-
Par Marc de Metz le 24 Octobre 2009 à 16:48
Mes enfants
Vos enfants ne sont pas vos enfants
Ils sont les fils et les filles
De l’appel de la vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous, mais non de vous,
Et bien qu’ils soient en vous
Ils ne vous appartiennent pas.
Je raconte
Si je devais avoir jamais oublié cela
Avoir ignoré ce que dit là Khalil Gibran
Je sais que depuis longtemps je serais mort
Je suis sauvé de ne jamais avoir eu sur mes filles
Qu’exigence de réciprocité en amour et respect
Je sais ne les avoir jamais privé de leur libre-arbitre
Je sais les avoir souvent mise en garde en adolescence
Que notre famille n’existerait que par notre volonté à tous
A savoir a vouloir la faire vivre dans le respect et l’amour
Dans la patience, la vérité, le souci des autres
Dans l’exigence de savoir respecter ses membres
Pour aimer les aimer et être aimé par eux
L’exemple de nos familles éclatées
Me semblait leur avoir appris déjà
Qu’une famille ne se construit pas
Si ces membres sont malheureux
Je raconte
Vintg-six ans de paternité partagés avec mes deux enfants
Passés à ne jamais les laisser penser que selon ma pensée
Passés à les accompagner dans leur vie en construction
En leur affirmant que m’aimer ne me faisait pas modèle
Leur imposant que savoir répondre à leurs questions
Ne les feraient jamais pas même une seule fois
Vivre par ma bouche leur prochaine vie d’adulte
Je me savais imparfait dans mes sentiments
Me sachant n’avoir eu de légitimité en famille
Je leur en ai donné par le cœur et la raison
Je me sais n’avoir commis qu’une erreur
Elle est irréparable je l’assumerai à vie
L’exigence sociale religieuse de leur mère
M’aura à leur cœur désigné paria
Dans leur vie de femmes
Sans place pour ma vie
Sans place pour nous
Sans place pour moi
Mes filles racontent
Avoir été heureuses avec moi
Avoir eu de la chance d’être aimées
Avoir jamais été honteuses de leur père
Avoir été heureuses de m’avoir eu pour père
Avoir été fières de m’avoir eu moi comme papa
Avoir eu en moi le plus solidaire de leur parents
Avoir aimé notre relation d’amour et de complicité
Avoir apprécié que je les laisse apprendre la vie
Avoir adoré leurs Noëls, anniversaires, vacances
Avoir eu réponses à leurs interrogations d’enfants
Avoir respecté leur mépris envers ma famille
Avoir jamais été abusées par ma pensée
Avoir eu la colère autorisée
Avoir vécu respectées
Je raconte
Ce qu’elles m’imposent
Depuis dix ans
Depuis six ans
Me libère moi
J’accepte
Aujourd’hui
D’être enfin
Que bafoué
Que Rejeté
Qu’éloigné
Qu’absent
Que renié
Que loin
Qu’ici
Je signe
Marc, Metz 2008
Marc, jamais un enfant
Marc, plus jamais père
Marc, là dans ses vies
Marc, apaisé / heureux
C'est mon amie Violette qui m'a envoyé le poème de
Kahlil GIBRAN
Je vous propose de le découvrir en utilisant le lien suivant.
Veuillez alors juste cliquer sur cette photo...
