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Par Marc de Metz le 18 Janvier 2010 à 17:02
Jusqu’à la Révolution française, à Metz contrairement aux autres provinces, c’était un Gouverneur militaire royal et non un Intendant royal qui détenait le pouvoir. Ce bâtiment imposant autant que majestueux devait être sa résidence et celle des intendants royaux de la province des Trois Evêchés.La construction est entreprise en 1776 par l’architecte français Clérisseau à côté de la citadelle. Elle durera jusque 1791. Ce bâtiment prestigieux a été construit en pierre de Jaumont. La Révolution ne permit pas l'achèvement complet des travaux. Pour exemple, la façade donnant actuellement sur le Cercle des Officiers n'a jamais été achevée. De nombreuses sculptures furent détruites pendant les grandes manifestations de colère du peuple contre le Roi.
Trois imposants corps de bâtiment sont fermés au sud par un portail. Ils entourent une vaste cour intérieure dont les façades des ailes ouest et est sont ornées de bas-reliefs.
Le portail, encadré par deux immenses trophées, est surmonté d'un groupe sculpté, « la France veillant sur ses enfants ». Sur le fronton gauche, Hercule symbolise la force. Sur celui de droite, Minerve casquée représente la science militaire.
Au dos du Palais de Justice, une plaque commémorative accompagne la statue de La Fayette. C’est de Metz, où il était officier de la garnison de Metz qu’il décida de s'embarquer pour les Amériques afin d’aller combattre aux côtés des insurgés.
Entre le Palais de Justice et le Cercle des Officiers se trouve la maison natale de Paul Verlaine, né à Metz en 1844.
Ce n’est que sous l’Empire, au XIXème siècle qu’il a été décidé finalement de consacrer ce bâtiment superbe aux affaires de Justice.
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Par Marc de Metz le 10 Janvier 2010 à 16:32
Même en hiver Metz ne perd aucun de ses nombreux charmes.
Nous savons pendant les jours de neige y vivre et l’apprécier autrement.
Bernard nous offre une belle promenade au dessus des toits de Metz.
Ce toit d’une des rares tours du centre ville est un magnifique balcon.
Il est un exceptionnel point de vue à 360° portant le regard très loin.
C’est du toit de la Tour de la rue du Cambout que ces photos ont été prises.
Merci à ce monsieur de ses relations qui lui a offert l’accès à ce panorama.
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Par Marc de Metz le 8 Janvier 2010 à 16:26
Les 16 piliers de béton, inclinés à 9°, donnent à la voute de cet édifice une ampleur audacieuse autant qu’élégante. Les vitraux (1 060 m2) de Nicolas Untersteller sont en claustra (du ciment armé remplace le plomb traditionnellement utilisé pour sertir les vitraux). Ils donnent à cette église une beauté contemporaine depuis l’année 1953, date de leur pose. Ces dalles de verre sont fragiles et nécessitent une rénovation longue et coûteuse.
Une belle transparence et des formes dessinées par l’emploi du béton apportent à l’ensemble une lumière très particulière et donne à Sainte-Thérèse sa beauté et son âme.
Au dessus des deux portes d’entrée, un orgue de tribune est posé sur un balcon de béton auquel on accède par deux escaliers. Au dessus du chœur, une grande verrière de 21 mètres de haut et de 12 mètres de large coiffe trois chapelles accessibles en passant derrière le chœur ajouré qui autorise une magnifique perspective sur l’ensemble de l’église.
A la droite de l’autel en chêne et céramique, une haute chapelle est dédiée à Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus. On y trouve sa très grande et belle effigie en fer forgée, œuvre de Sander Kiss (1989). Cette église renferme un reliquaire de la sainte, donné à Monseigneur Jean-Baptiste Pelt, par la Mère Prieur du Carmel de Lisieux, avant guerre.
Une autre toute petite chapelle, elle située à droite de l’entrée principale, permet aux paroissiens d’y prier dans l’intimité de leur foi.
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Par Marc de Metz le 4 Janvier 2010 à 16:52
Je vous propose une promenade autour de ce qui fut la troisième gare de Metz. Inaugurée en 1878, pendant l’occupation allemande. Elle est construite en pierre de Jaumont (jaune) et respecte le style classique français, alors que ce bâtiment est l’œuvre de l’architecte allemand Johann Eduard Jacobsthal, aussi architecte de la gare de Strasbourg.
Gare en cul-de-sac, elle disposait de quatre voies à quai. Elle a été remplacée en 1908 par la « nouvelle » et impériale gare de Metz voulu par l’Empereur Guillaume d’Allemagne. Actuellement elle abrite la Direction Régionale SNCF Metz-Nancy. A son époque, sa salle de restauration autrement dit le buffet de la gare, a été considérée comme l’une des plus belles en province.
L' Ancienne Gare est située place du Roi Georges dans le quartier « Nouvelle ville », rebaptisé depuis peu le Quartier Impérial. Metz a déposé la candidature à l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO de ce quartier à l’architecture exceptionnelle.
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Par Marc de Metz le 24 Décembre 2009 à 11:15
Metz est pour moi une ville extraordinaire. Je viens d’y découvrir une énorme casemate sous une forêt. C’est une parcelle de forêt que j’admire depuis des années en tant que telle. J’ai toujours trouvé cette petite forêt en ville insolite, rustique et majestueuse. Je trouvais simplement fantastique que les élus aient su la préserver depuis toujours, là en ville, aussi magique !
Depuis peu je sais que cet énorme et imposant îlot de verdure est terrain militaire interdit au public. Je sais que c’est sur une lourde casemate désafectée que cette forêt se dresse hautaine et belle depuis des décennies, depuis des guerres anciennes. Je suis amusé et admiratif que Metz que j’aime, que je vous montre, puisse encore avoir tant d’elle à me faire découvrir…
Il est étrange et amusant pour moi de me souvenir du nombre de fois où j’ai regardé cette forêt et de me rendre compte que je n’avais jamais vu qu’elle était posée sur une monumentale casemate. Il est vrai que c’est en voiture que je la longe presque tous les jours lorsque je me rends à mon travail. Je retiens de cette extraordinaire découverte que Metz regorge encore de surprises. J’ai plaisir à en supposer mille autres encore inconnues de moi. J’avais la conviction de ne pas tout connaître, même au centre ville pourtant si familier pour moi. Je suis ravi d’en avoir reçu, de cette bien surprenante façon, la certitude. C’est pour cela et bien d’autres choses que j’aime vivre à Metz. Je ne sais rien de cette casemate et cela me frustre...
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Par Marc de Metz le 25 Novembre 2009 à 18:11
Matin chandeleur blancheHeures jeux d’enfants
Temps hiver lorrain
Matin coton Metz
Heures dangers parents
Temps jour beauté
Matin février neige
Heures souffrance animaux
Temps clarté luminosité
Matin Metz février
Heures lorraine froide
Temps présent ici
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