• Journée franco-allemande de 2011 mp13547 22 01 2011  

     

     

        

    Metz est réputée être l’une des plus belles villes allemandes.

    Ce compliment elle sait le mériter et l’accepte aujourd"hui.

    Son drapeau fait de Metz une ville française magnifique.

    Dans son histoire l’Allemagne fait partie de sa mémoire.

    Dans son présent l’Allemagne fait partie de son quotidien.

    Dans son avenir l’Allemagne fait partie de ses projets.

    Ses familles ne tiennent pas compte de la frontière.

    Ses amitiés ne tiennent pas compte de la frontière.

    Son patrimoine culturel et gastronomique non plus.

    Chaque jour est ici une journée franco-allemande.

    Tant de choses nous rapprochent depuis toujours.

    De Metz et de France je relaie cette information :

    22 janvier / Journée de l’amitié franco-allemande.

     

     

     

      Logo 2011 journée franco-allemande  

     

     

     

    Les étudiants de l’Université Paul Verlaine de Metz organisent de nombreuses manifestations autour de cette journée de l’amitié. Un clic sur cette bannière vous donnera accès au programme prévu.

     

     

     

     

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  • MP-Qu-entre-vous-et-moi-07-09.jpg




    Arrivent, dans le couloir central,  Maman-aimable suivie par Papa-gentil portant Bébé-enfant dans ses bras. C'est Maman-aimable qui est chargée de trouver leurs places dans ce TGV Est. Il doit nous ramener, nous ses passagers vers Metz, ou vers Thionville, ou vers Luxembourg.

     

    J’ai droit de sa part à un sourire sympathique. Quelques minutes plus tard, Famille-gracieuse est installée à côté de moi dans ces places particulières, ce sont celles au nombre de quatre, celles qui nous font voyager face-à-face… J’entends Maman-aimable préciser à Passager déjà assis en face d’elle qu’ils n’ont que deux réservations. Bébé-enfant voyagera sur leurs genoux.

     

    Je suis moi en compagnie d’un passager et deux places sont inoccupées de notre côté lorsque le train démarre.

     

    Je regarde Bébé-enfant que Papa-gentil vient de poser devant lui. Il est magnifique, assis sur la tablette. Papa-gentil, à petite voix douce et grave, lui décrit ce qui se passe autour d’eux. Maman-aimable me sourit encore. Le couloir central ne nous sépare que de quelques centimètres seulement. Papa-gentil recommande à Bébé-enfant de ne pas déranger le monsieur assis face à maman. Celui-ci vient d’ouvrir son ordinateur portable posé devant lui.

     

    Je renonce à lire, fatigué. Je referme mon livre. Je le pose sur la tablette. Je ferme les yeux. Je me laisse aller pour me « réparer » un peu de ces sept heures que je viens de passer dans deux réunions différentes depuis le matin.

     

    J’entends Bébé-enfant vivre heureux, très heureux… J’entends Maman-aimable et Papa-gentil tacher qu’il ne le fasse pas trop bruyamment. J’entends Papa-gentil et Maman-aimable avoir le souci qu’il ne dérange surtout pas ce monsieur au visage bienveillant assis en face d’eux.

     

    J’entends Maman-aimable dire un sourire dans la voix :

     

    - désolé monsieur, mais il ne devrait pas réussir à dormir. Il est perturbé par une anesthésie générale qu’il a subit hier, il est très fatigué pourtant ! C’est sa seconde anesthésie en moins d’une semaine, il en aura une dernière dimanche prochain, si tout va bien et il faudra que tout aille bien !

     

    Sans saisir la réponse de Passager, j’entends encore :

     

    - Il a dix-sept mois !

