Je veux croire

Que ce sera moins pitoyable

Que ce sera moins incroyable

Que ce sera moins abominable

Que ce sera moins misérable

Je veux croire

Que ce sera moins effroyable

Que ce sera moins implacable

Que ce sera moins critiquable

Que ce sera moins exécrable

Je veux croire

Que ce sera moins discutable

Que ce sera moins impensable

Que ce sera moins inconfortable

Que ce sera moins inconcevable

Je veux croire à une autre France 

La neige

La neige froide

La neige froide d’hiver

La neige froide d’hiver lorrain

Donne là un tout autre visage à notre campagne

Nos journées s’y passent dans une lumière laiteuse

Dans le fond de nos paysages la vie y est transie

Nos vallons prennent alors des airs de montagne

Nos villages de Moselle y vivent en heures crayeuses

La neige froide d’hiver lorrain nous y fait beau pays

Ces photos d’un janvier en Moselle sont de Bernard.

Juste quelques mots sur une photo

Des mots pour traduire des émotions

Sur une photo en harmonie avec ces mots

Un quinzkû s’écrit toujours avec le cœur

                    Le quinzkû est une variante de l’haïku et du senryû japonais.

C’est un petit texte poétique écrit avec le cœur.

Un quinzkû ne doit pas dépasser quinze syllabes.

Il est toujours écrit sur trois lignes.

Chaque ligne se lit en cinq syllabes.

Il décrit des émotions heureuses ou malheureuses.

Un quinzkû ne s’écrit pas en vers.

Photo prise par Bernard à Longeville-lès-Saint-Avold / Moselle... 

Metz-Borny : c’est l’un des quartiers excentrés de Metz.

Il y a quarante ans, le concernant, nous disions tous la « Zup de Borny ».

C’était quelque peu « péjoratif » comme appellation et pourtant…

J’ai vécu quelques années dans trois appartements dans ce quartier.

C’est un quartier avec des milliers de logements en majorité locatifs et sociaux.

Depuis quelques années, ce quartier fait l’objet d’une rénovation considérable.

Il a déjà beaucoup évolué et il ne cesse de bénéficier de grands travaux.

Au cœur de ces immeubles il y a le vieux village de Borny, lui est résidentiel.

Ces trois photos sont prises depuis un immeuble du technopôle voisin.

Comme souvent, je n’ai pas réussi à m’interdire d’intervenir sur les originaux.

Voici les mêmes photos après quelques dizaines de manipulations personnelles. 

Un jour une photo

Un de mes « Vu à Metz ».

Publié pour devenir un clin d’œil.

Avec vous aujourd’hui je le partage.

Il est l’image d’un instant de vie à Metz.

Invitation à partager une ou dix émotions.

Hommage à la maternité : bébé et sa maman…

La Haley Davidson est celle de Christian-ami-collègue.

C’est lui qui en voyant le « bébé moto » m’a dit :

- Marc, regarde, y’a une photo à faire !

C’est fait…

Avec mon portable.

Nous étions devant l’immeuble où nous travaillons.

En semaines de juillet

Metz est par soleil jaunie

Parasols au grand-large sont ouverts

Juillet met nos villes dans un chaud inconfort

Jours et nuits sont passés en quête de fraîcheur

Il y a du givre autour des fraiches boissons

Nos vies sont libérées à fleur de vêtements

Climatisés sont nos déplacements

Etouffantes sont nos heures en journée

Journées en clarté lumineuse

Nos semaines de juillet passent en rêves de fraîcheur

En semaines de janvier

Metz est par neige blanchie

Parapluies au grand-large sont ouverts

Janvier met nos villes dans un froid inconfort

Jours et nuits sont passés en quête de chaleur

Il y a des volutes au dessus des chaudes boissons

Nos vies sont engoncées en fond de vêtements

Chauffés sont nos déplacements

Glaciales sont nos heures en journée

Journées en clarté laiteuse

Nos semaines de janvier passent en rêves de chaleur