Mille combinaisons me sont maintenant alliées

Celles par mon clavier largement autorisées

J’ai touches pour des mots inventés envoyés

Par barre d’espace ils y sont sagement séparés

Merci lettres et chiffres en service pour amitié

Je suis ici à vous aimer mots là inventoriés

Pour au fil du temps atteindre mes initiés

Celles et ceux alors dans mes mots invités

J’écris en dehors de mes heures partagées

Mots parfois dans d’autres passés emmêlés

Poésie mis en aplats de peines pas effacées

Ecrits posés qu’en envie de présents réparés

Mots mis en batterie dans des écrits révoltés

Plus légers parfois dans humour amusé

Réponses à d’autres mots par vous envoyés 

Mille abus faits en mots doivent être avoués

J’aime les imaginer en lecture après être livrés

Je me sais en attente de commentaires espérés

Mots en alternance ils me renvoient humanité

Mille combinaisons de touches sont mes alliées

Je suis dans mes mots et dans vos mots trouvés

Passerelle entre nos vies alors en douce croisée

Mots mis en bout de mes envies d’être rencontré

Mots en amont pour des rencontres souhaitées

Baiser prélude d’une conversation entre amoureux

Amoureux complices dans intemporel langage

Langage intime sensuel érotique suggéré à l’autre

L’autre dans sensations exquises partage ce dialogue

Dialogue sans mots pour n’y servir que le bonheur

Bonheur de converser avec l’amour dans un baiser

Quand le besoin de me parler devient un devoir

Je pars à ma rencontre en mon pays mémoire

Mes passés sont devenus un tranquille territoire

Aucune crainte ne m’interdit plus de m’y revoir

Autour de mes passés j’ai creusé des douves

D’un côté ou de l’autre seul moi m’y retrouve

Parfois sur un secret ma mémoire s’entrouvre

J’en sais alors plus sur moi et je me découvre

Mon passé est la prison d’anciennes menaces

M’accorder de les vaincre a été mon audace

Alors je m’accommode d’y trouver des traces

Aucune jamais ne me retiens dans la disgrâce

Ma mémoire est un trésor dont je dispose à vie

J’y trouve des reliques de mes peurs ennemies

Dans le présent je sais avoir retrouvé du crédit

Personne ne me dépouillera plus de mes envies

Je ne suis plus jamais du bonheur en instance

Je l’ai retrouvé en tenant mes passés à distance

Je l’ai apprivoisé en me privant de désespérance

Je l’ai dompté pour le faire salvatrice alternance

Voici ce jour la plus utile de toutes mes vérités

Je ne suis revenu du fin fond de mes passés

Qu’après un voyage destructeur par sa durée

Qu’après mille renoncements là-bas remisés

Dis-moi et des étoiles c’est aussi toi qui en es le maître ?

Pourquoi cette question, elle me surprend ?

Je n’ai pas oublié que tu es le chef de cette planète et que tu pouvais décider de tout !

Oui, c’est vrai que je dois pouvoir décider de tout, c’est mon devoir et c’est beaucoup de travail !

Moi, si j’étais maître des étoiles, je sais ce que je ferais !

Mais tu ne m’as pas laissé finir ma phrase !

Je n’ai pas besoin que tu la finisses car tu es le chef alors tu es aussi responsable de son drapeau, des mamans, des papas, des enfants, des moutons et des fleurs aussi, des océans et des déserts !

Je suis responsable de le défendre et de lui permettre de représenter notre nation fièrement à travers le Monde et de protéger en même temps les enfants leur maman et leur papa et toute cette planète !

Alors c’est vrai : tu fais la guerre pour défendre ce drapeau couvert d’étoiles, je suis triste pour toi !

Pourquoi es-tu triste pour moi, je ne comprends pas, tu es encore un enfant, bien malin mais encore qu’un enfant ?

Si j’étais le chef des étoiles je peux te dire que ton drapeau ce serait le ciel de ton pays et même du monde entier !

Le ciel de mon pays ? Un ciel ce n’est pas un drapeau, mais c’est une très belle idée !

Non, ce n’est pas qu’une belle idée, c’est juste que je pense aux étoiles et que je sais qu’elles ne sont pas toutes sur ton drapeau !

Tout à l’heure je t’ai répondu que je ne savais pas moi non plus dessiner un mouton, mais si tu veux je peux te dessiner notre drapeau et tu verras avec moi que toutes les étoiles y sont, je m’en porte garant !

Non, je ne veux pas, tu ne réussiras jamais à dessiner toutes les étoiles sur aucun drapeau du monde entier car je sais qu’au moment où je te parle il y en a d’autres à y mettre et encore d’autres et encore !

Tu sais mon petit, je ne te comprends pas, mais je vois très peiné, pourquoi ces larmes qui troublent ton regard ?

C’est normal que tu ne me comprennes pas Président Obama, toi tu fais la guerre et moi je pense que tous les papas, les mamans, les enfants, les moutons et les fleurs qui payent de leur vie votre liberté ils doivent tous avoir droit à une étoile sur votre drapeau, tu vois bien que c’est le ciel qui doit être votre drapeau !

Oui petit Prince, tu as raison, c’est le ciel qui doit être notre drapeau !

Avec ce texte que j’ai participé au défi n° 4.

Ce défi était proposé par Carambaolé.

Son grand gagnant est Abeille50.

Bravo Régis, je suis ravi pour toi.

Voici le lien pour découvrir
 le très beau texte gagnant,
et aussi tous les autres.

Victor Hugo et Coluche

Coucher de soleil mosellan

Rayonnement magnifiant

Horizon s’obscurcissant

Brouillard enveloppant

Jour d’hiver finissant

Cercle flamboyant

Sombre tombant

Gracieux instant

Jour s’achevant

Astre hibernant

Soleil irisant

Rougissant

Descendant

Disparaissant

Glissant

Partant

Avant

Nuit

Photos : Bernard de Metz.

Date : un 30 janvier de 2011…

Point de vue : le Mont Saint-Quentin au dessus de Metz.

Deux

Elle et lui amoureux

Baiser langoureux

Deux

Lui et elle amoureux

Bonheur précieux

Deux

Couple radieux

Instant capiteux

Deux

Lui et elle gracieux

Elle et lui heureux