     

    Précision accompagnée du nom d’une maladie dont le son seul me permet de comprendre que ce doit ne pas être anodin du tout et terriblement dangereux pour Bébé-enfant…

     

    - Je dois vous dire que lorsque je le vois aussi éveillé, je suis heureuse ! Il profite encore ! Cela est tellement important ! J’espère qu’il ne vous dérangera pas trop ! Mais lorsqu’il est heureux, nous le sommes aussi mon mari et moi…

     

    J’ai toujours les yeux fermés : j’entends :

     

    - Oui, c’est un cancer du nerf optique ! Nous venons d’avoir confirmation, dimanche il subira une opération en vue de lui enlever son œil gauche ! La voix vient de changer, à peine… Nous savons maintenant que sans cette opération, notre fils est condamné !

     

    La voix est calme. Je la sens posée, je la sens plein d’espoir et de confiance dans cette opération. J’entends aussi Papa-gentil occuper Bébé-enfant pour qu’il reste sage.

     

    J’ouvre les yeux, je penche la tête vers ces voix. Maman-aimable me fait un sourire débordant de tristesse et de confusion.  J’y réponds par moi aussi un sourire. J’engage la conversation. Il aurait été si grossier de faire comme si je devais ne rien avoir entendu…

     

    Maman-aimable souriante toujours, maman tout en douceur et en tendresse, maman très jeune m’a alors apporté les précisions suivantes…

     

    En moins de dix jours, elle est passée d’une inquiétude lorsqu’elle a remarqué un problème à l’œil de son bébé, à une opération programmée en urgence pour éradiquer un cancer du nerf optique en fin de cette semaine en cours à Paris.

     

    J’ai eu le détail du parcours de Famille-gracieuse entre la première visite au pédiatre dès le lendemain de son constat, celui du renvoi en urgence vers un ophtalmologue de proximité, celui du renvoi vers un spécialiste sur Paris en très grande urgence…

     

    Puis celui de cette première visite à Paris en fin de semaine dernière, au cours de laquelle il a été fait à Bébé-enfant un fond d’œil sous anesthésie générale.

     

    Puis celui de la seconde visite cette semaine pour lui faire un IRM. Autre examen indispensable, lui aussi, fait sous anesthésie générale et enfin celui de la prochaine visite. C’est celle terrible prévue pour une énucléation de l’œil gauche. Unique solution pour sauver Bébé-enfant.

     

    Je savais presque tout. Je pouvais deviner le reste. Nous avons échangé quelques mots en compagnie de Papa-gentil et de Passager toujours aussi bienveillant en face d’eux.

     

    Puis j’ai tenu par discrétion et conscient de mon impuissance à me retirer doucement de cette conversation pendant laquelle, Bébé-enfant trottinait, presque libre, entre nous dans le couloir.

     

    J’ai refermé les yeux et j’ai pensé à mille « choses » en souhaitant que ce bébé ait droit à une très belle vie malgré ce coup si dur et que ce cancer ne l’en prive jamais. Maman-aimable toujours souriante et confiante m’avait précisé que Bébé-enfant ne voyait déjà plus rien avec son œil gauche. Le nerf optique était déjà détruit par ce cancer. La perte de son œil, si dramatique pouvait-elle être, ne serait pas pour lui et au moins pas… plus handicapante et lui sauverait la vie… Là, j’ai compris que tous leurs sourires étaient tristes, infiniment tristes et ceux de Papa-gentil surtout…

     

    J’étais à nouveaux derrière mes yeux fermés depuis un moment. Tout d’un coup, j’ai senti un petit coup tout doux contre mon épaule. Bébé-enfant était là, debout sur le siège libre entre sa maman et moi. Il me regardait en souriant. Nous avons fait la « conversation ». Il riait, il jouait avec les veilleuses qu’il allumait et éteignait en riant toujours… J’ai rassuré Maman-aimable souriante. Il ne me dérangeait pas du tout… Nous avons été Bébé-enfant et moi les meilleurs amis du Monde pendant quelques minutes. Puis, il est reparti sur les genoux de Papa-gentil pour découvrir les images d’un magazine, lovait dans sa compagnie protectrice.

