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Tu es d’origine française et tu sais que tu vis à Luxembourg...Quand tu commences et tu termines tes weekends par 3 heures de voiture.
Quand tu connais par cœur tous les modèles de BMW et Audi.
Quand tu ne peux retirer tes colis à la poste qu'en semaine, entre 10h et 16h.
Quand tu admets que le F91 Dudelange est une référence pour toi au niveau footballistique.
Quand tu sais qu'un jour ou l'autre, pour t'intégrer, tu devras apprendre à parler portugais.
Quand Auchan Kirchberg s'avère être l'une de tes destinations favorites du samedi après-midi.
Quand tu ne jure plus que par 'L'essentiel' qui est devenu ton journal de référence.
Quand on te sert le plat national... « le cordon bleu sauce champignons ».
Quand la crèche te coûte tous les mois un smic français
Quand tu pleures devant les notices en allemand des médocs.
Quand tu peux passert par trois pays européens en une heure.
Quand tu pars de chez toi sans fermer la porte à clef.
Quand t'es incapable de citer une star nationale (hormis Stéphane Bern).
Quand tu luttes pour trouver une séance de cinoche avec les sous-titres en français.
Quand tu dis que tu cherches un premier prix et que tout le monde se marre.
Quand tu comprends que la langue nationale n'a pas d'orthographe officielle et que les luxembourgeois ne savent pas écrire le nom de leur pays : Letzburg ? Letzbuerg ? Lëtzbuerg ? Lëtzburg ?…
Quand après 10 ans sur place, tu n'a appris à dire que merci et bonjour en luxo !
Quand les chauffeurs de bus gagnent plus que toi avec ton bac+5.
Quand le jour où tu es malade, tu comprends que ton voisin luxo rentre tous les jours à 15h30.
Quand la baby sitter te demande 15 euros de l'heure.
Quand ton voisin a de la tristesse pour les gens qui gagnent moins de 3 000 euros par mois.
Quand les jours de sortie pour tout le monde sont le mercredi et le jeudi (pas le vendredi et le samedi).
Quand les filles qui ont des sacs Vuitton ont aussi les chaussures et le portefeuille assortis.
Quand la racaille du coin, ben c'est toi !
Quand tu sais qu'il existe un Ministère des Classes Moyennes (pour ceux qui gagnent moins de 4 000 euros par mois).
Quand tu te dis qu'ailleurs tu serais riche mais qu'ici t'es qu’un smicard.
Quand le chauffeur de bus démarre quand tu es devant la porte du bus.
Chaque fois que tu paies ton loyer.
Quand tu vas chez le médecin pour un rhume et qu'il te demande 56 euros
pour la consultation.Quand les stagiaires de ta boite portent des costumes H. Boss.
Quand tu as déjà vu au moins une Rolls, une Ferrari, une Aston Martin et une Maserati dans la même journée.
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Juin n’est mois ni en été ni au printemps
Ses jours longs y aiment vivre longtemps
Parfois en lorraine juin traine dans des gris
Rarement avril et mai lui prépare exact devis
Juin lorrain au cœur de notre année est arrivé
Vers juillet en devenir toujours sommes invités
Ses ciels parfois pleurent de lourdes averses
Souvent sous des bleus le soleil s’y déverse
Juin ne s’ennuie jamais en terres de Lorraine
Chacun le sait qu’en promesses incertaines
Mois espiègle en parenthèses trop mouillées
En lorraine juin nous met au balcon de l’été
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Amie tu as souhaité connaître mes secrets de fabrication
Amie avec toi ici à Metz je les ai partagés avec affection
Amie j’aime ce cadeau que tu me fais sans compromission
Amie le choix de tes couleurs exerce sur moi fascination
Amie avec mon amitié j’ai mis ce mandala en construction
Amie facile de le réaliser car ton tableau est belle partition
Amie qu’il te délivre vite de tes douloureuses obsessions
Amie qu’il te dise que dans ton combat je suis en immersion
Amie je pense à toi et je te demande de faire pour toi attention
Amie qu’il te raconte mon mandala que la vie doit être passion
Amie tu as souhaité partager mes secrets de fabrication
Amie t’en faire partager de nouveaux est mon intention
Amie ton tableau me fait penser à un champ de coquelicots...
