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Par Marc de Metz le 13 Juillet 2010 à 17:47
Depuis des mois
pour des années
la Mute est confinée…
C’est la tour de la Mute
cachée par l’échafaudage
on lui redonne sa beauté…
De toute la ville elle est visible
même de très loin elle se remarque
l’immense structure est impressionnante…
Impossible de ne pas la voir dans le ciel de Metz
bien que provisoire elle semble s’accrocher au paysage
de partout la tour de la Mute en travaux attire les regards…
Plus d’une centaine de mètres de hauteur en font un phare
par tous les temps et tous les ciels elle se dresse au cœur de Metz
la nuit parfois la laisse disparaître au bout d’un regard rapide et inattentif…
La tour de la Mute pour des années est déguisée en bigoudène sous son immense coiffe.
Découvrir le précédent article sur Metz :
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Par Marc de Metz le 3 Juillet 2010 à 17:05
Nous connaissons tous des trucs dits de «bonnes femmes» et bien en voici un que j’ai encore utilisé ce matin pour faire briller notre seul objet en cuivre. Il s’agit d’une magnifique coupe chinoise ramenée par mon grand-père maternel. Avec ma grand-mère, il a vécu plus de quinze ans en Chine, pendant les années d’avant la seconde guerre mondiale.
Il vous faut (impératif) :
au moins un objet en cuivre à nettoyer (IMPORTANT : ça fonctionne aussi avec DES objets en cuivre) ;
un flacon de Ketchup (toutes les marques conviennent…) ;
un chiffon propre (il sera à jeter) pour étaler le produit (bien en badigeonner l’objet en frottant un peu ou beaucoup) ;
un peu d’eau chaude et de produit à vaisselle pour le rincer ( il faut bien le dégraisser…) ;
un chiffon propre pour le sécher et le lustrer ;
enfin, un endroit judicieux pour faire admirer votre cuivre qui aura alors retrouvé tout son éclat pour très longtemps et aussi pour détecter le moment de recommencer cette opération.
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Par Marc de Metz le 2 Juillet 2010 à 16:45
Ouvrir des vannes.
Fabriquer des remous.
Transformer la Moselle en torrent.
Contrôler des tourbillons.
Projeter en l’air des tonnes d’éclaboussures.
Rendre heureux celles et ceux qui aiment se mouiller.
Passer d’une eau sage à une eau folle en trois secondes.
Offrir des souvenirs par milliers.
Permettre des compétitions entre amis.
Donner la possibilité de se détendre et de s’amuser.
A Metz, cela la digue de la Pucelle le permet.
Le permet en plein cœur de notre cité.
Dessine un parcours sportif exceptionnel.
Met cette activité à la portée de qui le souhaite.
Offre un spectacle grandiose.
En quelques photos je vous le fais découvrir…
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Par Marc de Metz le 29 Juin 2010 à 17:56
Rue François de Curel, la façade de la Trésorerie Générale.
Le Graoully de Metz, impose sa légende aux enfants, rue Taison.
Devant Saint-Pierre aux Nonnains la mère et l’enfant sont heureux dans l’un des parcs.
En Outre-Seille, les tours de la Porte des Allemands sont de garde depuis des siècles.
Rue du Tombois, un immeuble moderne lui justement en bois…
Une cour au bord de la Fournirue protège des immeubles en pierre de Jaumont.
Impossible, place d’Armes, de trouver un autre vélo avec des sacoches à pois blancs.
Combien de passants répondent à ce sourire énigmatique en plein centre ville ?
La pierre de Jaumont, sous le soleil, crée en ville une belle harmonie jaune.
L’eau sage de la Moselle devient miroir dans la marina du Port Saint-Marcel.
Les briques rouges du lycée Fabert sont dans les souvenirs de milliers de scolaires.
Les grandes portes de la basilique Saint-Vincent la rende inaccessible au public.
Détail d’une grille d’une des portes du quartier des Îles.
Petite terrasse de café au Pontiffroy au pied de l’église Saint-Clément.
Le Républicain Lorrain, vénérable institution, est le quotidien de Metz et de la Moselle.
La rosace de la façade de l’église Saint-Clément au Pontiffroy.
Grilles le long du portail de la Vierge de la cathédrale
L’un des très beaux immeubles du centre ville, rue de la Pierre Hardie.
Ces vestiges des remparts de Metz sont coincés entre Outre-seille et la Seille dans un parc innondé de verdure.
Comme tous les bâtiments publics de Metz, le Marché Couvert fait lui aussi l’objet de soins.
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Par Marc de Metz le 21 Juin 2010 à 18:15
A la fois, château défensif et luxueuse résidence, l’Hôtel Saint-Livier a été construit au XIIe siècle, à l’emplacement du palais des rois d’Austrasie. C’est le plus vieil édifice civil de la ville de Metz. Il abrite depuis 2004, au n°1 rue des Trinitaires, le Fond Régional d’Art Contemporain de la Lorraine (FRAC Lorraine). Son nouveau nom « 49 Nord 6 Est » est inscrit tout en haut de la tour et sur son côté, visible à partir de la rue des Trinitaires, la liste des artistes de la collection (inscriptions au lait de chaux soumises à l’usure du temps et vouées à disparaître)…
Saint-Livier est remarquable car il est l’un des rares exemples de Château fort de ville A cette époque, Metz est une libre république peuplée de 20 à 30 000 habitants. Le pouvoir municipal est alors assuré par les maitres échevins et les évêques en sont écartés.