     

    Metz : j’ai quitté ce TGV Est alors que Bébé-enfant, Maman-aimable et Papa-gentil eux poursuivaient leur voyage jusqu’à Thionville.

     

    J’ai formulé tous mes vœux de succès pour cette prochaine opération. J’ai formulé mes vœux les plus sincères d’une très belle vie pour eux trois, très vite...

     

    J’ai encore formulé un « bonne chance à vous trois » et surtout à lui en montrant Bébé-enfant presque endormi dans les bras de Papa-gentil.

     

    Je me suis engagé dans le couloir vers la sortie en emportant le très beau sourire de Maman-aimable et de Papa-gentil…

     

    Je sais que je ne vais pas oublier cette rencontre exceptionnelle en même temps que triste. Je sais que je vais vivre sans jamais plus rien savoir du devenir de ce merveilleux Bébé-enfant.

     

    Un soir pendant un énième retour sur Metz, un petit bout d’homme, heureux dans sa vie, il y est entouré d’amour et d’avenir, dans l’ignorance d’être menacé par une odieuse et injuste maladie, m’a offert ses plus beaux sourires d'enfant. Son regard était pétillant de malice. Il l’a fait grâce à deux grands yeux ouverts sur la vie.

     

    C'était... il y a un an…


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  • 6 objets du passé 1 20 01 2010





    Ces objets nous étaient familiers lorsqu’enfants ou adolescents nous étions…

     

    Nous avons nombreux grandi dans les années 50 ou 60…

    Nous avons forcément côtoyé nombre de ces objets pendant notre jeunesse…

    Découvrez ou redécouvrons quelques objets mythiques qui ont accompagné notre enfance ou notre adolescence…  

     

    Le verre Duralex.

     

    Depuis la seconde moitié des années 40 jusqu’à nos jours, des milliers d’écoliers ont déjeuné et déjeunent à la cantine en buvant dans ce verre gigogne de Duralex.

    Ce verre remporte un franc succès dans les années 60 et sera même récompensé par un spot publicitaire à sa gloire.

    Dans les années 70, le verre gigogne de Duralex se vend même dans 120 pays !

    Le saviez-vous ? Comme de nombreux enfants, vous vous êtes sûrement amusé(e) à lire votre âge dans le fond de votre verre...

    En réalité, ce nombre correspond au numéro du moule dans lequel le verre a été fondu. Il en existe seulement 48.

    Ainsi, par exemple, si vous découvrez le numéro 63 au fond de votre verre, c’est qu’il ne s’agit pas d’un Duralex !

     

     

    Les Mistrals Gagnants.

     

    Complètement disparus aujourd’hui, les Mistrals Gagnants avaient pourtant les faveurs des enfants et adolescents des années 60.

    Le nom ne vous dit peut-être rien, mais vous avez déjà forcément goûté à cette petite poudre sucrée et acidulée déposée dans un sachet, et qu’il fallait aspirer avec une paille de réglisse.

    En ouvrant l’emballage, l’enfant découvrait alors si son sachet était perdant et gagnant. Dans ce dernier cas, il pouvait obtenir un nouveau sachet de poudre gratuitement !

    En 1985, le chanteur français Renaud en a fait le titre d’une chanson, restée comme l’une de ses plus belles compositions.

     

    Le magazine Tout l'Univers.

     

    A partir de 1961, les enfants de 6 à 14 ans peuvent acquérir le magazine "Tout l’Univers", une revue de vulgarisation scientifique, dont chaque numéro constituait une partie d’une grande encyclopédie.

    Les numéros étaient assemblés en les insérant dans des reliures spéciales.

    Les Tout l'Univers ont également été édités en collection reliée "rouge et or" qui a figuré en bonne place dans bien des bibliothèques familiales...

    Le savez-vous ? Hachette a repris en janvier 2009 l'édition de fascicules "Tout l'Univers" ! Plus d'infos sur la collection Tout l'Univers 2009 sur le site des éditions Hachette

     

    Les bouteilles consignées.

