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Par Marc de Metz le 31 Janvier 2012 à 17:25
Contre le pays France il repart à l’abordage
Sa garde rapprochée l’applaudit dans son sillage
Pour elle personne ne vaut Capitaine Naufrage
Inconcevable qu’un bilan négatif le dégage
Peut importe qu’il soit avec les riches en ménage
Capitaine Naufrage est admiré par son entourage
A la France gagnante il offre le record du chômage
Grâce lui c’est dans la précarité qu’elle surnage
Capitaine Naufrage repart conquérir le suffrage
Dans le désordre de son action il s’y engage
Trop nécessaire d’y poursuivre ses ravages
Sans eux la France mourra dans pire carnage
Capitaine Naufrage affronte la mer des Sondages
La baie de la Réélection est salutaire mouillage
Peut lui importe quelle soit entouré de marécages
C’est la place des besogneux habitués aux outrages
Pour eux il est définitivement triste personnage
Pauvres égarés qui osent décompter ses ravages
Homme exemplaire pour les siens il reste un sage
Interdit de lui reprocher chacun de ses ratages
Odieux quand peuple fourbit les armes du suffrage
Ses troupes mises en terne posture l’encouragent
Une campagne visant à l’imposer à tous s’engage
Son échéance décidera pour Capitaine Naufrage
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Par Marc de Metz le 30 Janvier 2012 à 16:12
Après que du blanc sur ma ville soit tombé
Moi promeneur ganté coiffé de laine bleue
Je m’en suis allé dans mes rues enneigées
Citadin dans Metz familier j’y étais heureux
Au coin d’une rue j’ai trouvé ami déconcertant
Un miroir me renvoyait l’image d’un moi glacé
Soudain le froid est devenu bien plus mordant
Qu’une envie fut alors mienne je me suis écouté
En pas mesurés pour ne point glisser je suis rentré
Longer les façades glaciales a rendu rude le retour
La rencontre avec mon image dans le froid m’a frigorifié
Pour retrouver douce chaleur j’ai alors marché sans détour
26 commentaires -
Par Marc de Metz le 29 Janvier 2012 à 16:16
C’est pas le patron qui gâche tout
c’est la crise
Le chef est bien trop Intelligent
pour être le fautif
qu’ils disent ses collaborateurs
Ils sont épatants de désigner la crise
et de prétendre le boss utile
Vivement les urnes
C’est pas le patron le record du chômage
c’est la crise
Le chef est bien trop compétent
pour être tenu responsable
qu’ils disent ses collaborateurs
Ils sont épatants de pointer la crise
Et de prétendre le boss crédible
Vivement l’élection
C’est pas le patron les augmentations de taxes
c’est la crise
Le chef est bien trop excellent
en gestion pour être critiqué qu’ils disent
Ils sont épatants de parler à sa place de la crise
Et de prétendre le boss indispensable
Vivement le scrutin
C’est pas le patron le pays en récession
c’est la crise
Le chef est bien trop doué
pour s’être trompé dramatiquement
qu’ils disent ses collaborateurs
Ils sont épatants d’abuser de la crise
et de prétendre le boss incontournable
Vivement le vote
C’est pas le patron le bilan désastreux
c’est la crise
Le chef est bien trop efficace
pour mériter d’être désigné responsable
qu’ils disent ses collaborateurs
Ils sont épatants de désigner la crise
et de prétendre le boss salutaire
vivement le décompte
C’est pas le patron qui favorise les riches
c’est la crise
Le chef est bien trop modeste
pour mériter cet odieux reproche
qu’ils disent ses collaborateurs
Ils sont épatants de raconter la crise
et de prétendre le boss capable
vivement le dépouillement
C’est pas le patron met en précarité le pays
c’est la crise
Le chef est bien trop visionnaire
pour qu’on lui reproche cet évidente réalité
qu’ils disent ses collaborateurs
Ils sont épatants d’expliquer la crise
et de prétendre le boss remarquable
Vivement le résultat
6 commentaires -
Par Marc de Metz le 29 Janvier 2012 à 16:14
Eau vive chantante et cascadanteCiel velum en soieries afghanes
Vies rescapées de la mort perdante
Jours levés en images diaphanes
Pleurs de l’enfant repus tchadoré
Père vivant en son jardin d’éden
Enfants heureux de l’air libéré
Vie bienvenue que la paix amène
Habits de fêtes pour vivre enfin
Jours de rire et jours de bonheur
Heures protégées par le divin
Vie famille dans douce torpeur
Montagnes étouffées de lumières
Kaboul abandonne sa vie terreur
Ses enfants reviennent de derrière
La mort n’a pas su tuer le bonheur
Eau vive bruissante dans les rires
Ciel étoilé revenu de nuits noires
Vies reconduites vers bel avenir
Si les armes se taisent par devoir
Rêve toujours trop qu’en chantier
Vies toujours trop en clandestinité
Des barbares tuent les charpentiers
D’un pays afghan à ne pas sacrifier
8 commentaires -
Par Marc de Metz le 27 Janvier 2012 à 16:53
Que dire de quelqu’un
Quelqu’un capable de détecter
Détecter au milieu de milliards de galets
Galets roulés depuis millénaires par la Manche
Manche berceau d’un soleil en fin de son coucher
Coucher de soleil en bout d’une journée d'un bel été
Eté lui offrant lourd cadeau de pierre en forme de cœur
Cœur caressé doucement par un jour chaud iodé finissant
Finissant en photo pour être partagé avec moi resté à Metz
Metz d’où dans un jour hiver je partage ce cœur avec vous tous
Photos de Bernard / Dieppe
24 commentaires -
Par Marc de Metz le 27 Janvier 2012 à 16:52Mille hiversMille printempsMille étésMille automnesPour LIBERTEMille millions d’hommesMille millions de femmesMille millions d’enfantsSans LIBERTEDans le mondeD’AUJOURD’HUIMille secondesMille minutesMille heuresMille joursPour EGALITEMille millions d’hommesMille millions de femmesMille millions d’enfantsSans EGALITEDans le mondeD’AUJOURD’HUIMille semainesMille moisMille annéesMille sièclesPour FRATERNITEMille millions d’hommesMille millions de femmesMille millions d’enfantsSans FRATERNITEDans le mondeD’AUJOURD’HUI
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