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    Marcher dans la ville endormie

    Trainer sous le regard des étoiles

    Rien de ceci ne m’est permis

    A moi qui ai besoin que les mystères se dévoilent

     

    Savoir ce que cachent les ténèbres mystérieuses

    Les ruelles sombres dont on ne me parle jamais

    Ce qu’indique aux hommes la multitude d’enseignes lumineuses

    Qui les invitent à des plaisirs que je ne peux qu’imaginer

     

    Qui répondra à ces questions

    Avant que la vie ne m’entraîne

    Dans le tourbillon de ses désillusions

    Qui me permettra d’assurer un bon départ vers ma vie prochaine

     

    Qui


     

    Ecrit à Nice durant l’été 1968
    L’été de mes quatorze ans
    Retrouvé à Metz par hasard en mars 2009




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    J’aime ces heures en marge de mes journées

    Vies autres oubliées derrière la porte verrouillée

    Moments qu’à mes seuls besoins dédicacés

    Minutes qu’à mes envies enfin consacrées

     

    Esprit en repos de mes préoccupations levées

    Accord trouvé entre mes plaisirs et corvées

    Heures confort dans un doux égoïsme minuté

    Solitude jamais subie mais toujours convoitée

     

    Oubli temporel d’un extérieur toujours partagé

    Emotions diverses entretenues par l’urbanité

    Moments dans les besoins des autres consacrés

    Temps de mes dehors en contraintes travaillées

     

    En bout de mes journées qu’à moi je suis convié

    Affairé en des heures perdues jamais consignées

    En esprit âme cœur par cette récréation libérés

    Je me sais aimer aller vers une prochaine soirée

     

    J’aime ces heures bienvenues en courte durée

    Moments jamais redouté dans ce temps calculé

    Plaisir enfantin dans ma vie jamais subie isolée

    Luxe de me savoir maître de ces heures aimées

     

    Oui j’aime ces heures que par moi accompagnées

    Oui je me les consacre qu’en plénitude fabriquée

    Oui je n’oublie pas que d’autres y sont enfermés

    Oui dans des mêmes heures par eux détestées

     

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    Je me satisfais dans des amours là passées

    Dans celui encore en cours d’improvisation

    N’avoir jamais été un ennemi de cette fidélité

    Ne l’avoir jamais aussi exigée afin de l’aimer

     

    Comme préambule à mes amour partagées

    Comme devant lui être qu’arraché de force

    Comme obstacle en aval d’un amour vécu

    Comme une exigence en réponse à sienne

    Comme assassine à impérieuse confiance

    Comme ciment à une vie en sa compagnie

     

    Je me satisfais dans mon amour en cours

    N’avoir jamais été chantre de la fidélité

    N’avoir jamais été son ami inconditionnel

    Ne lui avoir jamais permis de m’asphyxier

     

     

    Car j’ai appris à ne pas la vouloir que devoir

    Car j’ai refusé de ne l’imposer qu’en diktats

    Car elle n’est que réponse à celle de l’autre

    Car elle leurre celui qui aime dans les doutes

    Car elle épuise dans des habitudes que serviles

    Car elle est ennemie de la confiance accordée

     

    Je me satisfais d’avoir donné à ce mot fidélité

    Un sens qui m’autorise n’être jamais victime

    La fidélité est pour moi un tacite entendement

    Duquel nul autre ne doit douter de sa véracité





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  • Combien de diurnes ou nocturnes émotions

    Combien de solitaires ou partagées sensations

    Combien de superbes surprises ou déceptions

     

    Dans centaines d’affiches vieilles en perdition

    Dans ce témoignage d’une culture en ébullition

    Dans ces papiers témoins de mille animations

     

    L’épaisseur de ces papiers en fait belle addition

    La précision du résultat se mesure en passion

    Strasbourg ville culturelle fait mon admiration

     






     








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  • Avatar-pens-es-MP-17-07-2009.jpg

     

     

     

     

    Je ne suis plus jamais

    de personne le père

     

    Père hors d’un avant où

    j’étais bienvenu dans un amour partagé

     

    Partagé avec sincérité depuis

    deux naissances dans bonheur complicité respect

     

    Respect bafoué qui m’a désigné

    brutalement d’elles absurdement indigne

     

    Indigne d’être le père pour

    ces enfants devenues adultes

     

    Adultes qu’en besoin jusque-là

    jamais exprimé de m’effacer de leur vie

     

    Vie depuis réapprise par moi

    sans enfant à aimer et de qui être encore m’aimer

     

    M’aimer devenu simplement odieux

    au moment de se vouloir femmes et épouses

     

    Epouses-femmes-enfants entrées

    sans clandestinité en quête d’avenir dans autre famille

     

    Famille étrangère à notre amour

    mais en exigences inventées par elles de mon définitif rejet

     

    Rejet imposé brutalement par

    des sentiments entre nous simplement inversés

     

    Inversés imposés déclarés confirmés

    par une rupture terrible pour m’obliger à me tenir loin

     

    Loin d’elles de leur vie

    de leur avenir de leur présent ailleurs

     

    Ailleurs je ne suis plus l’enfant

    d’un père je ne suis plus même un père

     

    Père renié interdit d’amour

    rejeté j’ai réussi à rester moi

     

    Moi dans vie que j’ai apprise

    à aimer depuis longtemps au cœur d’un vide

     

    Vide imposé par l’absence

    de mes enfants et de leurs enfants

     

    Enfants aimées passionnément

    dans l’ignorance absolue de leur futur mépris

     

    Mépris déclaré inventé imposé

    pour que j’accepte selon leur volonté leur désamour

     

    Désamour là par moi accepté

    au bout de trop d’années déjà passées

     

    Passées dans l’apprentissage

    de mes renoncements de père

     

    Père je ne le suis plus et rien

    ne saurait m’y maintenir en souffrance

     

    Souffrance diluées dans années vécues

    au cœur d’un temps sans mes enfants

     

    Enfants simplement acceptés

    comme ennemies de ma vie

     

    Vie paisible dans l’acceptation

    de n’y être jamais plus le père de personne

     

     

     

     

     

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  • Avatar-Pens-es-29-08-2009.jpg

     

     

     

     

    Je pense

    Donc j’existe

    Envers et contre elles et eux

    Penser quand je suis malheureux

    C’est me priver de forces

    Pour vivre

    Pour être heureux

    Pour aimer la vie

    Pour être aimer par la vie

    Stop

    Fin des pensées tristes

    Elles ne sont que malvenues

    Elles me mettent le cœur en lambeaux

    Ces réflexions sont mes ennemies

    Je me dois

    Je me veux

    Il me faut

    Refuser que le passé stagne dans le présent

    Je pense donc j’existe

    Envers et contre elles et eux

    Dorénavant

    Il me faut

    Je me veux

    Je me dois

    Accepter que lorsque je suis heureux

    C’est là que je me donne des forces

    Pour vivre

    Pour être heureux

    Pour aimer la vie

    Pour être aimer par la vie

    Ces pensées sont les bienvenues

    Elles me mettent le cœur en habits de soirée

    Ces réflexions sont mes amies

    Je laisse enfin le présent libérer le passé

    Je laisse alors le présent m’inviter dans l’avenir

    Je pense donc j’existe

    Envers et contre tous

    Je me préfère heureux

    Libéré

    Serein

    Apaisé

    Joyeux

    Envers et contre elles et eux

     

     

     

     

     

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