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Les grands textiles exposés sont impressionnants. Ils me font penser à ces immenses tentures utilisées pour ajouter du confort dans des pièces trop grandes, trop difficiles à chauffer. Elles sont le fruit d’une réalisation faites par des machines à coudre pilotées par ordinateur. Le résultat tient de la sculpture aérienne. Ces structures textiles d’une grande beauté et d’un modernisme constant procurent une sensation de confort, de calme, de chaleur. C’est ce que j’ai ressenti en les admirant.
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Un lundi
l'automne s'y fera fleuriste...
Un mardi
une rose y résistera au froid...
Un mercredi
la feuille y pleurera son été...
Un jeudi
concours d'élégance
au Botanique de Metz...
Un vendredi
les arbres s'y mireront
sur le miroir de leurs feuilles...
Un samedi
la rivière Seille offrira un diadème
de feuilles d'or à Metz...
Un dimanche
le Botanique "feuillottera"...
Dans nos parcs habillés de silence
l'automne ira sa saison...
Bientôt d'autres semaines
vers l'hiver lorrain nous emmènerons.
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Sur la route entre Metz et Vesoul
Entre les forêts vosgiennes on roule
Parfois l’automne sature ce pays de gris
Le voyage alors se passe en couleurs indéfinies
Dans un début d'octobre les forêts sont écaille de tortue
Délicats camaïeux de saison de la voiture entrevus
Au bord de la route les montagnes douces sont magnifiées
La nature en Lorraine jamais n’est avare de ses beautés
Ces photos sont prises avec mon téléphone portable
Ces forêts sont celles entre Epinal et Remiremont
Ce ciel gris est ici l’un de nos ciels d’automne
Ces couleurs sont celles entre l’été et l’hiver lorrain
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Le bois laqué, la céramique, les textiles, le carton, le polystyrène, le verre soufflé, la pierre et l’aluminium, les résines et le bois massif comme le verre soufflé sont les matériaux utilisés industriellement ou artisanalement par les frères Bouroullec. En effet, j’ai appris qu’ils collaborent avec de grands industriels comme avec des petites entreprises et aussi des artisants. Il est impossible d’oublier que certains objets utilitaires sont conçus pour être édités en très grande série.
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Tu joues accablé de solitude avec un niveaud’alcool augmentantTu lorgnes sur ta bouteille femme amiecompagne confidentePeut t’importe que tu n’y trouves plus riende tes vies d’avantTu ne parles plus qu’à ce verre chaudpar ta main tremblanteTu ne veux penser ni à rien ni à personneni à toi tu t’es reniéOublié répandu entre des comptoirstables et tabourets videsTemps passé qu’avec toi temps passerelleentre indicible et futurHorizon enfumé abus de nicotine alliésde ta misère en devenirRencontres vite repoussées par les obstaclesde ta déchéanceUne gorgée pour tous ces amours avortéesdans tous tes verresUne suivante pour t’oublier pour ne pluste juger indigne de toiUne autre encore pour effacer de ta mémoired’avant ta vie d’alorsUne prochaine c’est certain pour n’avoirqu’à attendre la suivanteUne dernière qui n’a jamais été ta dernièreni ton avant dernièreLe temps de ta nuit est bien plus supportableque celui de tes joursDes hommes pas amis se rapprochentde ton alcool pas de toiTu n’attends rien d’eux tu les méprisesils te ressemblent tropTu ne te compromets pas avec ces ombres privéesde passé et de futurPrisonnières comme tu l’es d’un présentà l’envers de ton vécuTu es là douloureusement coincé à vifdans tes renoncementsHomme abîmé et tapi dans ta solitudeinsondable et perpétuelleIndividu sans aucune identité que celle déclinéepar tes souffrancesUne gorgée une ultime pour ne pas avoir à détestersortir avec toiUne dernière pour te remercier toi de t’êtreencore tenue compagnieUne autre encore pour ne pas avoir à te détesterde rentré avec toiUne vraie dernière avant de te pardonnerd’être avec toi complaisantEnfin ta der des der celle pour une route esseuléevers ta nuit écourtée
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Je rêve de toi qui me nourris chaque jour
Jour après jours je suis en amour avec toi
Toi qui me permets de dormir dans tes nuits
Nuits que je fréquente car chaud tu m’y tiens
Tiens-tu à moi autant que je tiens à toi maître
Maître de mes jours lovés dans ton affection
Affection affairée autour de mon confort ici
Ici c’est chez nous tu y es mon invité d’amour
Amour que je t’implore de m’accorder à vie
Vie est celle que tu me fais tous les jours ami
Ami absent dans mes journées de solitude
Solitude jamais souffrance car tu me reviens
Reviens-moi maître je suis en besoin de toi
Toi et moi sommes liés par un pacte de vie
Vie partagée dans le bonheur de tes caresses
Caresses qui me prouvent ta douce affection
Affection mienne en réponse dans nos heures
Heures de jour comme de nuit en complicité
Complicité que j’aime car je connais mon maître
Maître j’aime te regarder pour être rassuré
Rassuré par ta présence avant autres absences
Absences pardonnés car j’ai confiance en toi
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