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Par Marc de Metz le 25 Août 2011 à 16:53
BUREN expose à Metz. Son exposition fête la première année du Centre Pompidou-Metz (CPM). Elle célèbre aussi les 800 000 visiteurs reçus pendant cette année. C’est un record jamais atteint en France par une institution culturelle ne se trouvant pas dans Paris ou dans la région parisienne.
C’est la troisième galerie du CPM qui héberge deux immenses et fabuleuses installations monumentales occupant la quasi-totalité de son volume long de 80 mètres, haut de 7 mètres et large de 15.
C’est de son extrémité, à 21 mètres de hauteur, qu’il est possible de découvrir un panorama magique de Metz.
Buren a fragmenté l’espace en y invitant le visiteur à vivre, à respirer, à bouger dans ses cabanes éclatées imbriquées. Les couleurs souvent franches et éclatantes s’y démultiplient à l’infini. Les reflets les transforment, les déforment, les projettent sur de fabuleux murs laqués noir. Une caméra propose d’avoir un regard sur la totalité de l’installation et de suivre les déplacements des visiteurs sur un écran.
Puis, par une porte il nous fait pénétrer dans un monde chaviré, éclaté, démultiplié sur Metz, sur un panorama fascinant qui ne lasse encore personne parmi ses amoureux.
Metz vibre dansent, se prélasse, s’étire grâce à ce jeu de miroirs qui la déforme et déforme les silhouettes des visiteurs…
La perception la plus extraordinaire de Metz, c’est celle que crée le mur à l’opposé de l’immense baie vitrée donnant sur la cathédrale et sur le Metz impériale
L’effet est saisissant, presque incompréhensible mais immédiatement fascinant : waouh ! Puis, dès lors que l’on détecte le vrai du reflété à l’infini, l’esprit s’apaise et le regard s’amuse de cette mouvance permanente orchestré par le moindre déplacement. Étrange de n’y entendre que des brides de conversations murmurées, étouffées, comme si la voix elle aussi risquait de se démultiplier à l’infini… Cette fantastique exposition est présentée au public jusqu’au 9 septembre.
23 commentaires -
Par Marc de Metz le 18 Août 2011 à 07:23
Au Centre Pompidou-Metz, pour avoir ce point de vue sur le hall, il faut être accoudé à la rambarde vitrée du 3ème balcon accroché lui à 21 mètres de hauteur.
Il faut alors y avoir accédé par les ascenseurs vitrés ou par les escaliers internes, pour s’y retrouver sous la charpente et pouvoir flirter avec elle de très près.
C’est à partir de chacun des trois paliers, ils desservent chacun chacune des trois galeries d’exposition, que ces balcons sont accessibles. Ils offrent un point de vue exceptionnel sur l’impressionnant hall, sous la surveillance bienveillante d’un surveillant-vigile discret.
Voici le balcon le plus haut. C’est celui de la troisième galerie. Comme les deux autres elle mesure 80 mètres de longueur, a une largeur de 15 mètres et une hauteur de 7 mètres.
Prise du rez-de-chaussée du hall, cette photo montre le deuxième et le troisième balcon. Je vous le dit simplement, leur visite n’est pas à imposer aux plus de douze ans victimes de vertige : eux le détestent alors qu’ils sont eux aussi l’une des plus belles attractions du centre…
Voici le balcon de la deuxième galerie, vu de celui de la troisième. Je n’y avais jamais vu que des visiteurs y prenant des « millions » de photos.
C’était avant que j’y photographie cette sympathique famille acrobatique dans un fantastique show familiale improvisé au milieu de ses rires… Ce spectacle a été un « chef-d’œuvre » de spontanéité joyeuse tant que cette famille heureuse et joueuse ne s’est pas découverte être sous mon objectif… Cela n’a rien changé à sa bonne humeur devenue alors polissonne…
Un clic sur "CPM" pour poursuivre la découverte du Centre Pompidou-Metz…