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Rêver
De moins d’hiver
De plus de couleurs
De moins de jours gris
De plus de luminosité
De moins de fraîcheur
De plus de douceur
De plus de lumière
De plus de chaleur
Je le fais
Plus en janvier
Moins en juillet
La photo originale est la dernière.
La passerelle des Roches à Metz.
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Il
Il me
Il me faut
Il me faut un
Il me faut un ciel
Il me faut un ciel pour y
Il me faut un ciel pour y écrire
Il me faut un ciel pour y écrire mes
Il me faut un ciel pour y écrire mes peines
Il me faut un ciel pour y écrire mes peines d’enfant
Il me faut un ciel pour y écrire mes peines d’enfant devenu
Il me faut un ciel pour y écrire mes peines d’enfant devenu adulte
Le ciel d’Ardèche est bien trop beau pour que je m’en serve d’écritoire
Ecritoire il l’est avec ses paragraphes raturés qui racontent notre Monde
Monde immense au-delà de mon regard rétréci qui m’interdit de le découvrir
Découvrir qu'ailleurs d’autres que moi cherchent eux aussi à écrire leur histoire
Histoire intime pour ces enfants qui devront eux aussi dépasser les peines infligées
Infligées si cruellement que je leur offre tous les ciels du Monde pour y écrire leurs rêves
Sur une photo de Bernard
Sur une photo de Bernard prise
Sur une photo de Bernard prise au début
Sur une photo de Bernard prise au début de novembre
Sur une photo de Bernard prise au début de novembre en
Sur une photo de Bernard prise au début de novembre en Ardèche
Ces mots pour les enfants en souffrance dans leur vie à travers le Monde
Monde dans lequel il leur sera si difficile d’oublier leurs peines et leurs peurs
Peurs que je les invite à confier à leur ciel pour ne pas avoir à les affronter seuls
Seuls sont aussi trop d’enfants sous ce beau ciel d’Ardèche qui sont en souffrance
Souffrance universelle que celle des enfants privés de leur enfance trop vite trop souvent
Souvent est odieux lorsqu’il concerne ces enfants malheureux et bafoués dans leur famille
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Sur cette première photo, absolument tous les regards sont tournés vers le même point de convergence... Plus un seul enfant n’ose bouger, ils sont tous tétanisés ! Nous sommes tous en train d’écouter une jeune fille chargée de la surveillance de cette partie de la troisième galerie. Elle est en train de remettre de l’ordre, avec une grosse voix surprenante, comme l’aurait fait un maître-nageur au bord d’une piscine, un jour de grande affluence et de grand « n’importe quoi »…
Les enfants se sont calmés : je me suis approché alors d’elle et là elle m’a dit :
- il n’y a que de cette façon que je réussis à les calmer !
Je lui ai répondu, souriant :
- Redoutable et légitime efficacité que la votre !
- Oui bien obligée, je suis contrainte de réagir comme cela. Trop de parents se servent de cette installation comme d’une halte-garderie. Ils y laissent leurs enfants sans surveillance et partent visiter l’expo. Je suis obligée de faire attention car vous le voyez, il y a des touts petits, si ce n’est pas mon travail, ce serait très dangereux de laisser faire les plus grands qui sont trop brutaux lorsqu'ils jouent.
Voici ce qui se passe lorsqu’une magnifique et ludique création des frères Bouroullec est mise à la disposition des visiteurs qui ne doivent qu’enlever leurs chaussures. Je peux convenir qu’elle est une invitation extraordinaire à jouer, à chahuter, à hurler de bonheur... D’identiques ont été installées dans d’autres musées, dans des aéroports. Celle ici à Metz serait une petite installation…
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Escale aimable sur main élégante de femme
Secondes passées dans l’émotion d’un frisson
Flirt sublime silencieux en éphémère beauté
Souffle suspendu pour retenir le papillon bleu
Aucun mouvement d’ailes ne trouble cette union
Le temps n’est compté qu’en battements de cœur
Instant de vie gansé d’un imprévu bonheur
Interlude enchanté entre avant et après
Exquis souvenir d’une rencontre galante
Seul frémissement d’envol brisera la magie
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Juste quelques mots sur une photo
Des mots pour traduire des émotions
Sur une photo en harmonie avec ces mots
Un quinzkû s’écrit toujours avec le cœur
Le quinzkû est une variante de l’haïku et du senryû japonais.C’est un petit texte poétique écrit avec le cœur.
Un quinzkû ne doit pas dépasser quinze syllabes.
Il est toujours écrit sur trois lignes.
Chaque ligne se lit en cinq syllabes.
Il décrit des émotions heureuses ou malheureuses.
Un quinzkû ne s’écrit pas en vers.
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Incontournable est à Metz une visite à la cathédrale Saint-Etienne. Nous l’avons, Mireille du Sablon, Chronique et moi, montrée à Mamoune-Marie d’Angers à qui nous faisons découvrir le centre ville, pendant son premier séjour d’une semaine.
C’est un lieu historique, spirituel, chargé d’émotions, exceptionnel, consacré. Lorsque la musique des grandes orgues résonnent sous ses voutes séculaires et sous sa grande nef de près de quarante deux mètres de haut, alors il devient, magique, féérique.
Nous avons eu de la chance pendant cette visite. Un jeune organiste y était en train de s’exercer comme il se doit pour être en mesure de jouer cette musique céleste sur les grandes orgues pendant les offices.
Dans la douceur de la cathédrale, elle est chauffée, j’ai confié mes trois chaisières au confort relatif des chaises paillées disposées près du grand autel et je suis allé me promener dans la vaste cathédrale. Elle peut accueillir 4 000 fidèles. Pendant ce temps le jeune organiste faisait ses gammes sur les claviers des grandes orgues et nous offrait des extraits de musiques religieuses.
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