• Bancs publiques à Metz 1 57mp13 2010

      

     

     

     

    - Tu as parlé à ta mère ?

    - Oui !

    - Tu l’as rassurée ?

    - Oui !

    - Tu lui as dit quoi ?

    - Que tu étais arrivé hier !

    - C'est bien !

    - Que nous sommes logés par une association pour sans-papier !

    - Tu lui as dit ?

    - Oui : et elle m’a demandé comment était la chambre ?

    - Tu lui as répondu quoi ?

    - Très lumineuse, très bien aérée, qu’elle donne sur une rue tranquille !

    - C’est bien !

    - Qu’on s’y repose très bien en toute sécurité !

    - C’est bien !

    - Tu lui a demandé des nouvelles de ma mère ?

    - Oui !

    - C’est bien !

    - Ta mère te remercie !

    - De quoi ?

    - Des 300 euros et d’être resté au village une quinzaine de jours !

    - C’est le gouvernement d’ici qu’elle doit remercier.

    - Tu veux rester sur ce banc ?

    - Oui !

    - C’est vrai que tu viens de faire le voyage en sens contraire !

    - Oui : je suis fatigué, c’est crevant !

    - J’en reviens pas : Bucarest Metz en moins de dix jours !

    - Oui !

    - J’y réfléchis !

    - A quoi ?

    - Faire comme toi : me faire embarquer pour encaisser les 300 euros !

    - Bonne idée !

    - Les porter à ma mère pour mes frères et sœurs !

    - C’est bien !

    - Rester un moment au village, profiter des copains et revenir comme toi !

    - C’est bien !

    - Oui : je réfléchis de plus en plus !

    - C’est bien : en attendant là je veux dormir !

    - Ok : je laisse la fenêtre ouverte ?

    - Oui !

     

     

     

     

    Bancs publiques à Metz 3 57mp13 2010

     

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    12 commentaires
  • MP-Raconter-partager-la-terre-07-09.jpg




     

    Que personne ne reproche plus jamais à quelqu'un :

    d’être dans la lune…

    Pendant qu'il y est :

    cela soulage la Terre…

    Pendant qu'il y est :

    il émet moins de carbone…

    Marc de Metz...


    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    12 commentaires
  • MP-Besoin-d-en-parler-07-09.jpg

     

     

     

     

    L’avenir serait malmené

    La fin du labeur serait éloignée

    Un système brutal serait imposé

    La vie au travail deviendrait illimitée

    Les femmes seraient les sacrifiées

    Ignorées seraient mille pénibilités

    Aucune opposition ne serait tolérée

    Aucun syndicat ne serait écouté

    L’opposition serait dénoncée

    Les sondages seraient ignorés

    Les chiffres seraient manipulés

    Les opposants seraient dénoncés

    Les débats seraient stérilisés

    Même notre rue serait muselée

    Le front du refus serait vilipendé

    L’avenir des travailleurs serait gagé

    Salariés épuisés seront pensionnés

     

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    16 commentaires




  •  

     

     

    On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre...

     

    Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.

     

    On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.

    On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite...

     

    La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent. Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce? La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.

     

    Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.

     

    Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer,' La Vraie Vie ! 'Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer.

     

    Et alors la vie allait commencer ! Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie. Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur.

     

    Le bonheur est le chemin.

     

    Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore : quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps et, que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.

     

    Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.

     

    LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !

     

    Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux. Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

     

    La source de ce texte est inconnue, il apporte de la chance à qui le transmet…



     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    32 commentaires
  •  

    L'indispensable pour « survivre » en Alsace…

     

    Ce qu'il vous faut ABSOLUMENT savoir si vous deviez avoir envie de visiter l'Alsace (« Elsass » en alsacien - prononcer « el-sosss »).

     

    IMPORTANT : mon département d’adoption LA MOSELLE est limitrophe de l’Alsace. N’a-t-on pas presque dit dans le passé : « Vous n’aurez pas L’alsace et la Moselle ! » Je vous indique en grisé tout ce qui fait que les mosellans sont très très proches des alsaciens... dans leur façon de vivre et surtout de manger et de boire !

