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Par Marc de Metz le 12 Janvier 2013 à 06:06
En samedi janvier
Sous ciel ville mouillée
Parapluies grands ouverts
Saison en souffrances fraîcheur
Jours en quête de chaleur
Besoin de boissons chaudes
Vie en fond de vêtements
Heures chauffées
Glacial janvier
Journée en clarté laiteuse
Temps en rêve de chaleur
En samedi juillet
Sous ciel ville assoiffée
Parasols grands ouverts
Saison en souffrances chaleur
Jour en quête de fraîcheur
Besoin de boissons fraiches
Vie en surface de vêtements
Heures climatisées
Etouffant juillet
Journée en clarté lumineuse
Temps en rêve de fraîcheur
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Par Marc de Metz le 4 Janvier 2013 à 06:06
La mélancolie suinte le long de sa conscience
Il a les sentiments en écheveaux emmêlés
Sa raison colmate presque tous ses manques
Elle travestit ses échecs dans l’oubli
Elle lui impose des forces et des certitudes
Elle muselle ses lassitudes et ses angoisses
Elle cantonne sa tristesse dans des bas-fonds
Donner le change le protège d’autres peines
Il s’est défait de son cœur pour survivre encore
Trop meurtri il ne l’emporte plus dans sa vie
Il fait semblant dans ses nuits d’y trouver le repos
Il fait semblant dans ses jours d’y aimer être
Il fait semblant toujours de jouer à vivre
Fatigué il conduit son corps auprès des autres
Dans hier aujourd’hui et demain il est clandestin
Au bord de ses nuits il s’engouffre dans un néant
Son cœur son esprit sa conscience le libèrent
Alors il se réconcilie avec lui et meurt pour la nuit
Chaque matin il en revient pour recommencer
Pour vivre dans son enveloppe d’homme
Avec sa voix il utilise des mots pour leurrer
Avec son regard il s’arrange pour cacher
Avec ses gestes il fait mentir son corps
Rencontrer qui il croise est une servitude
Vivre en société implique cette contrainte
Cela ne dure que le temps que lui décide
Il ne laisse aucune place à l’improvisation
Personne ne doit le savoir absent de lui
Il est acteur au théâtre des faux semblants
Personne ne doit pouvoir le percer à jour
Il est dans la vie des autres hors la sienne
Personne ne doit le savoir seul dans une survie
Il est un homme blessé caché dans un corps
Il n'est plus moi mais je ne l'oublie pas
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Par Marc de Metz le 24 Novembre 2012 à 06:06
Adolescent, la vie m’a imposé cette alternative :
m’aimer ou me détester parmi les hommes !
M’y détester a été suicidaire !
Alors, j’ai appris à m’y tolérer !
Depuis, ma tolérance y est mise à rude épreuve :
l’intolérance m’y est imposée !
Je déteste les intolérants !
Pour moi :
la liberté
l’égalité
la fraternité
dictent une politique que je trouve digne de la France et du Monde…
Pourquoi personne ne fait plus cette politique ?
J’aime le bonheur des autres.
Il est si différent du mien !
Alors comment puis-je moi le reconnaître et l'aimer ?
Je réfléchis…
Je vis sans foi mais avec la loi.
Je n’ai pas encore trouvé comment la refuser.
Je suis un citoyen…
La plus vitale de mes aspirations…
De ne jamais perdre l’inspiration !
Ce serait dramatique et insignifiant après…
De ne devoir vivre que ma propre vie !
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Par Marc de Metz le 22 Novembre 2012 à 06:06
Je n’en aime aucun.
Mais j’ai de la peine pour chacun.
Mais qu’il est triste que leur parti les subisse.
Aucun d’eux ne veut que sa guerre finisse.
L’intérêt de la France là est réduit qu’au leur.
Pendant ce temps grimacent leurs électeurs.
Pendant ce temps la France se gausse d’eux.
Pendant ce temps leurs discours sont vénéneux.
Qu’il est bouleversant le mal qu’ils font à la politique.
De la République ils s’ignorent être les comiques.
Je ne les envie pas de jouer avec leur crédibilité.
Il me font de la peine dans leur parti explosé.
Ils n’y sont finalement que pathétiques.
Ils s’y imposent d’une façon dramatique.
Rassure-toi France ils sont dans l’opposition.
Une majorité de ton peuple juge leurs actions.
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Par Marc de Metz le 13 Novembre 2012 à 06:06
Elles labourent mes souvenirs
Elles me submergent d’émotions
Elles me saturent de mélancolie
Elles m’immergent dans mes secrets
Elles me ramènent dans mes passés
Elles m’infligent des peines et des joies
Elles me rendent celui que j’ai été avant
Elles me procurent centaines de frissons
Elles me racontent des absences oubliées
Elles me promènent dans d’intimes histoires
Elles me livrent mille sentiments perdus
Elles me rappellent ceux aimés et disparus
Elles me basculent dans des années lointaines
Elles me font fredonner pour retenir des larmes
Elles me racontent ces différents moi que j’ai été
Elles s’immiscent dans les parcelles de ma mémoire
Elles m’investissent sans la moindre pudeur pour moi
Elles me chavirent sans jamais vouloir me ménager
Elles réussissent à me remettre dans des tristesses
Je ne les subis jamais car c’est moi qui les invite
J’accepte qu’elles existent et j’aime les écouter parfois
Ce que je vous confie là est un secret jamais partagé
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Par Marc de Metz le 3 Novembre 2012 à 06:06
Sept heures un jour froid est là
Il est collé à nos vitres
Je fabrique du bruit pour le réveiller
Lui travaille les samedis
Bonjour du matin
Je lui réponds
Il s’en va à son café
Lui bouge s’apprête s’active
Lui a un contrat à remplir
Moi je serai à mon clavier
J'y serai seul à nouveau
Maître de ces heures à venir
Séjour dans la solitude
Elle est une amie
Elle me sait heureux
Je ne suis pas seul dans la vie
C'est un jour en naissance
Un de ces samedis que j’aime
Long après une nuit tronquée
Court toujours dans heures à venir
Temps égoïste dans mes envies
Partagées qu’avec moi
Dans une solitude bienvenue
Désertée d’obligations
Paradis de ma liberté
Jaime ces heurs sans autres
Avant de lui le retrouver
Dans un plus tard
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