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Par Marc de Metz le 21 Janvier 2010 à 17:24
A vous amis souvent en lecture de mes maux racontés
Explications en demeure de vous apporter j’ai envie
Je vous livre ces mots affirmés en contraires inventoriés
Homme sage je reste même homme rejeté dans son infini
A ces années violentées et définitivement compostées
Elles me gardaient captif d'une mémoire initiée et secrète
Je devais rétrocéder un passé trop composé et saturé
Me rendre acteur d'une vie acceptée devenue concrète
J'avais des souffrances en auréole et des bonheurs encavés
Je suis de moi l’auditeur permanent confidentiel et ultime
Rescapé d'un passé sarcophage jusque là jamais apaisé
De n'avoir point été énoncé dans un écrit journal intime
Passé en torchis de sentiments définitivement calfeutrés
Obscur chantier d'une maturité délocalisée dans mes peurs
Moments d'une vie amorcée puis dans la douleur basculée
Sans nul autre tord que de n'avoir pas su être l'un des leurs
Pleurs étouffés haine quantifiée refus d'être par eux muselé
Heures en écoute de moi avant de ces souffrances m’absoudre
Paria dans cette vie en maison de famille je m'y savais rejeté
Miséreux de survivre à tout instant sans jamais en découdre
Mois semaines jours heures en écriture à vous offrir en pâture
Vendre mon âme serait là un indécent obstacle à notre amitié
Ecrire en sérénité car en vécu apaisé caviardé de ses ratures
En bordure de mes souffrances je déclame fort une vie aimée
Unique chronologie de mes renoncements celle de ma maturité
Morceaux de vie seulement contraints entre absence et silence
Années en attente vaine d’un retour dans mes droits d’aimer
Délivrance acquise et affirmée malgré je le sais son indécence
Homme et calendrier de ces vies enfin amputées de la mienne
Père privé de ses rêves mais homme avec lui-même réconcilié
Aucun autre gestion des sentiments d’avant qui me détiennent
Je me sais moi en trop tard d’espérance de retrouver ceux aimés
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Par Marc de Metz le 19 Janvier 2010 à 16:37
Septembre je suis chez eux bouleversé je pleureIls sont présents tous témoins et aussi acteurs
Sommes dans notre vie en famille heureuse unie
Ce soir là pourtant pulvérisée brutalement ma vie
Hurlements d’une mère contre ma seule présence
Mère crie père se dresse en combat de sa violence
Frère aîné soudain partagé entre sourire et stupeur
Une enfant fille princesse me regarde c’est ma sœur
Nul mot ne sort de moi j’ai la tête écrasée par la peur
Affreuses minutes que je sais en gestation de malheur
Prise de conscience odieuse de me savoir plus aimé
La honte d’être fils me vêt d’habits hideux imposés
Je suis seul accablé dans ma chambre je pleure
Je suis prisonnier de la mise à mort de mon cœur
Quinze ans je veux contre l’absurde entrer en guerre
Seul j’appréhende mon devenir abimé le cœur amer
Définitive rupture sans pardon possible s’impose à moi
Je me découvre affairé en révolte sous leur propre toit
Soirée en bascule entre respect-amour et profond mépris
Amour pour eux j’ai fait alors le deuil au bout de leurs cris
Années d’après en cascade de brimades violentes
Rebelle dans ces années vécues en crises permanentes
Solitaire je m’y suis dépouillé de mon amour pour eux
J’entrais dans un drame eux deux s’y trouvaient heureux
Un homme au bout de sa vie pour l’éternité repose en terre
D’autres pleurs que les miens sont versés pour ce père
Deuil pour moi accompli au fond de mes quarante années
Cinquante-cinq ans est âge apaisé en souffrances oubliées
Passé révolu d’une vie heureuse assassinée par parents
Victime d’une maltraitance verbale proférée en cris déments
Perte à jamais avérée de ce qui me faisait être fils heureux
Mon père vient de mourir sans que j’en sois malheureux
« Mon père vient de mourir sans que j’en sois malheureux… ». Mon père est mort depuis un an et je n’ai pas oublié cette date. Je n’ai au bout de cette année rien à changer dans mes mots. Certitude est mienne ce matin au fond d'une première année sans lui et j’écris aujourd'hui : « Mon père n’est plus vivant sans que j’en sois malheureux ». Depuis septembre 1968 lui et moi avons cessé de nous aimer en même temps que ma mère et moi avons cessé de nous aimer. J'avais alors quatorze ans et j'ignorais que ma vie venait d'être définitivement bouleversée et qu'elle se passerait en Lorraine pendant que ma famille elle vivrait en Provence...
