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Dans le choix de ces mots j'écris
J'écris qu'en besoin de raconter
Raconter ce que je veux partager
Partager sans auditoire abonné
Abonné dans mon vécu intime
Intime et captif d’une prison
Prison inventée par convenances
Convenances familiales et sociales
Sociales sont encore mes compétences
Compétences abimées par mes passés
Passés qu’en débours de bonheur
Bonheur maltraités par les miens
Miens étaient parents puis vous enfants
Enfants qu'en contreforts de ma vie
Vie partagée qu’en vos seules limites
Limites inconnues avant qu'elles ne ruinent
Ruinent notre relation dans un définitif
Définitif accepté depuis longtemps par moi
Moi d'ailleurs que dans votre présent j'écris
J'écris pour qu’aucun des miens ne revienne
Revienne sans être invité par mon moi
Moi n'accorde plus de place pour lui ici
Ici c’est une vie gagnée sur des trahisons
Trahisons dissipées sans vous dans ma vie
Vie qu'en vide de vous mais pas d’amour
Amour m’est accordé par autres
Autres me réparent de votre absence
Absence que je mets là en mots
Mots pour vous déconseiller un retour
Retour que je vous déclare inutile
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Sur une photo prise à MetzUn senryû
Mots aujourd'hui solidaires
En suite sage
Mots
Pour être lus et pour partager d'autres vies
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- Papa, il a quoi le ciel ?
- Il est en colère ma chérie !
- Il est en colère ? Pourquoi ?
- Tu le sais chérie, à Metz c’est maintenant l’automne.
- Oui papa, maman me la dit hier soir quand il faisait froid.
- Chérie, en automne le ciel de l’été refuse toujours de partir.
- Moi, j’aime bien que le ciel reste tout bleu.
- Dommage, car le ciel de l’hiver lui exige sa place.
- C’est pour ça que le ciel est bizarre ce matin ?
- Oui ma chérie, mais là, c'est celui de l’été qui va gagner.
- C’est chouette papa. Alors, il ne pleuvra pas comme hier ?
- Non ma chérie, pas aujourd’hui, mais l’été est en train de partir.
- Je sais. Dis, c’est bientôt… Noël ?
- Oui, bientôt. Viens, vite, tu vas être en retard à l’école !
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A MetzL’automne nos arbres peignent les bourrasques
Entre leurs branchent ils retiennent le vent
La nuit ils crient sous ce labeur quotidien
Les éléments contrariés leur sont hostiles
A Metz
Maquillés par les méfaits de notre activité
Nos arbres frigorifiés sont privés de succès
Ils dramatisent nos blafardes journées
Dressant leur silhouette noire décharnée
A Metz
L’arbre roi court dans les branches
Il se dresse pour protéger les nuages
Impossible d’atteindre leurs protégés
La pluie ne viendra alors que trop tard
A Metz
Dans nos étranges forêts d’en centre ville
L’ombre de nos géants veille sur nous
Notre vie s’entend impossible sans eux
Ils sont témoins de notre cours passage
A Metz
Nos arbres aussi veulent monter au ciel
Dans nos parcs ils fuient l’asphalte noir
Leurs racines accrochent les nuages
L’eau du ciel est invitée dans leur survie
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A Metz les jardiniers municipaux sont nos amis.
Grâce à eux nous nous vivons dans un jardin.
Aucune de ces belles fleurs n’est notre propriété.
Grâce à eux nous partageons tous leur compagnie.
Aucune de ces fleurs ne finit jamais en bouquet.
Grâce à eux Metz est un magnifique panier de fleurs.
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Un ballon de foot
Quelques copains
Une place toute pavée
Personne pour le siffler
Personne pour l’applaudir
Juste vivre sa passion du ballon rond
Etre partout pour accompagner le ballon
Simplement courir shooter en s’amusant
Simplement être sérieux au milieu des rires
Ce foot est populaire et rend heureux les enfants
Eux savent simplement en faire un jeu entre copains
Ce match improvisé place Saint-Louis a été beau spectacle
Il est certain qu’un jour ailleurs Zidane a joué lui aussi à ce foot
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