     

    L'Alsacien est généralement doué pour les langues. Il est au moins trilingue. Il parle l'alsacien, sa langue maternelle, le français, qu'il apprend à l'école maternelle, et l'allemand, qu'il apprend soit au collège ou à la télé, car ses parents ne regardent qu'ARD, ZDF et SWF3 (TV allemandes). Lorsqu'il parle français il est pourvu d'un très fort accent (dont il a souvent très honte).

     

    A Mulhouse, il a aussi la possibilité d'apprendre le turc.

     

    L'Alsacien est plein de qualité. Il est travailleur comme un Allemand, économe comme un Suisse et fêtard comme un français. Il est bien moins susceptible qu'un corse (sauf quand on le traite d'allemand) et bien moins buté qu'un breton, à quelques exceptions prêt…

     

    Le folklore est germanique. L'habit traditionnel de l'alsacienne (coiffe) est typique et bien connue.

    La musique traditionnelle s'appelle la « houm-pa-pa musssik » (au secours !).

    On ne peut l'apprécier qu'après la 17ème tournée d'amer-bière.

     

    Les principales villes sont ; Strasbourg au nord (prononcer « chtrooosss-bourk »), capitale de l'Europe (mais certainement pas de l'Alsace !).

    Colmar au centre (prononcer « col-meur ») et Mulhouse au sud, (prononcer « Mul-Huuu-sa » en alsacien).

     

    Après avoir été gauloise, germaine, romaine, re-germaine, allemande, autrichienne (pour le Haut-Rhin), suisse (pour Mulhouse), française, prussienne, re-française et re-allemande, l'Alsace est aujourd'hui française. La langue officielle est le français. Le français est surtout d'usage dans les villes.

    A la campagne il est d'usage de parler l'alsacien.

     

    La législation y est particulière (Concordat). L'alsacien (qui est très pieux) bénéficie de 2 jours fériés supplémentaires (le Vendredi Saint et la Saint-Étienne), les curés sont payés par l'état et les soins sont remboursés à 90% par la sécu. Dans certains petits villages, il arrive que le curé dise encore la messe traditionnelle : en français, allemand, et latin (faut savoir être patient. on en apprécie que mieux l'amer-bière qui s'en suit !).

     

    Les courses pour le week-end se font AVANT samedi après-midi à 16h00, car le dimanche, hormis les pâtisseries (qui ne vendent pas de pain), les fleuristes et les églises, tout est fermé, TOUT !

    Et retenez bien qu'en prime, la plupart des petits commerces sont aussi fermés le lundi !

     

    Les patronymes sont pour la plupart allemands pour les noms de famille (Meyer, Weber, Schmitt, etc. et  français pour le prénom.

     

    En Alsace les saucisses de Strasbourg s'appellent des viennoises.

     

    C'est le seul endroit avec la Moselle où vous pourrez acheter du Melflor (vinaigre alsacien exclusif, à base de miel). C'est le seul endroit où l'on consomme allègrement du raifort wasabi alsacien de couleur blanchâtre), idéal pour la viande de pot au feu (attention ça déchire !). Le bretzel (prononcer « brad-chtol ».

     

    La prononciation de l'alsacien est très particulière.

    Par exemple les noms des villes et villages : Illzach se dit « él-dsi », Pfastatt se dit « pfocht », Ensisheim se dit « an-sa », Dornach se dit « dourni », Wittenheim se dit « véteuna », etc…

     

    Ressources et produits locaux

     

    Le vin (les vins), dont les meilleurs sont produits dans le Haut-Rhin et qui sont surtout consommés dans les Winstub (prononcer « vine-chtoub ») du 67, et la bière, dont les meilleures sont produites dans le Bas-Rhin et qui sont surtout consommées dans les Wirdschaft (prononcer « vérd-choft ») du Haut-Rhin (toujours la logique alsacienne).

