marc de Metz le 10 Février 2012 à 17:03
Mes craintes sont inquiétantes comme les tiennes
Tes craintes ne me sont pas familières comme les miennes
Tes craintes je peux les multiplier ou diviser par cent
Nos craintes nous ne cessons toi et moi de les redouter
Mes craintes sont pesantes comme le sont les tiennes
Tes craintes sont troublantes comme les miennes
Tes craintes je ne m’y suppose alors point indécent
Nos craintes nous savons toi et moi les étouffer
Mes craintes sont avouables ou pas comme les tiennes
Tes craintes sont envahissantes comme les miennes
Tes craintes en les découvrant dans le noir je descends
Nos craintes nous devrions toi et moi savoir les refuser
Mes craintes sont légitimes ou pas comme les tiennes
Tes craintes sont différentes je le sais des miennes
Tes craintes sont celles que jamais je ne ressens
Nos craintes nous savons toi et moi les détester
18 commentaires -
Par Marc de Metz le 9 Février 2012 à 17:03
Un jour je vous l’affirme notre ciel a changéIl est devenu triste qu’en couleurs nouvelles
Tout nous y avait pourtant longtemps préparé
Mais pour chacun cette menace était irréelle
Nous nous sommes lentement habitués
L’homme peut ne pas n’être que rebelle
Pourtant nous étions tous bouleversés
Des bleus d’avant plus aucune parcelle
Puis ensuite vous les enfants êtes nés
Comment alors vous expliquer ce ciel
Il ne devait jamais vous avoir été imposé
Il est conséquence d’une faute universelle
Je vous demande pardon vous êtes spolié
L’humanité se contente d’un ciel poubelle
Je lui en veux de vous priver de beauté
Je souffre de ces évènements factuels
Parfois je rêve de vous montrer ce ciel volé
J’aime l’idée de vous montrer une vie belle
Il faut du vent et des pluies torrentielles
Mais sans aucune pluie rien n’est plus lavé
Avant notre ciel avait la pluie pour invitée
Je vous avoue en rêver d’une façon irrationnelle
Comment vous décrire le bonheur d’être mouillé
Souriez en écoutant mes souvenirs personnels
16 commentaires -
Par Marc de Metz le 7 Février 2012 à 17:02
Au bout de moi deux pieds chaussés
Pas à pas je vais heureux
Pas assurés
Chaussés pour affronter vie urbaine
Pas à pas je vais malheureux
Pas pressés
Compagnons de journées souvent travaillées
Pas à pas je vais courageux
Pas organisés
Rues places cours sont leur beau domaine
Pas à pas je vais chanceux
Pas émerveillés
Pas à pas ils me déplacent vers moult activités
Pas à pas je vais minutieux
Pas engagés
Impensable de vous dévoiler leurs fredaines
Pas à pas je vais ombreux
Pas initiés
Précieux ils sont mes meilleurs alliés
Pas à pas je vais chaleureux
Pas improvisés
Parfois ils sont lourds de ma petite bedaine
Pas à pas je vais irrévérencieux
Pas mesurés
Eux et moi sommes en belle amitié
Pas à pas je vais malicieux
Pas amusés
L’été la chaleur pour eux est belle aubaine
Pas à pas je vais malicieux
Pas chauffés
L’hiver ils ne s’aiment qu’en cuir confinés
Pas à pas je vais belliqueux
Pas glacés
Heures passées en chaussettes de laine
Pas à pas je vais laineux
Pas chaussés
Loin du parapluie ils sont souvent mouillés
Pas à pas je vais loqueteux
Pas étudiés
Je permets à mon droit de jouer au capitaine
Pas à pas je vais orgueilleux
Pas cadencés
Le gauche obéit toujours j’en suis enchanté
Pas à pas je vais joyeux
Pas aimés
16 commentaires -
Par Marc de Metz le 6 Février 2012 à 16:55
J’ai une heure qui sera la dernière
J’ai une minute qui sera la dernière
J’ai un instant qui sera le dernier
J’aime ne pas savoir la date de ce moment
J’aime ne pas savoir si je le vivrai seul
J’aime ne pas savoir comment je réagirai
J’imagine que j’ai encore tout mon temps
J’imagine que je vais manquer de temps
J’imagine que j’accepterai ce qui m’attend
Je sais avoir le droit qu’à une naissance
Je sais avoir le droit qu’à une vie
Je sais avoir le droit qu’à une mort
J’ai un instant qui sera le dernier
J’aime ne pas savoir comment je réagirai
J’imagine que j’accepterai ce qui m’attend
Je sais avoir le droit qu’à une vie et une mort
En lisant un texte de Saint-John Perse.
J’ai ressenti le besoin d’écrire ces mots.
Je l’ai trouvé sur un blog ami celui de Cacao.
Un lien sous » Cacao » pour aller le découvrir…
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