Actuellement, le FRAC Lorraine, loin d’être un lieu de consécration et de légitimation, préfère l’expérimentation.
Qu’elles soient physiques ou mentales, il n’est de certitudes qui ne soient remises en question.
Le FRAC, recommande de parcourir ses expositions en laissant ses sens se faire surprendre et son esprit douter de ses croyances. Je peux vous affirmer que cette recommandation doit être faite sienne pour traverser cette exposition sans aucun apriori et alors s’autoriser un parcours que je peux qualifier d’initiatique dans cette perception d’un art contemporain…
Sa haute tour donjon, héroïque tour de guet, domine le quartier des Hauts de Sainte-Croix. A l’origine il y en avait deux, une de chaque côté du mur écran crénelé de l’Hôtel. Saint-Livier illustre l’influence italienne sur l’architecture civile médiévale de la ville depuis le XIIIe siècle, apportée par les banquiers lombards qui firent sa richesse.
L’exposition actuelle « A l’ombre d’un doute » inaugurée le 8 mai, durera jusqu’au 29 août 2010.
Je vous recommande, avant de vous lancer dans le parcours de l’exposition, de parcourir le fascicule qui est offert à l’accueil et qui vous explique la démarche de chacun des nombreux artistes qui exposent.
Lui seul vous permettra d’apprécier les œuvres qui font de cette visite un moment exceptionnel, parfois ou souvent déconcertant voire dérangeant si vous la faite sans avoir lu ce « guide » indispensable…
La cour est elle devenue une œuvre d’art de Susanna FRISTSCHER née en 1960 qui vit à Montreuil-sous-Bois. Cette installation à même le sol lui donne un effet de brillance et modifie la perception de nos pas. Elle est entièrement recouverte de silicone transparent.
Corey MCCORKLE, né en 1969, vivant à New-York, propose une très belle installation basée sur un cercle lumineux qui se dessine dans une pièce toute noire en fonction de la lumière naturelle qui seule anime cette œuvre.
Ann Véronica JANSSENS née en 1956, vit à Bruxelles. L’artiste propose à chaque visiteur une expérience sensible et singulière de l’espace est de la lumière en le plongeant dans un espace blanc et cotonneux ou la visibilité est restreinte (totalement restreinte) ou il ne peut que se déplacer, dans un lieu devenu inconnu et sans limite (AFFIRMATIF…). Je vous garanti que dans ce lieu, labyrinthe sensuel, la limite entre le toucher et le voir (et le PERCEVOIR) se dilue et l’expérimentation devient intime pour rester ancrée dans votre souvenir, si comme nous, Chronique, Laurent et moi, vous deviez en ressortir emballés, surpris, intrigués, passionnés…
Sa toiture est basse et en retrait de la façade. Sur la rue, elle est dominée par un mur écran crénelé de plusieurs mètres de haut qui servait de chemin de ronde. Ses façades sur cour et sur rue sont un catalogue de l’art de bâtir : changer d’étage ou de fenêtre, c’est changer de siècle : roman, gothique, Renaissance, XVIIIe, XIXe…
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Par Marc de Metz le 18 Juin 2010 à 19:46
Le fort de Queuleu est l’un des sites de promenades familiales des plus prisés à Metz. Un magnifique parcours de santé y est installé depuis des années.
Il est aussi en Moselle le mémorial départemental de la déportation. C’est un fort construit avant la guerre de 1870 entre l’Allemagne et la France. Cette guerre a été suivie par l’annexion de l'Alsace-Moselle jusqu’en 1918.
Après cette défaite et pendant l’annexion, les allemands achevèrent le fort. Personne n’ignore qu’en 1940 les allemands annexèrent à nouveau ces trois départements français.
C’est dans ce même fort que les nazis en octobre 1943 installèrent un camp de transit qui était en fait un épouvantable camp de concentration d'Internement (S.S. Sonderlager). Il était destiné notamment aux résistants et réfractaires à la présence allemande.
Entre 1 500 et 1 800 personnes sont passées par le fort de Queuleu. 36 d'entre elles y décédèrent, victimes des nombreuses tortures et sévices infligés par le commandant du camp. Seuls quatre détenus réussirent à s'évader le 19 avril 1944.
A l'issue de leur passage au fort de Queuleu, dans des conditions de vie lamentables, soumis à la violence et à la brutalité, les détenus étaient transférés vers d'autres camps dressés sur le territoire français annexé : Natzweiler-Struthof pour les hommes et ceux de Schirmeck (tous les deux en Alsace à proximité immédiate de l’Allemagne), puis de Ravensbrück pour les femmes.
Metz a subi par deux fois le joug brutal de l’occupant allemand puis Nazi. Durant ces deux périodes il eut à cœur de germaniser la ville sur les ordres de ses dirigeants. Si Metz est réconciliée avec son patrimoine allemand, elle ne peut effacer de sa mémoire les souffrances endurées et les conséquences de ces deux périodes pour des milliers de mosellans. C’est au travers de ces photos que je vous propose de découvrir ce site empreint d’une terrible gravité silencieuse, propice au souvenir et au respect.
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