-
Par Marc de Metz le 29 Janvier 2009 à 17:49
Aucune famille autour de mon bientôt Noël
Pas l’ombre d’un d’une relié à moi par le sang
Pourtant les heures en réveillon seront belles
Entourées d’amis dans le rejet de mes avants
Point de Noël partagé avec mes deux enfants
Aucun cadeau de filles à faire en choix délicat
Heureux pourtant le temps s’est mis en paravent
De mon côté la peine ne m’impose aucun dictat
Amitié précieuse en moments heureux pour moi
Noël ne me raconte que le désamour des miens
Ma vie les relègue entre parenthèses sans émoi
Vide d’eux d’elles apprivoisé en sérénité me tient
Le cœur au bord d’une tablée d’amis chaleureux
L’esprit loin dans des Noëls en beaux souvenirs
Chaque instant partagé cette nuit me fera heureux
Merci compagnons joyeux de plaisirs en avenir
Chanceux je me sais l'être de vivre en amitié
D’autres seront seuls dans cette nuit de réveillon
Tristes heures solitaires dans des heures isolées
Je pense à vous dans un partage vos émotions
14 commentaires -
Par Marc de Metz le 28 Janvier 2009 à 16:54
Septembre je suis chez eux bouleversé je pleure
Ils sont présents tous témoins et aussi acteurs
Sommes dans notre vie en famille heureuse unie
Ce soir là pourtant pulvérisée brutalement ma vie
Hurlements d’une mère contre ma seule présence
Mère crie père se dresse en combat de sa violence
Frère aîné soudain partagé entre sourire et stupeur
Une enfant fille princesse me regarde c’est ma sœur
Nul mot ne sort de moi j’ai la tête écrasée par la peur
Affreuses minutes que je sais en gestation de malheur
Prise de conscience odieuse de me savoir plus aimé
La honte d’être fils me vêt d’habits hideux imposés
Je suis seul accablé dans ma chambre je pleure
Je suis prisonnier de la mise à mort de mon cœur
Quinze ans je veux contre l’absurde entrer en guerre
Seul j’appréhende mon devenir abimé le cœur amer
Définitive rupture sans pardon possible s’impose à moi
Je me découvre affairé en révolte sous leur propre toit
Soirée en bascule entre respect-amour et profond mépris
Amour pour eux j’ai fait alors le deuil au bout de ces cris
Années d’après en cascade de brimades violentes
Rebelle dans ces années vécues en crises permanentes
Solitaire je m’y suis dépouillé de mon amour pour eux
J’entrais dans un drame eux deux s’y trouvaient heureux
Un homme au bout de sa vie pour l’éternité repose en terre
D’autres pleurs que les miens sont versés pour ce père
Deuil pour moi accompli au fond de mes quarante années
Cinquante-cinq ans est âge apaisé en souffrances oubliées
Passé révolu d’une vie heureuse assassinée par parents
Victime d’une maltraitance verbale proférée en cris déments
Perte à jamais avérée de ce qui me faisait être fils heureux
Mon père vient de mourir sans que j’en sois malheureux
Leur père1918 / 2009
Mon père
1953 / 1968
Leur mère
1916 / 1985
Ma mère
1953 / 1968
12 commentaires -
Par Marc de Metz le 26 Janvier 2009 à 16:18
Un homme je vous le dis vient de perdre son père
Perte sans aucune douleur pour lui aujourd’hui
Un homme vit un deuil inventorié sans être amer
Enfant depuis longtemps spolié de son amour pour lui
Dans ces heures de peine pour d’autres il ne pleure pas
Autres peines et pleurs étaient dans sa vie les siens
Homme de trop loin maintenant en nouvelles de là-bas
Père absent dans quarante années en dix mille quotidiens
Dans ses bagages vers cette mort pas de place pour larmes
Un enfant abimé par son père ne pleure plus adulte devenu
Ses renoncements sont devenus terrible redoutable arme
Un jour pour lui en fin d’une relation destructrice est venu
Voyage vers une sœur et un frère eux devenus orphelins
Route empruntée sans possibilité de partager leur désarroi
Cet homme lui a déjà perdu son père dans passé enfantin
Triste certitude là de n’être pas même victime d’un émoi
Un homme s’en va au devant des siens eux bouleversés
Déjà enfant il a été privé du bonheur d’aimer son père
Pour d’autres dans sa famille un deuil a commencé
