L’automne dresse des palissades de flammes le long des routes sans jamais vaincre l’arrivée de l’hiver.

 

Entre haies de feu

Macadam brassard de deuil

L’été est perdu

 

Novembre écrit sur la portée de nos horizons un chapitre bientôt mis à blanc par le froid…

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n’y a aucune règle figée pour écrire un haïbun. Il doit être simplement rédigé au présent et rester assez bref.

 

Il est écrit en prose dans un ou plusieurs paragraphes et associé à un ou plusieurs haïkus et doit constituer un tout harmonieux sans qu’il y ait en même temps phénomène de redondance.

 

L’haïbun décrit une scène ou un moment privilégié dans une description qui peut incorporer du rêve ou de la fiction. Habituellement, il est écrit pour traduire délibérément un climat ambigu car il doit permettre de solliciter l’imagination du lecteur et d’échafauder sa propre représentation de la scène décrite.

 

 

Photo prise dans les Vosges.

 

 

 

 

 

 

 

 

Blanc

Exceptionnel

Chef-d’œuvre

Douces rondeurs

En cœur de notre ville

Du Mont Saint-Quentin

Le Centre Pompidou Metz

S’inscrit dans 3 000 ans d’histoire

Dans une architecture unique au Monde

Son beau succès m’aide à faire connaître Metz

 

Le Mont Saint-Quentin domine Metz et la vallée de la Moselle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Mont Saint-Quentin vu de Montigny-lès-Metz qui jouxte Metz.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Sur la place Saint-Louis, nous avons été interpellés par cette grandiose structure bleutée. Elle cachait une très grande scène, des musiciens y jouaient en transparence et en ombres chinoises. Sur l’une de ces façades il y avait la projection d’un concert. Là encore nous avons tous les deux trouvé qu’il y avait de la magie dans la conception de cette scène musicale. Sur la place la foule était là aussi très compacte.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

Si nous avions été chanceux, nous aurions aimé trouvé une table de libre place du Quarteau pour y prendre un verre avant de poursuivre. Ce fut mission impossible. Dommage car nous apprécions toujours son ambiance si particulière dans nos nuits chaudes d’été.

 

 

 

 

Sur le parking Sainte-Blandine, une lumière filante, programmée à différentes allures passait au travers d’une vingtaine de voitures alignées côte-à-côte garés. Cette lumière qui donnait une dimension irréelle à ces voitures faisait des allers-retours, s’arrêtait, repartait, passait d’une voiture à l’autre. Là encore c’était féérique et nous avons admiré cette originale et surprenante installation si réussie pendant plusieurs minutes.

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Place du Pont-à-Seille, tout près de celle des Charrons, où nous avions commencé notre périple nocturne, une autre très belle géométrie lumineuse avait pris place très naturellement entre les luminaires très modernes qui éclairent toutes les nuits cet espace au pied du Centre d’Affaires de Metz.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Ensuite, nous n’avons plus eu qu’à nous rapprocher de chez nous pour aller voir les spectacles organisés place Mazelle, un sur la façade de notre parking et l’autre, celui de dance sur le chantier qui y est en cours depuis trois ans et durer encore un an...

 

Je vous ai montré ces deux animations dans un précédent article. Heureux, éblouis, ravis et même je le crois : exaltés. Nous sommes rentrés chez nous sans avoir trouvé le temps d’aller au Centre Pompidou-Metz qui lui aussi participait à cette Nuit Blanche. En fait nous pouvons avouer n’avoir pas tout vu. Une Nuit Blanche mériterait de durer plus longtemps, à quand une Semaine Blanche pour tout voir...

 

  

 

Pour voir ou revoir le précédent article sur la Nuit Blanche 4 :

Nuit Blanche 4 de Metz 2011 / Dans les Hauts de Sainte-Croix...

 

  

          

   

 

 

 

  

 

 

     

Nous les côtoyons tous les jours

Nous les utilisons en permanence

Elles sont présentes partout toujours

Nous les occupons par intermittence

 

Ce sont les chaises et sièges de nos vies ici

Facile de ne pas les manquer ils sont partout

Je vous invite à les découvrir dans leur poésie

Celle que je leur trouve quand ils sont vides de nous…

 

  

   

  

   

 

  

 

 

 

    

  

      

 

 

     

 

 

  

   

 

  

        

 

     

  

   

    

 

  

  

 

 

       

 

  

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

   

 

 

 

       

Pour voir ou revoir : Chaises et sièges d’ici / 10…

 

 

  

 

 

 

 

 

Mur de Berlin mur de perdition

Mur dressé en briseur de nation

Mur élevé en hideuses proportions

Mur pour provoquer consternation

Mur pour fabriquer une aberration

Mur pour tenir bonheur en hibernation

Mur pour un avenir qu’en interdictions

Mur de Berlin suintant de lamentations

Mur pour vies qu’en constantes limitations

Mur belliqueux dans son implantation

Mur cruel pour une unique population

Mur réceptacle de millions d’aversions

Mur honteux dans effroyables dimensions

Mur de Berlin bâti sur des compromissions

Mur pour tenir un peuple dans la soumission

Mur enfin un jour d’octobre mis en destruction

Mur depuis effacé dans Berlin en réunification

Mur remisé dans sordides images de désolation

Mur de Berlin détruit dans une populaire révolution

Mur de Berlin tu as été la plus inutile des abominations

 

Un autre mur existe en provoquant des milliers de lamentations

Il est hideux même s’il se prétend mettre la mort en régression

Il est monstrueux et met à l’ombre la liberté des populations

Il est en Palestine honteux ennemi d’une paix en construction

Ce texte sur ces murs de la honte m’a été inspiré par mon amie Eva qui dans un article sur son blog « Les doudous d’Eva » nous propose d’écrire sur le thème du mur de Berlin…

Photo Internet.

 

 

 

 

 

   

L’automne est encore une saison dans des verts

Verts fragiles froissés trop vite par intempéries

Intempéries mouillées froides nocturnes diurnes

Diurnes dans des journées qui appellent l’hiver

L’hiver en Lorraine déborde parfois sur l’automne

L’automne défait les beaux jours saturés de vert

Vert mis en scène dans ces sept tableaux végétaux

Végétaux encore dans le décor de notre automne

Automne dans lequel j’ai pris la dernière photo

Photo originale faite à Sarreguemines en Moselle