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Par Marc de Metz le 22 Mars 2010 à 17:18
Hiver je t’invite à déserter ma ville aujourd’hui
J’ai patienté dans tes jeux en blanc des heures
S’il te plait à notre printemps ne fait aucun ennui
Laisse-le s’installer et me saturer de ses couleurs
Je veux du vert dans les arbres et dans les jardins
Du tendre pour me savoir revenu dans beaux jours
Je veux du vert autour de moi dans tous mes matins
J’ai envie qu’il se chamaille avec le soleil toujours
Toi hiver je te refuse en avril nous imposer revers
Je passe commande de mille verts pour des mois
Voici le catalogue sur lequel je choisis mes verts
J’y montre photos de ma ville dans jours sans toi
Hiver je t’invite à voir qu’en vert ma ville est belle
Personne ne t’aime en ennemi de cette beauté
Sans doute parfois tu t’y comporteras en rebelle
En Lorraine à toutes tes turpitudes sommes initiés
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Par Marc de Metz le 20 Mars 2010 à 18:14
En bas, des avenues, des rues, des places et des impasses.
En haut, juste avant le ciel, des dômes, des flèches et des coupoles.
Impossible de vous les montrer toutes, possible de vous montrer celles-ci.
Metz est ville qui se découvre de bas en haut et de haut en bas si on veut la voir.
Elles sont nombreuses dans le Quartier Impérial, au Sablon, dans la nouvelle ville.
Mais c’est dans toute notre ville qu’il est possible, en levant les yeux de les admirer.
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Par Marc de Metz le 7 Mars 2010 à 17:21
L’église Saint-Martin, aujourd’hui encastrée dans un bâti dense, ne montre que peu d’elle.Elle se livre pourtant suffisamment pour nous permettre de deviner qu’elle est l’une des plus anciennes églises de Metz. Cette édifice religieux est consacré à l’évêque Martin de Tours, mort en 397. Un premier sanctuaire a été élevé sur ce qui était à l’époque de la ville Gallo-romaine une zone faite de jardins et de vignes. De chaque côté du portail de l’entrée actuel, se trouve un mur. Il est le vestige d’un bâtiment romain sur lequel a été bâtie Saint-Maximin. La richesse de la ville de Metz, puissante cité marchande, permit, dés le début du XIIIe siècle, la construction totale de cet édifice. Il a connu ensuite plusieurs étapes de transformation.
Sa nef et le narthex (partie qui sert de vestibule derrière le porche) sont remarquables (fin du XIIe et tout début du XIIIe siècle). La disposition de ce narthex avec ses massifs piliers rappelle celle des églises romanes ou carolingiennes. Cinq rangées de colonnes agrémentent la progression de la nef jusqu’à la croisée du transept. Quatre piliers majestueux délimitent l’avant-chœur alors qu’un faux triforium (ouverture d’une galerie qui s’ouvre vers l’intérieur), orne les murs de la nef.
Le chœur, l’abside et le transept sont datés du tournant du XVe siècle avec le XVIe siècle. Le chœur est un chef d’œuvre de l’art flamboyant et l’on trouve trace d’éléments qui caractérisent le style gothique. Il associe l’élégance de grandes verrières à une disposition symétrique des panneaux de l’abside. Ils sont ajourés d’entrelacs géométriques. Les dix vitraux du chœur sont l’œuvre du messin Laurent-Charles Maréchal, ils datent de 1881. Il était l’élève de Delacroix. La tour du clocher, rasée au XVIe siècle, à cette même époque a été reconstruite alors que la symétrie du transept elle à été détruite par l’amputation de son bras sud.
L’influence champenoise est évidente au travers de décorations florales abondantes, du caractère élancé des voutes et les arcs aigus des travées. Les piles massives, de fortes nervures elles montrent une influence romane.
Un groupe représentant la nativité date du XIVe siècle. L’orgue et son buffet datent de la fin du XVIIIe siècle.