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A Metz
Un jardin en une résidentielle rue de ville
Ose se la jouer en rebelle
Il est receleur d’immondices urbaines
Madame la rouille s’y donne en spectacle
Contrainte de s’y complaire en sordide compagnie
Les herbes folles linceul de ce dépotoir
Pleurent ces objets inanimés privés de dignité
Lente est l’agonie de ces rouillés et autres détritus
Abandonnés à l’œuvre du temps passant
Le spectacle sûrement notoire reste impuni
Puisque passant volontaire en ce lieu inconnu
J’ai plongé mon regard dans ce fatras indicible
Après mille autres avant le mien et combien depuis
La « chose » est assez déplaisante pour que j’ose…
Pour que j'ose vous proposer de découvrir la photo...
La photo originale aussi rare en Metz qu'inacceptable…
Désolé... Mais après tout une ville c'est parfois cela !
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Je n’en ai jamais rêvé… Je n’en avais jamais entendu parler… Je n’avais jamais rien lu sur ce dispositif révolutionnaire… Je n’en avais alors et bien sûr jamais vu et je m’en retrouve estomaqué !
Qu’il est agréable, enrichissant et stimulant de savoir que cela existe ! Qu’il est bouleversant de découvrir que cet objet soit vendu ! Qu’il est surprenant de constater que c’est utilisé en public ! Qu’il est fascinant de découvrir que c’est déjà indispensable à certains !
Mon objectif, alors sans objectif précis trainait au bout de la plus haute galerie du Centre Pompidou Metz. Il a eu le privilège de saisir un moment de "grâce", grâce à une innovation technique, pratique, ergonomique, esthétique, télescopique, comique !
Insolite, inutile, ridicule, nous est apparue une longue « nouveauté » soudainement déployée entre deux humains qui s'aiment et un tout petit numérique de poche. C’est sans doute grâce à toutes ces raisons que nous avons été quelques rares privilégiés à partager alors un étonnant et inattendu moment d’étonnement dans le silence de nos regards croisés, médusés, amusés…
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Promenade à quatre dans le Parc de la Seille, au bord du quartier de Queuleu.
Bien au secret, dans une rue de Metz, cette balustrade protège une fenêtre.
La fontaine de la place Jeanne d'Arc fait chanter l'eau durant les beaux jours.
Au Pontiffroy, l'église Saint-Clément ne cache aucun des trésors de sa façade.
Si tous les maîtres de Metz le faisaient, cela rendrait les chiens moins honteux !
Les jours de soleil, une poignée fait danser son ombre et ne donne qu'une heure approximative...
Aucune méprise possible malgré les reflets de la place Saint-Louis : ce n'est pas une boulangerie !
Au sortir de la cathédrale Saint-Etienne, les saints disent au revoir et surtout à bientôt...
L'antiquaire protège ses trésors de bien belle façon dans la rue Gambetta.
Metz devient de plus en plus belle grâce à eux qui embellissent l'Avenue Robert Schuman.
La rue des Remparts Saint-Thiébault flirte avec le quartier Impérial.
Le graphisme des façades internes du Centre commercial Saint-Jacques change avec les heures.
Depuis un siècle ces personnages et des centaines d'autres accueillent les passagers à la gare de Metz.
Notre maire donne l'exemple : il ne se déplace en ville que sur son vélo....
Regard éblouissant d'un des vitraux de Jean Cocteau dans l'église Saint-Maximin de la rue Mazelle.
A fréquenter, à la gare de Metz, avec modération...
Pour les enfants de la maternelle située au pied de l'église Sainte-Thérèse.
Bien accueillant mobilier pour inviter au Pontiffroy le chaland à s'arrêter...
Dans le quartier Impérial, les façades de la rue d'Austrasie jouent avec le soleil.
Une fenêtre fermée, derrière sa ferronnerie bleue et sage, refoule les intrus.
Découvrir ou revoir : Vingt de mes "autour" du Centre Pompidou-Metz / 13...
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