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Par Marc de Metz le 31 Octobre 2012 à 06:06
Sous ciel gris froissé
Jour frais inventorié
Envies indécises comptabilisées
Autre journée travaillée
Heures au bureau passées
Sortie obligatoire minutée
Travail programmé
Obligations contractuelles identifiées
Nécessités alimentaires assurées
Emploi confiné
Contraintes acceptées
Entre travail et loisirs vie alternée
Destin heureux de salarié
Fonctionnaire en situation enviée
Chômage impossible et en avenir assuré
En activité avant une retraite annoncée
Je vis en pays tapissé de morosité
Je vis en pays débordant de vies chômées
Je vis en pays affaibli par milliards d’impayés
Je vis en pays dans parcours de pauvreté aggravée
Sous ciels gris en pays de France l'automne est arrivé
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Par Marc de Metz le 28 Octobre 2012 à 06:06
Tu files octobre pressé vers le fond de l’année
Temps imposé à passer tu es entre été et hiver
Avec toi souvenirs chaleur sont remisés en arrière
Personne n'ignore être en partance pour les fêtes
Octobre se meurt parfois en heure ensoleillées
C’est un mois prisé par pluie et froid divers
Des fleurs fatiguées s’attardent dans les jardinières
Les écoles font encore l’appel des nouvelles têtes
Au bout d'octobre notre automne reste coloré
C’est partout une saison qui se déclame en vers
Les champignons ont déserté près et clairières
Bientôt la neige glacera le pays du haut des crêtes
File octobre dans un novembre souvent redouté
Les ocres et les jaunes y effaceront les verts
Trop vite novembre y rejettera octobre en arrière
Un jour novembre invitera décembre mois des fêtes
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Par Marc de Metz le 24 Octobre 2012 à 06:16
L’amitié c’est aimer offrir à autre que soi une présence
L’amitié c’est une aventure dans une autre vie que la sienne
L’amitié c’est aimer écouter comprendre parler partager à tour de rôle
L’amitié est acquise pour tous tant que chacun la fait vivre
L’amitié est permise à tous
L’amitié est fragile
L’amitié est précieuse
L’amitié est à réinventer tous les jours pour rester magique
L’amitié est l’amie d'un cœur blessés par d'autres
L’amitié est forte dans l’usage du pardon
L’amitié est vitale tant qu’elle est de l’amitié
L’amitié est l’amie du silence quand les cœurs parlent entre eux
L’amitié est l’amie de l’absence quand elle l’efface en un instant
L’amitié c'est peut-être cela…
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Par Marc de Metz le 19 Octobre 2012 à 06:06
Une heure
Une heure entre des heures
C’est aujourd’hui
C’était hier
Ce sera demain
C’était avant
Ce sera après
Un jour
Un jour entre des nuits
C’est aujourd’hui
C’était hier
Ce sera demain
C’était avant
Ce sera après
Une semaine
Une semaine entre des semaines
C’est cette semaine
C’était l’autre
Ce sera la prochaine
C’était celle d’avant
Ce sera celle d’après
Un mois
Un mois entre des mois
C’est celui-ci
C’était l’autre
Ce sera le prochain
C’était celui d’avant
Ce sera celui d’après
Une année
Une année entre des années
C’est celle-ci
C’était l’autre
Ce sera la prochaine
C’était celle d’avant
Ce sera celle d’après
La vie
Une vie jamais entre deux morts
Ce n’est pas une autre
Ce n’est pas la prochaine
Ce n’est pas celle d’avant
Ce n’est pas celle d’après
C’est l'actuelle
La mort
Une mort jamais entre deux vies
Ce n’est pas une autre
C’est la prochaine
Ce n’est pas celle d’avant
C’est celle au bout d'une seule vie
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Par Marc de Metz le 17 Octobre 2012 à 06:06
Quand j’ai besoin de parler avec moi je vais me voir
Je pars seul à ma rencontre en mon pays mémoire
Je m’y sais y être moi dans passé présent avenir
Avec chacun d’eux j’accepte de m’entretenir
Mon présent est toujours l’allié de mes audaces
Mon passé m’oblige à me protéger des menaces
L’avenir utilise les des deux autres pour me protéger
Jamais d’aucun je me prends le risque de me priver
Mon passé est intime composante dont je dispose
Mon présent est une vie qu’aujourd’hui il m’impose
Mon avenir conjugaison des deux autres est crédit
Je reviens du pays mémoire sans aucun compromis
Quand envie intime de me parler se fait insistante
Je vais en mémoire pour n’y pas rester en instance
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Par Marc de Metz le 12 Octobre 2012 à 06:06
Qu’écrirait Baudelaire sur les bohémiens
Bien que devenus des gens du voyage
Ils sont là désignés comme bons à rien
Vindicte populaire leur impose ses ravages
Troublant refus que de leur accorder une place
Champs du monde sont encore leurs jardins
Terrible méfiance de tous toujours les déplace
Je les trouve moi légitimes dans leur destin
Depuis longs siècles d’eux on trouve trace
Chaque halte toujours finit dans des matins
Dans leurs différences ils vont en disgrâce
Triste qu’ils ne soient tolérés qu’en chemin
Qu’écriras-tu toi l’humaniste dans cent ans
Il y aura toujours des chemins de survie
Les gens du voyage iront les empruntant
D’autres se seront effacés dans l’indéfini
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