Mes craintes sont légitimes comme les tiennes

Tes craintes sont simplement que les miennes

Ces craintes sont celles que je ressens

Nos craintes nous savons toi et moi en parler

Mes craintes sont raisonnables comme les tiennes

Tes craintes me sont familières comme les miennes

Ces craintes je peux les multiplier par cent

Nos craintes nous savons toi et moi les partager

Mes craintes sont pesantes comme les tiennes

Tes craintes sont troublantes comme les miennes

Ces craintes je m’y suppose point indécent

Nos craintes nous devrions toi et moi les rejeter

Mes craintes sont avouables comme les tiennes

Tes craintes sont envahissantes comme les miennes

Ces craintes en les découvrant en moi je descends

Nos craintes nous devrions toi et moi les refuser 

J’ai lu qu’il faudrait lui tenir rigueur de rien

Que personne à sa place n’avait jamais fait mieux

J’ai lu encore qu’il faut lui laisser faire son bien

Qu’en cela personne n’avait été aussi talentueux

J’ai lu qu’il est lassant pour certains de le savoir fautif

Que sa personne ne devait plus être incriminée toujours

J’ai lu qu’il n’est pas responsable du marasme collectif

Qu’en cela c’est de l’idiotie de l’en accabler sans recours

J’ai lu cela et j’accorde la légitimité de le croire et prétendre

Que personne à l’inverse n’ose m’empêcher de dire contraire

Je ne vois jamais la France depuis lui réussir à se détendre

Qu’en ce constat personne n’ait prétention de me distraire

Ses réformes induisent colère et désapprobation

Que personne n’ose m’affirmer qu’il n’est pas responsable

Je sais ma société lui devoir moult navrantes décisions

Sa politique nous basculent tous dans un lamentable

J’ai lu qu’il n’est responsable de rien lui le cacique

J’ai lu qu’il fallait respecter sa personne et ses choix

J’ai lu mais cela ne change en rien mes droits civiques

Par eux je vais moi sanctionner celui qui n’était pas roi

Entre une soirée et une nuit bientôt engagée

Je me confronte seul au monde qui m’assaille

Sans jamais réussir de moi d’être assez éloigné

Pour oublier ce mal tenu dans mes entrailles

Quiétude tronquée même derrière porte fermée

Esprit jamais en repos du dur souci de ta vie

Toi l’amie inconnue qui là-bas est assassinée

Par des hommes barbares qui ta vie te dénient

Destin lâchement odieux car grimé en fatalité

Valeur d’échange calculée inférieure au troupeau

Femme d’ailleurs menacée dans ta vie encavée

Meurtrissures infligées et masquées d’oripeaux

Femme ou fille d’occident en vie ici légitimée

N’oublie point que cette sœur en tes servitudes

Etre misérable trouverait une condition que rêvée

Sans n’avoir jamais eu le loisir de tes attitudes

Virgule de vie et de destin chacune vous restez

Vie dédiée aux exigences de votre naissance

Contrainte dans l’existence que vous subissez

Sans jamais séparée pouvoir faire connaissance

Homme de paix de protection de compréhension

Je te devine toi aussi vivre en des points de Terre

En nombre insuffisant pour changer cette situation

Et bouter vite cette femme hors de son cimetière

Créances cruelles crues

Colère contenue

Colère incontrôlée

Navrante

A éviter

Mauvaise

Crédo crescendo crié

Colère convaincante

Colère calculée

Stérile

A bannir

Conseillère

Criaillements crispants croisés

Colère chaotique

Colère improvisée

Humiliante

A rejeter

Toujours

Crudité cryptée crucifiée

Colère courtoise

Colère établie

Inutile

A mesurer

Est

Croisade cruciale critiquable

Colère cavalière

Démesurée

A contrôler

La

Crasses crachées crucifiées

Colère consternante

Vengeresse

A redouter

Colère

J’ai été déposé dans un flot de jouissance parternelle

Corps à corps intime d’amoureux insouciants de moi

Je n’ai rien dit en arrivant dans maman alors si belle

Je me suis en secret tapi au centre d’elle juste pantois

J’ai vécu au fond de Mère de leur plaisir la conclusion

Je me suis ignoré n’y être vu de personne grandir

Puis Mère m'a trouvé pour partager belles émotions 

A l’intérieur de son corps plus de place j’ai du lui ravir

Heureux je me suis là fabriqué entre une âme et un cœur

Parfois Père venait lui très prudemment me rencontrer

J’ai partagé avec eux beaux moments intimes de bonheur

Puis un jour du corps de Mère j’ai accepté de m’expulser

J’ignorais avoir tort de quitter le ventre protecteur de Mère

Personne jamais ne m’a dit qu’ailleurs serait difficile la vie

Longtemps j'ai été protégé de déceptions souvent amères

Après j’ai appris à vivre qu’en soustraction de mes envies