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    Y
    eux fermés
    pour seul inventaire de souvenirs
    Vagabondage
    invite à se jouer du temps passé
    Envie de partir
    en arrière sans présent démunir
    Besoin d’aller loin
    pour chercher ce toi muselé
    Obstacles là
    souvent défraîchis par ton devenir
    Rires étouffés
    aux seuils de tourments détournés
    Depuis ces jours
    vécus avant que seul y revenir
    Pour ne m’en ramener
    de l’inventaire qu’apaisé
    J’emporte alors
    mon passé en berceau d’avenir
    Avant de me découvrir
    y être que par moi invité
    Insondables chemins
    parcourus sans me mentir
    Au tribunal de mes affaires
    jamais inventoriées
    Pour cause de refus
    de ne jamais plus me punir
    Yeux fermés
    aussi pour me faire du futur l’allié
    D’une vie dont
    les fondations je dois me rebâtir
    Après de mes erreurs
    faire une lecture appliquée
    Pour n’avoir plus jamais
    de ma vie à me dédire


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    Point n’est rare que dames hirondelles

    Sur un fil haut se posent en escales belles

    Point n’est rare que sous des cieux rebelles

    Se reposent tendres dames tourterelles

     

    Point n’est rare qu’en ciel trop bousculé

    Un vol bruyant d’étourneaux soit admiré

    Point n’est rare qu’en horizon illimité

    Le ciel soit espace vaste de belle liberté

     

    Souvent le ciel se grime de nuages irréels

    Point n’est rare qu’il soit délicate dentelle

    Que des goélands y jouent en ribambelles

    Dans ciel par le soleil festonné d’étincelles

     

    Il n’est dans ces instants qu’infinie sérénité

    Dans vie du ciel nous ne sommes qu’invités

    Du sol nous émerveiller il est à vie autorisé

    Point n’est à dire que le ciel doit être protégé


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  • MP-Ma-po-sie-mes--crits-07-09.jpg

     

     

     

     

    Comme toi j’entre dans mai

    Mai est mois doux pour moi

    Moi je le veux être l’ami de l’été

    L’été s’y dessine en lumière

     

    Lumière aimée en jours longs

    Longs mois de froid oubliés

    Oubliés matins couleurs grises

    Grises sont nuances d’hiver

     

    D’hiver parfois mai est nuancé

    Nuancé dans ciels capricieux

    Capricieux peut être printemps

    Printemps alors en grand écart

     

    Ecart entre été et hiver impoli

    Impoli celui qui se sait pas partir

    Partir pour que mai soit doux

    Doux avant été brulant redouté

     

    Redouté car la nature y souffre

    Souffre accablée de chaleur

    Chaleur assoiffant la nature

    Nature elle qu’en envie d’eau

     

    Eau est l’alliée d’autres jours

    Jours en plus tard en automne

    Automne est mois loin de mai

    Mai est mois doux pour moi

     

    Moi je le veux être l’ami de tous

    Tous nous aimons vivre en mai

    Mai est mois beau quand soleil

    Soleil seul sait faire printemps

     

     

      

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    D
    ans la Forêt

    Parmi la bruyère

    Sous le couvert du bois

    Après le long hiver

    Se dégèle un étang

    Son eau est des plus sales

    Mais les oiseaux y boivent

    En traversant le val

    Fleuri par le printemps

    Quand le soleil perce

    On peut en voir le fond

    Car l’eau il la traverse

    Mais que trop rarement

    Ainsi dans la forêt

    Sous le haut plafond vert

    Tout au long de l’été

    Stagne l’eau de l’étang

     

     

    Marc, écrit à Metz le 12 mars 1971

     

     

     

     

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  • Cinq heures nuit tronquée

    Lever avancé par défaut

    Sommeil acquitté déjà

    Lumière allumée

    Envie urinée

    Café avalé

    Cigarette allumée

    Vitres noires de nuit

    Silence lourd autour

    Je suis maître de mes heures

    Clandestin dans ce jour

    Encore dormi ici à Metz

    Cannelle m’aime trop

    Elle vautre sa nuit écourtée

    Entre clavier et moi

    Présence encombrante

    Pourtant que j’aime

     

    Six heures nuit écourtée

    Doigts effleurant clavier

    Pour ne pas tuer le silence

    Qu’il lui faut pour dormir

    Mot de passe renseigné

    Accès à vos vies

    Je vais dire bonjour à Ecureuil bleu 

    Autre café à nouveau avalé

    Je vous lis en silence

    Je vous écris en silence

    Je fume en silence

    Je vous découvre en silence

    Cannelle redort sur notre lit

    Compagne de sommeil de lui

     

    Sept heures lueurs de jour

    Plongé dans vos textes

    Indiscrétion fascinée

    Je lis vos commentaires

    Cigarette allumée

    J’ouvre au fil des mots

    Je veux savoir qui est Echecs

    Signataire chez Hévie
    Bonheur de lire d’autres mots

    De me trouver proche de vous
    Besoin de vous le dire

    Heureux de l’avoir su faire

     

    Huit heures un jours doux est là

    Il est caresse sur nos vitres

    Bruit programmé pour le réveiller

    Lui travaille les samedis pas moi

    Bonjour du matin d’un autre jour

    Je lui réponds il s’en va à son café

    Son envie est aussi urinée

    Lui bouge s’apprête s’active

    Lui a un contrat à remplir

    Je quitte mon clavier

    Je le retrouverai après son départ

    Je serai seul à nouveau

    Maître de ces heures à venir

    Cette rupture de ma solitude

    Me raconte que je suis heureux

    De ne pas être seul dans la vie

    C'est un jour en naissance

    Un de ces samedis que j’aime

    Long d’une nuit tronquée

    Court de ces heures à venir

    Déroulées selon mes envies

    Partagées qu’avec moi

    Dans une solitude bienvenue

    Désert de mes obligations

    Paradis de mes libertés

    Moments volés ici aux autres

    Avant de lui le retrouver

    Avant d’eux les retrouver

    Là autre café avec lui

    On fume en silence



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  • Emotions bleues

    Tu m’en offre avec tes mots

    Elles mettent mes sentiments en démo

     

    Sensations bleues

    Tu m’en abreuves avec tes gestes

    Je t’aime dans ces preuves célestes

     

    Flamme bleue

    Elle me trouble dans ton regard

    Je la sais amie de tes égards

     

    A l’âme tu me connais des bleus

    Tu les adoucis car jamais en absence

    J’aime que tu saches briser mon silence

     

    Tu me fabriques une vie dans des bleus

    Cette couleur tu me sais l’aimer

    Tout cela en mots bleus je peux l'avouer

     

     

     

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