Depuis quarante ans il vivait ces émotions à l’envers
Etrange réalité que celle de se savoir là sans souffrance
Le cœur en écritoire de trop de chapitres destructeurs
Un homme se promet de taire au siens sa délivrance
Formelle intention de rester indifférent à leur malheur
Un homme sans père avant eux est requis par sa fratrie
Je suis incertain sur le devenir de sa présence parmi eux
Comment rester unis sans partager un chagrin infini
Je suis homme dans ce deuil sans y être malheureux
32 commentaires -
Par Marc de Metz le 24 Janvier 2009 à 16:29
En soleil de fêtes ce jour en Metz la glaciale
Pâques ici sans invite d’un rendez-vous familial
Heures devenues sans autre propos que nous
Enfants absents en refus de nos besoins d’eux
Etranges sentiments que ceux là en mon cœur
Père tenu hors portée de mes enfants adultes
Absence et mise à sac d’amour pour mes filles
Jours semaines mois années sans être le père
Jours bousculés mais jamais le laisser paraître
Moments dépassés d’apprentissages d’oublis
S’accepter imparfait pour avaler d’être détesté
Nuits bascule entre hier et demain sans elles
Navré de cette vie sans plus aucune paternité
Rassuré de mes jours jamais vidés de mes vies
Etonné de n’être désaimer que de mes enfants
Saturé de n’être indigne que dans mes familles
Familles chez vous je me sais être sans place
Place sacrifiée sur l’autel de valeurs sociales
Présence interdite dans votre familial spectacle
Sachez bien que j’en forcerai jamais votre loi
Sans vous j’ai amour amitié urbanité complicité
Place j’ai encore dans des maisons et vies amies
Ma présence est souhaitée dans d’autres vies
Sachez bien que je n’en céderai jamais ma place
8 commentaires -
Par Marc de Metz le 19 Janvier 2009 à 16:30
Ce que je peux être malheureux l’hiver
Car par des températures de Laponie
C’est ma voiture qui la pauvre subit le pire
Ce véhicule est dans cet état en ce moment
Cette saleté est triste tribu payé à la glace
Celle qui tombe en pluies que verglacées
Celle qui tapisse nos itinéraires urbains
C’est affreux car impensable de la laver
Ce sel répandu pour que nous roulions
C’est le plus incontournable problème ici
Ce que je peux être malheureux l’hiver
Ce drame se joue en nuit trop glaciales
Celles durant lesquelles ma voiture grelotte
Cet hiver est vraiment terrible pour ma voiture
Cela ne me semble qu’être pourtant dérisoire
Car hommes femmes et enfants eux souffrent
Ce janvier est dans des températures polaires
Ces vies sont alors en complications de survie
C’est vers eux que vont mes pensées et je souffre
Car pendant que je suis solidaire dans ces mots ici
Ces gens là
Eux sont là
En danger de mort
12 commentaires -
Par Marc de Metz le 11 Janvier 2009 à 16:21
Intense cette année dans des milliers de mots
Mots joyeux tristes tendres rudes solidaires
Solidaires heures en panache d’amitié vraies
Vraies raisons de vous dire un immense merci
Merci d’être là au bout de mes mots en offrande
Offrande mises en lumière par votre présence
Présence traduite en mots venus de vos cœurs
Cœurs au centre de l’architecture de nos rencontres
Rencontres dans nos vies croisées sur nos blogs
Blogs parmi les vôtres Vivre nos vies à Metz
Metz ville en beauté partagée avec vous tous
Tous et toutes je vous aime dans vos différences
Différences apprises au détour de nos échanges
Echanges écrits en jours et nuits en votre compagnie
Compagnie aimée appréciée chahutée racontée
Racontée ma joie ma peine mon espoir
Espoir retrouvé dans cette année intense
Intense par vos exceptionnelles personnalités
Personnalités dont j’aime la belle diversité
Diversité qui me fait avec vous être heureux
Sans vous rien de tout cela n’aurait eu la même résonnance
Résonnance heureuse pour moi dans ce premier anniversaire
Anniversaire en clôture d’une première année dans nos mots
Mots miens là mis en ligne pour vous dire à toutes et tous
MERCI
14 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique