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    Janvier en Metz, depuis jadis dans un hiver lorrain, est à la moitié des mauvais mois
    Période lendemain dans nos cœurs, de souvenirs festifs d’illuminations et de cadeaux
    Heures de début d’année trop souvent débordantes de nos voeux d’espoir ou de désarroi
    Matins réveillés dans une  nuit trop noire avant que le froid de nos corps se fasse bourreau
     
    Routes et autres chemins d’en ville, travestis de neige et verglas alors nous espèrent
    Ruissellent nos parapluies protecteurs des pleurs d’un ciel en instance de soleil
    Nos façades engourdies flirtent avec des froids venus d’outre ville que rien ne tempère  
    Vagabondages courageux dans nos jours d’hiver à la recherche de glacées merveilles
     
    Janvier en Metz nous basculent d’un décembre achevé en fêtes à des jours trop sages
    Vie diurne rapidement acquittée pour vite dans des chez-nous pouvoir nous retrouver
    Soirée partagée avec famille et amis venus d’évidence que pour n’être que de passage
    Heures courtes d’après journées font nos soirée trop étriquées pour tardivement y traîner
     
    Moments de vies urbaines tassés dans le fond de lourds manteaux par le givre vernissés
    Hivers d’antan inscrits dans nos mémoires comme moins que celui en cours frigorifiés
    Pas prudemment mesurés pour apprivoiser les trottoirs piégés de glace par le froid vissé
    Rencontres très abrégées au virage des rues désertées par une vie sociale alors mortifiée

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    Aujourd’hui en église sous des voutes

    Recueillement bruissant de tristesse

    Vitraux laiteux devant fond de nuages lourds

    Habits deuil accessoirisés de regards humides

    Amie pleure son père aimé depuis l’enfance

    Décembre abimé par fin d’une vie précieuse

    Fêtes basculées odieusement dans peine

    Janvier commence un repos éternel

    Larmes enneigées de blanc échappées de toi

    Terre lorraine devenue en mois d’hiver sépulcre

    Vie italienne avec France pour dernière demeure

    Heures au cœur de tes profondes souffrances

    Apprentissage d’un vide douloureux permanent

    Vie abrégée trop vite pour toi et pour toujours

    Epreuve en besoin de temps pour l’adoucir

    Amie en absence d’un père nous pensons à toi

    Mettre ces mots en condoléances me peine

    Te savoir dans bouleversements me trouble

    Jour en estrade d’adieux pour un père

    Le rideau de scène tombe doucement

    Eglise vide en instance d’autres sacrements

    Cœur tien de ton père jamais ne se videra

    Souvenirs dans lumière de vos jours heureux

    Aujourd’hui en église tu as dis adieu papa

    Puisse notre amitié desserrer ta peine

     

    A toi Claudine…
    Lundi 5 janvier 2009

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  • En mots je dépose ces vœux

    Bonne à vous année

    Nouvelle bonne année à nous

    Bonne à vous santé

    Verbiage traditionnel heureux

    Bonne à vous solidarité

    Emotions que j’écris pour vous

    Bonne à vous fraternité

     

    Ultime jours de cette année dernière

    Bonne année sans malheur

    Temps invité à ne servir que d’adieux

    Bonne année sans douleur

    Douze mois sont remisés en arrière

    Bonne année sans rancœur

    Janvier arrive en souhaits radieux

    Bonne année sans horreur

     

    L’année en arrivée se souhaite belle

    Bonne année sans solitude

    Embrassades pour sceller vœux partagés

    Bonne année sans drame

    L’amour s’invite en promesse perpétuelle

    Bonne année sans rupture

    Nuit sertie de nostalgie des jours passés

    Bonne année sans docteur

     

    Trêve dans nos soucis et inquiétudes

    Bonne année sans désespoir

    Cœurs enjoués en heures complices

    Bonne année sans tristesse

    Pensées vers vous ce jour en solitude

    Bonne année sans souffrance

    Nouvel ne s’aime dans aucune avarice

    Bonne et joyeuse année à nous

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    J’écris depuis onze mois entre les lettres A et E d’un clavier

    Je fabrique des mots pour me mettre avec vous en amitié

    Contraint dans du temps je fais parfois à la vitesse épervier

    Temps alors volé à vie amours amis dans heures suppliciés

     

    Ami alors en écriture je sais l’être pour beaucoup devenu

    Emotions partagées bien moins virtuelles que supposées

    Mots réfléchis choisis envoyés vers l’autre jamais entrevu

    Prisonnier involontaire je suis dans des destins racontés

     

    Comptable attendri bouleversé blessé par la souffrance

    Je devine entre des mots des vides remplis de malheurs

    Lecteur je suis de vies rarement en cours de délivrance

    Mon moi me met dans vos maux alors le cœur en labeur

     

    J’aime ces écritures belles même dans des mots déchirés

    Habillé de solitude je suis en voyage dans d’autres vies

    J’aime ces heures troubles invité dans vos vies chavirées

    C’est en apnée dans votre douleur que la mienne je dévie

     

    J’écris depuis onze mois entre les lettres S et E d’un clavier

    J’usine des phrases pour me mettre avec vous en solidarité

    Quand mon temps je trouve je fais à la vitesse du caravanier

    Temps alors consacré à toi à lui à vous à eux en seule amitié

     

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    Journée de fin de vie pour Alaska compagne de vos
    vies

    Océan de tristesse dans une trop pénible épreuve pour
    vous

    Vie abrégée pour rendre à votre amie dignité dans fin de
    douleurs

    Moments vécus en soulagement- tristesse d’absence
    organisée


     

    Ces heures là vous sont chemin désorienté imposé sans
    devis

    Océan de sentiments contradictoires que vous subissez
    vous

    Lorsqu’au jour d’une vie écourtée par amour vous vivez un
    malheur

    Sans plus devoir redouter de transformer votre égoïsme en culpabilité


     

    Oubli d’avoir trouvé dans son regard lourd une fin de vie sans plus d’envie

    Alaska chienne amie dans cette vie par vous accompagnée en son bout

    Au temps maintenant libéré de tes souffrances avec comme
    voleurs

    D’une vie très abîmée nous en compagnie desquels tu as été entourée


     

    Affection pour toi compagne de joies de moments partagés
    ravis

    Océan d’affection de présence de complicité mises bout à
    bout

    Au moment de t’accorder de partir hors nos vies sans
    déshonneur

    Il nous appartient de te rendre ta liberté après t’avoir
    délivrée

     

     

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