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Par Marc de Metz le 7 Janvier 2010 à 16:56
Je suis heureuxJ’écrisJe parle avec mon clavierJe me raconteJe partageJe découvreJe …On m’écritOn me parle par un clavierOn se raconteOn partage avec moiOn me découvreOn …J’apprends des viesJ’apprends des maladiesJ’apprends des bonheursJ’apprends des malheursJ’apprends des déceptionsJ’apprends des …On se litOn se décrypteOn se découvreOn s’apprendOn souritOn rit aussiOn se taquineOn …D’autres sont fortsD’autres sont douésD’autres sont créatifsD’autres sont pessimistesD’autres sont sensiblesD’autres sont vivantsD’autres sont écorchésD’autres sont rejetésD’autres sont amusantsD’autres sont joyeuxD’autres sont malheureuxD’autres sont optimistesD’autres sont …
OUI je suis heureuxOUI j’écrisOUI je parle avec mon clavierOUI je me raconteOUI je partageOUI je découvreOUI …Merci à vous…
Merci à toi…
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Par Marc de Metz le 28 Décembre 2009 à 17:12
Aucune famille autour de ce déjà passé Noël
Pas l’ombre d’un d’une relié à moi par le sang
Pourtant les heures en réveillon furent belles
Entourées d’amis dans le rejet de mes avants
Point de Noël partagé avec mes deux enfants
Aucun cadeau de filles à faire en choix délicat
Heureux Noël dans un temps mis en paravent
De mon côté la peine ne m’impose aucun dictat
Amitié précieuse en moments heureux pour moi
Noël ne me raconte que le désamour des miens
Ma vie les relègue entre parenthèses sans émoi
Vide d’eux d’elles apprivoisé en sérénité me tient
J’ai eu le cœur attablé avec des amis chaleureux
L’esprit loin dans des Noëls en beaux souvenirs
Chaque instant partagé cette nuit m’a fait heureux
Merci à vous compagnons joyeux de ces plaisirs
Chanceux je me sais être de vivre en belles amitiés
D’autres seront seuls dans autre nuit de réveillon
Tristes heures solitaires dans des heures isolées
Je pense à vous dans un partage de vos émotions
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Par Marc de Metz le 13 Décembre 2009 à 17:12
Petit papa Noël Metz pour toi aime se mettre en Noël
Je peux là ne te montrer que le notre ici dans ma ville
Période pour les sages enfants de notre ville faste
Je t’invite dans l’ambiance de notre cité parée de magie
Dans ces jours joyeux je te montre le Noël en cours
Proposant à vous ceux loin de Metz d'en faire le votre
Pour vous permettre de chez vous notre Noël parcourir
Metz a ouvert ses marchés de Noël pour se faire belle
Décembre lorrain nous met ici qu'en jours très particuliers
Nos commerçants fragilisés redoutent un bilan néfaste
Tous nous portons en nous d’autres Noëls avec nostalgie
Une année est passée et un nouveau Noël est de retour
Je le souhaite escale heureuse dans la morosité des nôtres
Pour réussir à nous fabriquer encore merveilleux souvenirs
Metz, le marché de Noël de la place Saint-Louis avec Cathy et Laurent nos amis du Terrier des renards...
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Par Marc de Metz le 13 Décembre 2009 à 07:33
A MetzS’il n’est point d’urgence d’en présenter preuve
Je parle affection complice avec Fuxa et Fuxy En ce jour beau je fais cadeau
Photo volée au raz de leur balcon
Invitée à être là message d’amitié
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