     

    La sauchkraut (ou choucroute, prononcer « suuur-grut ») que l'on déguste le dimanche en famille dans toute l'Alsace. La meilleure est la choucroute nouvelle (à partir de septembre).

     

    Le beck offe (ou four du boulanger, prononcer « bèk-ooofa » que l'on déguste le dimanche dans les familles bas-rhinoises, les dimanches où il n'y a pas de choucroute.

     

    Les flame kuchen (ou tartes flambées, prononcer « floma-kuara »), à déguster entre amis, exclusivement dans une winstub de Strasbourg ou au nord de Strasbourg et exclusivement avec les doigts (si le restaurateur tente de vous fournir des couverts, c'est un usurpateur !...ou alors vous vous êtes trompés et vous êtes dans une pizzeria !).

     

    La charcuterie, dont le metwurst (ou saucisse à tartiner, prononcer « mèt-vourcht »), le leberwurst (ou saucisse de foie, prononcer « laveur-vourcht »), le landjaeger (ou gendarme, prononcer « lond-yageur »), etc.

     

    Les kebabs (exclusivement à Mulhouse, vraiment excellents).

     

    Le munster (exclusivement à Munster). Attention aux odeurs, en comparaison les fromages corses sentent la rose.

     

    La carpe frites (exclusivement dans le Sundgau), le fish & chips alsacien, beignets de carpe, servis avec des frittes, de la salade verte (au Melflor), et un stock de mayonnaise. Cela nécessite un dégraissage au schnaps (quetsches ou framboises de préférence).

     

    Les leber knepfle (quenelles de foie : prononcer «laveur-knèpfla »).

    Le sauch leberle (foie sauté sauce madère : prononcer «suuur-laveurla »).

    Les fleisch schnecke (littéralement escargot de viande, prononcer « flaïch-chnaka ») que l'on prépare avec les restes de viande et de bouillon de pot au feu.

     

    Le vol-au-vent mit selbst gemachten nudeln (vol au vent avec nouilles maison, prononcer « volovan-mét-salbcht-gmorta-nuuutla »).

     

    Les tartes : la zwibele weie (tarte à l'oignon, prononcer « tsévala-vaaaïa »), la « rubarb weie » (tarte à la rubarbe, prononcer « ubarp-vaaaïa »), la zweschke weie (tarte aux quetsches, prononcer « dzwatchka-vaaaïa »).

     

    Le Melflor.

     

    Les mauricettes (sur Mulhouse-Dornach) un sandwich alsacien exclusif.

     

    Le kugelhopf (prononcer « kuuu-geul-houpf ») brioche alsacienne à la forme typique. Spécialité des maîtresses de maison alsacienne, qui remplace avantageusement le pain le dimanche matin.

     

    L'amer (prononcer « aaa-mèr », pour préparer l'amer-bière).

     

    Les eaux minérales, excellentes et très utiles pour aider l'organisme à éliminer les excès (Nessel, Carola, Lisbeth, Soultzmatt, Watwiller).

     

    Les schnaps, alcools blancs à base de fruits (prononcer « chnobs »). Il en existe tout une palette. A utiliser quand l'eau minérale n'y suffit plus. Peuvent accessoirement servir d'allume barbecue.

     

    Le vacherin glacé, désert à la légèreté typiquement alsacienne, qu'on vous proposera dans tout bon restaurant..

     

    Mots et expressions de base à savoir

     

    Les chiffres (pour commander les amer-bières ou pour compter les points au tarot) : 1 « aï » - 2 « dswaï » - 3 « drèï » - 4 « fi-ar » - 5 « fén » - 6 « sèx » (?!) ? 7 « sé-veun-a » - 8 « ort » - 9 « niiin » - 10 « sééén » - 11 « èèèlf » - 12 « tsweulf » - 13 « driii-tsé » - 14 « fi-ar-tsé » etc…

     

    Bonjour : « pou-chourrr » ou « so-lu » (sauf à Mulhouse où l'on dit « sa-lam-a-leï-coum »).