14 commentaires -
Par Marc de Metz le 22 Octobre 2009 à 17:51
Nous passons par belles semaines d’automne
Ici pas assez de froid pour les rendre monotones
Metz est en des couleurs que la nature lui redonne
Chaque journée y rend l’été de plus en plus aphone
Dans nos matins le froid à autre saison nous abonne
Le soleil dans nos ciels se fait de l’été passé pale icône
Nos pas crissent comme l’aiguille du vieux gramophone
Au bout de nos jours une lumière douce nos vies griffonne
Nous vivons dans des mois entrés en amitié avec l’automne
En Lorraine automne est chemin vers des Noëls qui rayonnent
Sur une photo de Bernard prise dans le village de Vaux en Moselle
16 commentaires -
Par Marc de Metz le 20 Octobre 2009 à 18:27
Au bout d’une nuit où un homme vit son rêve
Il débarque dans une journée qui encore le lève
Je n’en suis pas sûr qu’elle lui offre douce trêve
Car au bout du nouveau jour il aura même rêve
C’est la très belle prière d’un homme qui veut
Quelques suppliques pour lui devenir heureux
Au bout de nuits dans des songes langoureux
Dans un jour prochain un amour fait pour deux
Ce texte m'a été inspiré par un poème d'André
André est aussi Architecte d'intercoeurs poèteMerci l'ami de m'avoir donné à écrire ces mots
10 commentaires -
Par Marc de Metz le 12 Octobre 2009 à 16:48
Une année en sordides trente et un an
Au bout de mes forces j’étais dans bilan
Je m'y suis alors offert saveur de la mortJe n’ai jamais ressenti qu’un seul remord
Celui d’avoir été de ma conclusion privéJ’ai eu un jour un autre âge jamais oublié
Je suis voyageur dans une vie suivanteNostalgie dans mes bagages troublante
Croisière en quatre escales en pays suicideAu port du retour je vis en regrets lucides
Je me suis laisser faire horrible trentaineJe m’accorde droit de vie en cinquantaine
Si vie imposée depuis en habits cicatricesMort volontaire n’y est plus unique actrice
16 commentaires -
Par Marc de Metz le 10 Octobre 2009 à 17:00
Sans vous j’ai appris à aimer vivre
Au-delà de mes espérances
Vivre même sans plus rien savoir de vous
Silence total sur votre vie
Vous qui n’êtes devenues qu’enfants-papiers
Jamais oubli de vos prénoms
Papiers officiels qui me font rester votre père
Papiers pour vous doivent être odieux
Père je suis maintenant qu’en mots certifiés
Exigences administratives incontournables
Certifiés en parenté malgré votre absence
Désolé de m’imposer dans filiation
Absence que nulle loi ne contournera plus
Loi qui siée à votre refus de moi
Plus rien de vous j’attends de jamais savoir
Trop de silence a étouffé ce besoin
Savoir votre vie serait cruel pour moi aujourd’hui
Je m’y devine qu’en étranger
Aujourd’hui c’est là au bout de milliers d’hier avant-hier
Je fais autre compte pour des demain sans vous
Hier n’est pour moi que lorsque j’étais aimé et respecté
Bonheur de l’avoir été pendant dizaines d’années
Respecté je ne le suis plus depuis trop logues années
Vous enfants ne m’aviez jamais donné à douter
Années en souffrances puis en renoncement de vous
Renoncement délivrance de mon attente
Vous n’êtes mes enfants qu’en mots sur des papiers
Papiers sur lesquels j’ai toujours deux enfants
Papiers qui eux ne me renient pas encore comme père
Etrange de m’y savoir être encore père
Père d’un vide je me sais et je m’accepte définitivement
Je fais maintenant l’économie d’une attente sans fin
Définitivement privé de vos vies sans aucune raison
Je ne me sais toujours pas être mauvais père
Raison je l’ai acquise au fil du temps passé depuis vous
J’ai vie qui me raconte n’être pas déméritant de vous
Vous sans père a été choix blessant et humiliant pour moi
Sentiments que j’ai fini par décroiser de ma vie
Moi qu’en certitude de ne jamais avoir mérité votre absence
Cette certitude me permet de vivre sans tourments
Absence insupportablement absurde avant de devenir habitude
Habitude qui me permet de ne jamais plus souffrir
Habitude de ne plus être père j’ai sans l’avoir voulu jamais
Jamais est pour moi vous concernant est mot futur
Jamais aucune de vous ne me remettra en souffrances inutiles
J’ai accepté de ne plus vous mériter et cela me protège
Inutiles seraient autres tentatives de revenir me blesser dans ma vie
Je vous fais ainsi grâce de prétendre me leurrer encore
Vie apaisée au bout d’un apprentissage de paria dans votre amour
Enfants un parent peut être heureux hors votre vie
Amour bafoué qui vous fait n’être plus que des enfants-papiers
Cela ne n’y peux rien contre c’est la loi
Papiers qui ne bruissent jamais plus d’aucune émotion pour moi
Sourire aux lèvres j’arrive à y inscrire notre filiation
Moi j’ai appris à ne vous aimer que lorsque vous m’aimiez avant
D’aucun souvenir d’avant vous ne me dépouillez
12 commentaires -
Par Marc de Metz le 7 Octobre 2009 à 18:44
Je me suis laissé direque de ces croyances
il ne faut point médire
elles sont prévoyances
Je me suis laissé raconter
ce qui porte bonheur
pour alors éviter
ce qui porte malheur
Je me suis laissé lire
ces mots que tu montres
pour en garder souvenir
et ne faire mauvaise rencontre
En œuvre je me vais aller mettre cela
parapluie fermé bouquet muguet de mai
fer à cheval usagé trèfle trouvé là-bas
miroir intact chat noir éloigné à jamais
Mots inspirés par un bel article de Nettoue
Celui-ci est en lien sous la photo
vous pourez lire ses mots
Après un clic tout doux
14 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique