1929, Paul Klee peint ce tableau « Pfeil im Garten / Flèche dans le jardin ». Il appartient aux collections du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne / Paris.

 

2010, je le découvre « en vrai » dans l’exposition du Centre Pompidou-Metz. Je m’y plonge, à chacune de mes visites, dans une écriture très visuelle et sans limite. Elle y dessine des centaines de « pictogrammes » s’y disputant, sur une modeste surface de 70 cm sur 50.2, l’extraordinaire créativité et la volonté de l’artiste de nous inviter dans un monde imaginaire, dans un théâtre botanique. Je suis passionné par la structure graphique de cette œuvre et je ne cesse d’y faire un voyage intime sans autre limite que le temps que je m’impartis lorsque je suis voyageur dans l’histoire des hommes et de leur monde, immobile devant cette toile. Elle ne se révèle pour moi : jamais dans la totalité de son espace.

 

Ce tableau illustre la pensée visionnaire de cet artiste suisse né à Mûchenbuchsee en 1879 et mort à Locarno en 1940. Paul Klee était passionné par la musique et par les mathématiques.

 

La présence de ce tableau à Metz, me rappelle une exceptionnelle exposition consacrée à ce peintre, vue au Centre Pompidou à Paris. J’ai gardé le souvenir intact de ces émotions jusqu’alors inconnues de moi et ressenties pendant que j’admirais ses œuvres, bouleversé de m’y sentir si en harmonie avec elles. Ce soir là, j’ai su que Paul Klee était définitivement l’un de mes peintres préférés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  

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Je ne peux m’empêcher, lorsque je parcours la Grand Nef du Centre Pompidou-Metz, d’accélérer le pas pour retourner plus vite à la rencontre de ce triptyque époustouflant pour moi qui suis fasciné par le « bleu », ce que je ne cache, ni dans ma vie, ni dans ma peinture, ni sur mon blog. J’aime m’assoir face à cet océan de bleu et me laisser envahir par la magie de cette œuvre.

 

Ce triptyque « Bleu 1, Bleu 2, Bleu 3 », de Joan Miro date de 1961.Il a été magnifiquement restauré pour l'exposition de Metz. Il est ici, affirmé ne devoir plus être présenté au public comme il l’est durant cette première et exceptionnelle exposition du Centre Pompidou-Metz.

 

Quinze années auront été nécessaires au Centre Pompidou de Paris pour les retrouver chez des collectionneurs privés et ensuite réussir à racheter ces toiles éparpillées. Chaque élément de ce triptyque a une dimension de près de 3,50 mètres sur 2,70.

 

Joan Miro a dit : « Ceci est la couleur de mes rêves ». Les trois tableaux bleus doivent être vus comme un seul. Si on les regarde individuellement, ce qu'ils représentent n'est pas réel. Sur les fonds créés subtilement avec différents tons de bleu.

 

Joan Miro a mis dans chacun peu de dessins précis. Ces signes procurent une vibration et un battement de cœur aux tableaux. Ils les ouvrent sur des profondeurs insondables, laissent la liberté au regard et l'attirent dans l'effervescence des trois Bleu, d’une qualité unique,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  

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Je vous invite, pour la suite de la visite de cette exposition. Elle est présentée dans la galerie n° 1, celle au dessus de la Grand Nef. Elle se passe dans différents chapitres d’un voyage initiatique, toujours dans l’univers passionnant et mystérieux du labyrinthe. On peut y découvrir, au travers d’une belle partie des 200 œuvres créées par une partie des 80 artistes exposés jusqu’au 5 mars 2012. De surprenantes installations au cœur desquelles nous sommes invités à nous promener vous permettront de traverser des espaces magiques. De très grands tableaux complètent la richesse et la diversité des œuvres invitées au Centre Pompidou-Metz.

 

La dernière photo est une installation (un bonus) présentée sur le palier de cette galerie n° 1, près de l’escalator. Celle d’avant montre le pont de vue que l’on a sur le parvis des Droits de l’Homme et sur les nouveaux immeubles en train de sortir de terre près du Centre Pompidou.

 

En fin d’article, vous trouverez un lien qui vous permettra de voir ou de revoir les autres photos de cette nouvelle exposition proposée par le Centre Pompidou-Metz. Je peux vous affirmer ne pas vous avoir tout montré dans ces deux articles…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir ou revoir le début de la visite de cette exposition par un clic sur : 

 

Exposition Erre / Variations labyrinthiques / Centre Pompidou-Metz / 1... 

 

 

 

       

   

 

   

 

 

 

 

Ronan et Erwan Bouroullec ont déjà été exposés au Museum od Modern Art de New-York, à L’Art Institute de Chigago, au Centre Pompidou qui est le Musée d’Art Moderne et des Arts Décoratifs de Paris et au Boijmans van Beuningen de Rotterdam.

 

Ils l’ont aussi été au Grand Hornu en Belgique, au Museum of Contemporary Art de Los Angeles, à La Piscine, Musée d’Art et d’Industrie de Roubaix, au Musée Boijmans van Beuningen de Rotterdam, au Design Museum de Londres et encore à la Villa Noailles à Hyères. Ils sont les invités du Centre Pompidou Metz jusqu’au 30 juillet 2012.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

  

  

         

   

 

   

 

 

 

   

Les créations présentées jusqu’en juillet 2012, ont des petits formats lorsqu’elles sont des lampes, de la vaisselle, des éléments de robinetterie de salle de bains, des vases ou des miroirs. D’autres sont de très grandes dimensions comme le sont les cloisons textiles et celles plus organiques qui n’occultent  jamais la lumière de la galerie n° 3 dans laquelle elles sont installées. Les meubles sont eux aussi le résultat d’un travail qui fait appel aux technologies les plus modernes de mise en œuvre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

  

  

         

   

 

   

 

 

 

 

Les grands textiles exposés sont impressionnants. Ils me font penser à ces immenses tentures utilisées pour ajouter du confort dans des pièces trop grandes, trop difficiles à chauffer. Elles sont le fruit d’une réalisation faites par des machines à coudre pilotées par ordinateur. Le résultat tient de la sculpture aérienne. Ces structures textiles d’une grande beauté et d’un modernisme constant procurent une sensation de confort, de calme, de chaleur. C’est ce que j’ai ressenti en les admirant.