     

    Tous les jeunes des années 50 et 60 ont vu sur la table du déjeuner ou du dîner cette fameuse bouteille de vin étoilée... et la plupart ont dû rapporter à la consigne les bouteilles une fois vides !

    Les étoiles, qui entouraient le goulot, permettaient en effet d'identifier les bouteilles acceptées à la consigne. Lorsque la bouteille était ramenée, elle était remboursée et réutilisée.

     

    Le roman photo.

     

    Les premiers romans photos français apparaissent en 1949, mais c’est bien dans les années 50 que ces romans illustrés connaissent un énorme succès, avec de nombreuses publications telles que "Nous deux", "Festival" ou encore "Confidences" et "Atout cœur". Jusqu’alors, il n’existait que des romans dessinés.

    Les couvertures des magazines de romans photos resteront pourtant dessinées jusqu’en 1964 : cette année-là, la première couverture photo apparaît, à l’occasion d’un roman photo consacré à... Johnny Hallyday !

     

    Pour ses jeunes lectrices, souvent peu instruites et d’un milieu modeste, le roman photo des années 50 ne devait pas présenter de sexe, de politique ou de violence, et devait se terminer par un happy-end !

     

     

    La revue SLC / Salut les Copains.

     

    En 1962, les jeunes Français découvrent la revue "SLC / Salut les Copains", qui fait suite au succès de l’émission éponyme diffusée à l’antenne de la radio Europe 1 depuis 1959.

     

    La revue mettait en avant les grandes stars de la génération "yé-yé" : Johnny Hallyday, Sheila, Françoise Hardy, Jacques Dutronc… Le magazine avait d’ailleurs réussi l’exploit de réaliser une photographie de couverture regroupant tous les chanteurs idolâtrés de l’époque.

     

    Le savez-vous ? Revendu, puis réédité simplement  sous "Salut", le magazine pour ados a cessé de paraître totalement en 2006.



    Bandeau poursuivre 50 articles passé 30 01 2010



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  • MP QUESTION A... 11 01 11 mp 13 57

     

     

     

      

    Dis, la foi : pourquoi n’habites-tu pas toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, alors que ceux qui te possèdent se sentent plus sereins, plus rassurés, plus résistants, plus courageux et se savent sur le chemin vers un Dieu : pourquoi ?

     

     

     

     

    MP QUESTION A... mp 13 57 05 01 2011 Bannière 1

     

     

     

     

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  • photo-drapeau-tunisie

     

     

     

     

    Nous sommes devant leurs images

    Nous sommes témoins d’un naufrage

    S’en va un chef contesté dans les rues

    A le mettre en fuite un peuple est parvenu

    En France de loin nous sommes solidaires

    Une nation met fin à un insupportable arbitraire

    Nous sommes au bord de leur révolution du jasmin

    Dans ses villes les serviteurs du régime sont clandestins

    Enfin un évènement salutaire pour un pays entier se déroule

    Les profiteurs d’un pouvoir détesté sont mis à mal par les foules

    Une nation se bat pour réintégrer liberté dignité légitimité et avenir

    Courage et bonne chance Tunisie dans ce futur que tu viens d’obtenir

     

     

    Photo : Source / Internet.

     

     

     

     

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  • MP QUESTION A... 11 01 11 mp 13 57

     

       

     

     

    Dis, la guerre : pourquoi continues-tu à sévir alors qu’au delà de toutes les vies que tu as ravagées, de tous les destins que tu as brisés, de toutes ces populations et peuples que tu as assassinés, de tous ces pays que tu as détruits, de toutes ces économies que tu as bouleversées ou anéanties, la paix l’emporte sur toi, mais sans ces millions de morts que tu sacrifies depuis que l’humanité existe : pourquoi ?

     

    Au fait la guerre, je te déteste !

     

     

     

     

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