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Lorraine Nancy citée proche de Metz
Saison d’hiver ville en habits de glace
Promenade sur rives de Meurthe figée
Janvier jour soleil en cadeau douceur
Nul patineur glace belle mais perverse
Soleil radieux réchauffe vie avec grâce
Nancy en hiver ville lorraine frigorifiée
Chaque instant de lumière est bonheur
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Contre une grosse poutre sombre j’ai trouvé une fleur
Sa beauté solitaire troublante m’a fait soudain rêveur
Ensuite cent fleurs élégantes rouges plus loin j’ai trouvé
Elles étaient devant moi mille par un vent doux balancées
Sous soleil de juin je les ai imaginées bouquet flamboyant
J’ai choisi de les rapporter si belles qu’en les photographiant
Fleurs de champs ne sont joyeuses qu’hors de nos maisons
A cette affirmation les coquelicots gracieux donnent raison
En livreur d’une beauté temporelle un photographe s’invente
Métier beau que de vous offrir ces couleurs que le vent évente
Photos prises dans le parc de la Seille à Metz…
Mandala pour dire à la Dame coquelicots : AMITIE.
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Sur une photo prise à Metz dans le quartier ImpérialUn senryû
Ils sont des mots
En suite sage
Ils sont des mots
Pour être lus
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Dans la nuit du 31 octobre, dans l’heure qui précèdera minuit, Metz sera enflammée comme chaque année. Chacun de ces buchers disposés dans la rue principale, la rue Serpenoise, emportera alors vers le ciel les vœux de chacun.
Cette tradition trouve son origine dans l’année 1509 au cours de laquelle Metz a été détruite par un immense incendie. Il réduisit en cendres une grande partie de la ville d’alors. Depuis, dans une fête au départ profane puis devenue chrétienne vers le milieu du 18e siècle, les habitants rendent hommage aux centaines de victimes et font des vœux pour que cela ne se reproduise plus.
Ce n’est qu’en 1879 que cette fête a été déplacée dans la nuit du 31 octobre par l’administration allemande. Durant les presque cinquante années de la première annexion de la Moselle et de Metz c’est elle qui gérait la ville. Elle réussit à imposer ce changement de date pour bénéficier de l’humidité glacée des nuits de fin octobre.
Il est de tradition de déposer ces buchers au pied des immeubles qui doivent faire l’objet de travaux dans les semaines à venir. En effet, malgré toutes les dispositions prises par le service départemental de lutte contre les incendies, il est impossible de préserver totalement les habitations. Chaque année, il résulte de cette soirée quelques infortunes. Il existe ici un impôt municipal minime par habitant et inclus dans nos impôts locaux. Sa recette sert à dédommager les propriétaires victimes des rares dégâts.
C’est un spectacle grandiose que ces embrassements au cœur de notre ville. Ce soir là, il est aussi de tradition de confier au feu un vœu écrit. Ce sont alors les pompiers qui les déposent à l’aide d’une pelle dans les buchers.
L’éclairage public est réduit à un strict minimum dès la première mise à feu. Les façades à proximité des foyers auront été durant des heures, mouillées, même lorsque le temps est à la pluie. Toutes les précautions sont ainsi prises. La foule, elle est tenue à une quinzaine de mètres de chaque bucher. Cette manifestation unique en France remplit la ville de milliers de visiteurs. Les buchers sont prévus pour se consumer en deux heures au grand maximum. Il est à noter que depuis 1979, aucune grave conséquence n’aura jamais permis à ses détracteurs d’obtenir l’arrêt de cette nuit du grand feu… Bien entendu les immeubles de proximité sont vidés de leurs occupants. Ici il est considéré comme un honneur que d’être voisins de ces buchers. D’après la croyance populaire, cela protège les habitations du feu. Une dernière précaution aura fait couper le gaz et l’électricité dans les logements concernés.
J’ai beaucoup beaucoup aimé inventer cette tradition…
J’ai été inspiré par ces buchers installées en centre ville…
Ces buchers ont fait partie de l’une des nombreuses animations proposés lors de la dernière nuit blanche de Metz.
J’ai alors, en les découvrant au début octobre, immédiatement imaginé cette fausse tradition. Il a été dur d'en réserver sa publication aujourd’hui en veille de cette nuit si particulière. Elle est celle des sorcières… J’associe moi les sorcières aux buchers…
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Du mobilier urbain design de Philippe Stark
devant la Grande Poste centenaire.
Une porte rouge dans le centre ville attend son ami
le monsieur qui distribue le courrier.
La rue de la Basse-Seille au pied de Sainte-Croix
est catalogue de façades claires.
Un commerce fait beau des toutous
jamais volontaires…
L’entrée d’une caserne Avenue De Lattre de Tassigny
n'aime plus le kaki.
Un kayakiste sous la digue de la Pucelle
brave des tourbillons sportifs.
Blanches et noires sont les armoiries définitivement officielles
de l’Hôtel de ville.
Un petit angelot aujourd’hui bleu s’accroche depuis des lustres
à une fenêtre en vieux bois.
Des lavoirs sur la Moselle sont un hommage au dur labeur
des lavandières d’antan.
Un endroit où il est possible de consommer
sans vraiment de modération…
Une petite danseuse gracieuse dans son décor
de vielle affiche défraichie.
La pharmacie de la rue des Jardins fait le coin
avec celle du Lancieux.
Bijou de porte : Metz aime en décorer ses portes
avec fantaisie.
Petit fragment d’une grille rouge guardienne
des biens d'une maison de ville.
La façade de la basilique saint-Vincent monte vers
des hauteurs himalayennes.
Une fontaine de la place de la République "excite" peut-être
quelques puritains urbains.
Des pigeons osent s’attaquer à cette royale tête
dont le royaume est une fenêtre.
Une colonne Morris fait l’économie d’un diadème
dans le quartier Impérial.
La finesse d’une belle main heurtoir élégant
n’a jamais heurté personne.
Loin de la lointaine Albion, le thé est ici et encore
moins tendance que le café.
Découvrir ou revoir : Vingt de mes "autour" du Centre Pompidou-Metz / 14...
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Je nous découvre de plus en plus être capables de proximité
Sans préjuger d’aucune autre limite que notre géographie
Je nous découvre nombreux ouverts aux uns et aux autres
Magie de nos mots qui font ces phrases qui nous racontent
Ainsi je nous découvre avides de comprendre qui est l’autre
Précieuses sont je le sais nos écritures chargées d’histoires
J’aime entrer en correspondance en amitié avec vous autres
Je suis par vous l’ami de toutes les touches de mon clavier
Série de lettres indispensables aux propos que je vous tiens
J’aime le A le M le I pour écrire amicalement amitié ami(e)
Moments partagés dans mes réponses à vos commentaires
Je nous découvre capables en nos souffrances d’être vrais
Bel ouvrage que vos écrits en écho aux miens et aux autres
Nous nous découvrons dans des mise à nu de nos passés
Mémoire alors ravivée par besoin de se savoir là se raconter
Nous sommes amis dans vies d’avant de là et de plus loin
Je nous découvre capables de nous éponger de nos peines
Mise en formules de nos propres vécus pour les partager
Conjugaison de nos rires pleurs larmes détresses et joies
Je nous découvre légitimes dans notre besoin d’écriture
Je nous découvre amis diurnes ou nocturnes mais amis
Capables d’effacer ces distances entre nous par des mots
Je vous aime vous qui êtes des architectes d’intercoeurs
J’aime le B le I le E le N le T le O... pour vous dire à bientôt
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