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Par Marc de Metz le 14 Février 2010 à 17:06
J’aime vous montrer les petites boutiques charmantes et pittoresques qui ici contribuent toutes à donner à Metz sa légitime réputation. C’est celle d’être l’une des villes les plus commerçantes de France. Je veux aussi vous montrer que notre cité ne manque d’aucun des magasins, ni d’aucune boutique, ni d’aucun commerce qui la font être très attractive car très contemporaines.
Le centre commercial Saint-Jacques existe depuis 1976. Il comptait 76 boutiques dont les surfaces étaient à l’époque plus importantes que celles de maintenant, autour d’un hypermarché occupant alors la quasi-totalité de son premier niveau commercial, en sous-sol.
En 1990, après un chantier de sept mois, ce chiffre est passé à 120 boutiques. Le Saint-Jacques abrite un supermarché, une très importante Fnac, un hôtel-restaurant Novotel de trois étoiles avec sa piscine découverte, un bureau de poste et un parking souterrain de 1 200 places. Cela fait de lui la locomotive du commerce au centre ville.
Le centre Saint-Jacques dispose aujourd’hui d’une surface commerciale de 20 000 m². Elle devrait être augmentée par un projet en cours de création de nouvelles boutiques sur la place aérienne du Forum.
Une verrière rappelant la structure de la Pyramide du Louvre a fait son apparition sur la place du forum Saint-Jacques lors des derniers grands travaux d’embellissement.
Grâce à cette grande structure vitrée, la lumière naturelle est enfin arrivée dans le centre commercial. Le seul niveau du centre à être à ciel ouvert est celui de la place du Forum dont les bâtiments de quatre niveaux hébergent des bureaux et des logements résidentiels.
L’une des particularités les plus exceptionnelles de ce centre commercial très important est d’être intégré dans le tissu urbain du centre ville et de ne pas le défigurer. C’est cela que je me suis attaché à vous montrer grâce à quelques unes des photos que je vous propose de découvrir.
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Par Marc de Metz le 4 Février 2010 à 17:24
Dans le Parc de La seille, cette œuvre d’art, "Tremblement de ciel " est, posée sur une colline artificielle de quinze mètres de haut créée lors de l’aménagement de ce parc urbain. C’est une sculpture monumentale en bronze couleur or. Elle pèse 11 tonnes et mesure 25 mètres de haut. Elle est un cadeau offert à la France par la chaine de télévision japonaise FUJI-TV. Son emplacement pourrait être provisoire si elle devait être installée sur le parvis du Centre Pompidou de Metz. Il se dresse à proximité immédiate de cette sculture et sur une photo vous l’apercevrez en compagnie de la flamme de la liberté, "dilué" par l'épaisseur de l'air. En effet, les japonais appellent cette sculture « La Flamme de la Liberté » et je préfère ce nom...
C’est dans le Parc de la Seille sous la neige, dans une ambiance très « hiver lorrain » dans les couleurs que laiteuses d’un milieu d'après-midi d'un dimanche de janvier, que Bernard a fait ces photos. Les enfants y jouaient sous la surveillance de quelques mamans et papas courageux et pas frileux, les pigeons et les corbeaux eux aussi, en compagnie des cygnes et des canards sur la Seille, se jouaient du froid.
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Par Marc de Metz le 29 Janvier 2010 à 16:59
Suite d’une balade dans Metz, à la découverte de ses commerces.
Elle se fait ici en milliers de pas le long de centaines de boutiques.
Je vous la propose en moins d’une trentaine de photos prises en ville.
Aucun de ces établissements n’est dans les rues les plus visitées ici.
Metz la commerçante loge ses boutiques et restaurants dans mille endroits.
J’aime ces boutiques car ce sont elles qui donnent vie à toutes nos rues.
Un jour, je m’attarderai dans les rues dites elles très commerçantes.
Vous y retrouverez ces magasins qui franchisés existent partout en France.
S’ils sont la locomotive du commerce ici, ces boutiques en font le succès.
D’autres quartiers éloignés du centre historique sont eux aussi commerçants.
Pour vous montrer « Metz la commerçante », j’ai encore beaucoup à faire...
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