    Au revoir : « o-tié » ou « so-lu ».

    Merci : « mèr-si » merci beaucoup : « mèr-si-fiiil-moools » (ne jamais dire « danke zehr »).

    Bien ou bon : « priii-ma ».

    Beau : « chééén ».

    Oui : « ya » ou « yooo ».

    Non : « naaaï » ou « è-è » ou « yooo-naaaï ».

    S'il vous plait : « hérch-duuu ».

    Pardon / excusez moi : « hop-laaa ».

    Ca suffit : « yets-langts » ou « holtch-bol » ou « holtch-yet-sa ».

    Français : « fran-séééch », un Français « a-fran-sooos », les Français « dval-cha », la France : « fron-grir ».

    Allemand : « ditch », un Allemand « a-chvop », les Allemands « d-chvooova », l'Allemagne : « ditch-lond » ou « chvo-va-lond ».

    Suisse : « chvits », un Suisse « a-chvi-tseur » ou « a-booos-leur », les Suisses « d-chvi-tseur », la Suisse « d-chvits ».

    Argent : « galt », pognon : « gluuu-veus ».
    Monnaie : « mé-ns ».

    Cher : « diiir », trop cher : « d-stiiir ».

    Donne : « géb », prend : « ném ».

    Je : « ér », moi : « mér », mien : « min-s ».

    Tu : « duuu », toi : « duuu », tien : « din-s ».

    Il : « aaar », sien : « sin-s ».

    Homme : « mon », femme : « froï » ou « viiib ».
    Enfant « kén-t ».

    Aller : « gééé ».

    Faire : « mor ».

    Venir : « kou-ma ».

    Plein : « fol ».

    Essence : « bèn-siiin », gasoil : « ka-soual ».

    Munster : « mén-chteur », fromage « kaaas ».
    Cumin « mo-ta-ké-ma ».

    Maison : « hus », village : « dorf », ville : « chtot ».

    Dedans : « i-na », dehors : « u-sa ».

    Eau : « vo-seur », vin : « viii ».
    Bière : « bi-ar », lait : « mé-leur ».

    Pain : « brooot » beurre : « bou-teur ».
    Confiture : « koum-fi-tuuur ».

    Police : « chon-tor-meu-riii », pompier : « boum-bié ».

    Hopital : « kron-ka-hus », médecin : « dok-teur ».

     

    Avec tout ça vous êtes parés et autonomes pour une merveilleuse immersion en Alsace pour une journée ou pour la vie...

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    34 commentaires
  • MP-Pas-envie-de-me-censurer-07-09.jpg

     

     

     

     

     

    J'ai reçu, pas messagerie ce qui serait un dialogue entre Colbert et Mazarin…

     

    Colbert :

     

    Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou ?

     

    Mazarin :

     

    Quand on est un simple mortel, bien sûr, dès qu’on est couvert de dettes, on va en prison !

    Mais l’Etat… l’Etat, lui, c’est différent !

    On ne peut pas jeter l’Etat en prison !

    Alors, il continue, il creuse la dette !

    Tous les Etats font ça !

     

    Colbert :

     

    Ah oui ?

    Vous croyez ?

    Cependant, il nous faut de l’argent !

    Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

     

    Mazarin :

     

    On en crée d’autres !

     

    Colbert :

     

    Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’’ils ne le sont déjà.

     

    Mazarin :

     

    Oui, c’est impossible !

     

    Colbert :

     

    Alors, les riches ?

     

    Mazarin :

     

    Les riches, non plus !

    Ils ne dépenseraient plus !

    Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres !

     

    Colbert :

     

    Alors, comment fait-on ?

     

    Mazarin :

     

    Il y a quantité de gens qui sont entre les deux : ni pauvres, ni riches !

    Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres !

    C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus !

    Ceux là : plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser !

    C’est un réservoir inépuisable !

     

    Extrait du « Diable Rouge ", c'était il y a quatre siècles...

     

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    22 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique