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    Mes enfants

    Vos enfants ne sont pas vos enfants

    Ils sont les fils et les filles

    De l’appel de la vie à elle-même.

    Ils viennent à travers vous, mais non de vous,

    Et bien qu’ils soient en vous

    Ils ne vous appartiennent pas.

    Je raconte

    Si je devais avoir jamais oublié cela

    Avoir ignoré ce que dit là Khalil Gibran

    Je sais que depuis longtemps je serais mort

    Je suis sauvé de ne jamais avoir eu sur mes filles

    Qu’exigence de réciprocité en amour et respect

    Je sais ne les avoir jamais privé de leur libre-arbitre

    Je sais les avoir souvent mise en garde en adolescence

    Que notre famille n’existerait que par notre volonté à tous

    A savoir a vouloir la faire vivre dans le respect et l’amour

    Dans la patience, la vérité, le souci des autres

    Dans l’exigence de savoir respecter ses membres

    Pour aimer les aimer et être aimé par eux

    L’exemple de nos familles éclatées

    Me semblait leur avoir appris déjà

    Qu’une famille ne se construit pas

    Si ces membres sont malheureux

    Je raconte

    Vintg-six ans de paternité partagés avec mes deux enfants

    Passés à ne jamais les laisser penser que selon ma pensée

    Passés à les accompagner dans leur vie en construction

    En leur affirmant que m’aimer ne me faisait pas modèle

    Leur imposant que savoir répondre à leurs questions

    Ne les feraient jamais pas même une seule fois

    Vivre par ma bouche leur prochaine vie d’adulte

    Je me savais imparfait dans mes sentiments

    Me sachant n’avoir eu de légitimité en famille

    Je leur en ai donné par le cœur et la raison

    Je me sais n’avoir commis qu’une erreur

    Elle est irréparable je l’assumerai à vie

    L’exigence sociale religieuse de leur mère

    M’aura à leur cœur désigné paria

    Dans leur vie de femmes

    Sans place pour ma vie

    Sans place pour nous

    Sans place pour moi

    Mes filles racontent

    Avoir été heureuses avec moi

    Avoir eu de la chance d’être aimées

    Avoir jamais été honteuses de leur père

    Avoir été heureuses de m’avoir eu pour père

    Avoir été fières de m’avoir eu moi comme papa

    Avoir eu en moi le plus solidaire de leur parents

    Avoir aimé notre relation d’amour et de complicité

    Avoir apprécié que je les laisse apprendre la vie

    Avoir adoré leurs Noëls, anniversaires, vacances

    Avoir eu réponses à leurs interrogations d’enfants

    Avoir respecté leur mépris envers ma famille

    Avoir jamais été abusées par ma pensée

    Avoir eu la colère autorisée

    Avoir vécu respectées

    Je raconte

    Ce qu’elles m’imposent

    Depuis dix ans

    Depuis six ans

    Me libère moi

    J’accepte

    Aujourd’hui

    D’être enfin

    Que bafoué

    Que Rejeté

    Qu’éloigné

    Qu’absent

    Que renié

    Que loin

    Qu’ici

    Je signe

    Marc, Metz 2008

    Marc, jamais un enfant

    Marc, plus jamais père

    Marc, là dans ses vies

    Marc, apaisé / heureux


    C'est mon amie Violette qui m'a envoyé le poème de
    Kahlil GIBRAN
    Je vous propose de le découvrir en utilisant le lien suivant.
    Veuillez alors juste cliquer sur cette photo...



     

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  • Nous passons par belles semaines d’automne

    Ici pas assez de froid pour les rendre monotones

    Metz est en des couleurs que la nature lui redonne

    Chaque journée y rend l’été de plus en plus aphone

    Dans nos matins le froid à autre saison nous abonne

    Le soleil dans nos ciels se fait de l’été passé pale icône

    Nos pas crissent comme l’aiguille du vieux gramophone

    Au bout de nos jours une lumière douce nos vies griffonne

    Nous vivons dans des mois entrés en amitié avec l’automne

    En Lorraine automne est chemin vers des Noëls qui rayonnent

     

     

     

     

    Sur une photo de Bernard prise dans le village de Vaux en Moselle



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  • Au bout d’une nuit où un homme vit son rêve

    Il débarque dans une journée qui encore le lève

    Je n’en suis pas sûr qu’elle lui offre douce trêve

    Car au bout du nouveau jour il aura même rêve

     

    C’est la très belle prière d’un homme qui veut

    Quelques suppliques pour lui devenir heureux

    Au bout de nuits dans des songes langoureux

    Dans un jour prochain un amour fait pour deux


     

    Ce texte m'a été inspiré par un poème d'André
    André est aussi Architecte d'intercoeurs poète

    Merci l'ami de m'avoir donné à écrire ces mots




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  • Une année en sordides trente et un an

    Au bout de mes forces j’étais dans bilan


    Je m'y suis alors offert saveur de la mort

    Je n’ai jamais ressenti qu’un seul remord


    Celui d’avoir été de ma conclusion privé

    J’ai eu un jour un autre âge jamais oublié


    Je suis voyageur dans une vie suivante

    Nostalgie dans mes bagages troublante


    Croisière en quatre escales en pays suicide

    Au port du retour je vis en regrets lucides


    Je me suis laisser faire horrible trentaine

    Je m’accorde droit de vie en cinquantaine


    Si vie imposée depuis en habits cicatrices

    Mort volontaire n’y est plus unique actrice


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  • Sans vous j’ai appris à aimer vivre

    Au-delà de mes espérances

    Vivre même sans plus rien savoir de vous

    Silence total sur votre vie

    Vous qui n’êtes devenues qu’enfants-papiers

    Jamais oubli de vos prénoms

    Papiers officiels qui me font rester votre père

    Papiers pour vous doivent être odieux

     

     

    Père je suis maintenant qu’en mots certifiés

    Exigences administratives incontournables

    Certifiés en parenté malgré votre absence

    Désolé de m’imposer dans filiation

    Absence que nulle loi ne contournera plus

    Loi qui siée à votre refus de moi

    Plus rien de vous j’attends de jamais savoir

    Trop de silence a étouffé ce besoin

     

     

    Savoir votre vie serait cruel pour moi aujourd’hui

    Je m’y devine qu’en étranger

    Aujourd’hui c’est là au bout de milliers d’hier avant-hier

    Je fais autre compte pour des demain sans vous

    Hier n’est pour moi que lorsque j’étais aimé et respecté

    Bonheur de l’avoir été pendant dizaines d’années

    Respecté je ne le suis plus depuis trop logues années

    Vous enfants ne m’aviez jamais donné à douter

     

     

    Années en souffrances puis en renoncement de vous

    Renoncement délivrance de mon attente

    Vous n’êtes mes enfants qu’en mots sur des papiers

    Papiers sur lesquels j’ai toujours deux enfants

    Papiers qui eux ne me renient pas encore comme père

    Etrange de m’y savoir être encore père

    Père d’un vide je me sais et je m’accepte définitivement

    Je fais maintenant l’économie d’une attente sans fin

     

     

    Définitivement privé de vos vies sans aucune raison

    Je ne me sais toujours pas être mauvais père

    Raison je l’ai acquise au fil du temps passé depuis vous

    J’ai vie qui me raconte n’être pas déméritant de vous

    Vous sans père a été choix blessant et humiliant pour moi

    Sentiments que j’ai fini par décroiser de ma vie

    Moi qu’en certitude de ne jamais avoir mérité votre absence

    Cette certitude me permet de vivre sans tourments

     

     

    Absence insupportablement absurde avant de devenir habitude

    Habitude qui me permet de ne jamais plus souffrir

    Habitude de ne plus être père j’ai sans l’avoir voulu jamais

    Jamais est pour moi vous concernant est mot futur

    Jamais aucune de vous ne me remettra en souffrances inutiles

    J’ai accepté de ne plus vous mériter et cela me protège

    Inutiles seraient autres tentatives de revenir me blesser dans ma vie

    Je vous fais ainsi grâce de prétendre me leurrer encore

     

     

    Vie apaisée au bout d’un apprentissage de paria dans votre amour

    Enfants un parent peut être heureux hors votre vie

    Amour bafoué qui vous fait n’être plus que des enfants-papiers

    Cela ne n’y peux rien contre c’est la loi

    Papiers qui ne bruissent jamais plus d’aucune émotion pour moi

    Sourire aux lèvres j’arrive à y inscrire notre filiation

    Moi j’ai appris à ne vous aimer que lorsque vous m’aimiez avant

    D’aucun souvenir d’avant vous ne me dépouillez




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  • Je me suis laissé dire

    que de ces croyances

    il ne faut point médire

    elles sont prévoyances

     

    Je me suis laissé raconter

    ce qui porte bonheur

    pour alors éviter

    ce qui porte malheur

     

    Je me suis laissé lire

    ces mots que tu montres

    pour en garder souvenir

    et ne faire mauvaise rencontre

     

    En œuvre je me vais aller mettre cela

    parapluie fermé bouquet muguet de mai

    fer à cheval usagé trèfle trouvé là-bas

    miroir intact chat noir éloigné à jamais


    Mots inspirés par un bel article de Nettoue
    Celui-ci est en lien sous la photo
    vous pourez lire ses mots
    Après un clic tout doux

     

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