L’une des plus belles boîtes à chaussure d’Europe se trouve à Metz. Elle a un volume de 13 000 m3 et possède 1 354 places. Les acousticiens appellent une boîte à chaussure une salle de concert de musique où les artistes sont placés au centre de l’espace et du public.

 

L’Arsenal de Metz, comme la Musikvereinsaal de Vienne, le Boston Symphony Hall, le Concertgebouw sont dans le Monde parmi les lieux les plus appréciés des mélomanes et des artistes qui s’y produisent.

 

Le génie architectural du grand architecte catalan Ricardo Boffil, a fait d’un bâtiment militaire du 19^e siècle, dans lequel y il a cent ans étaient entreposés : canons, munitions et poudre, un haut lieu pour la musique, le chant, la danse et les arts plastiques. Depuis plus de vingt ans, l’Arsenal est à Metz un lieu moderne, élégant et puissant qui respecte la tradition militaire du site sur lequel il est construit. L’ancien arsenal de Metz, commande de Napoléon III, a été construit de 1861 à 1864.

C’est en 1989 qu’il est devenu cette prestigieuse salle de concert.  

 

Ses voisins sont prestigieux : le Magasin aux Vivres est l’unique Hôtel cinq étoiles de Metz, le Palais du Gouverneur Militaire, la Chapelle des Templiers et Saint-Pierre aux Nonnains, sans oublier la Caserne Ney, la Place de la République et l’Esplanade.

 

L’Arsenal possède une vaste galerie d’exposition, une muséo-boutique, un excellent restaurant (l’Orangerie) et un bar. Il a une autre salle de concert de plus de 300 places. Il accueille environ 250 000 visiteurs chaque année.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Metz : promenade dans le quartier de la Citadelle (l'Arsenal)...

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrir le précédent article sur Metz :

Derrière la façade du Cercle des officiers de Metz...

 

Metz est actuellement une ville en hiver.

Cette année, c’est un très rude hiver lorrain que nous y traversons.

 

Metz vit aussi de très agréables autres jours dans d’autres saisons.

C’est ce que j’ai simplement besoin de me rappeler là privé de soleil.

C’est ce que j’ai envie de vous montrer avec ces quelques photos.

 

Si vous le souhaitez :
en maintenant votre pointeur de sourie,
sur chacune de ces photos, vous obtiendrez un petit commentaire…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

Dans un précédent article je vous ai présenté le Cercle des officiers de Metz vu des rues qui le bordent. Je viens d’avoir la très belle opportunité de pouvoir y faire des nouvelles photos. Elles en complètent la découverte puisque j’ai pu le photographier de l’intérieur.

 

Etrangement, malgré les quarante années qui sont passées depuis qu’en famille je devais le fréquenter souvent, tout me semble y être encore en place… J’ai découvert une magnifique Vierge de Pitié (fin du XVe début du XVIe siècle), trouvée en 1990, restaurée et installée dans le Cercle des officiers.

 

J’avais oublié l’immense salle de bal. Dans mon souvenir elle était la salle-à-manger principale. J’ai été impressionné par ses dimensions et amusé par la présence du petit balcon réservé à l’orchestre.

 

La très belle grille de la terrasse arrière, elle donne sur un petit parc, d’évidence se regarde avec un certain regard pour y découvrir (un clin d’œil ?) une allusion à la virilité triomphante des officiers…

 

Ce bâtiment dont la construction remonte au XIIIe siècle a été successivement : le couvent des Frères Prêcheurs (1222) , l'abbaye royale de saint Arnoul (1552), l'hôpital de Haute-Pierre (1792) et l'école militaire du Génie de Metz (1796). Pendant l’annexion par les allemands (1870-1918) il a hébergé une école de guerre. Depuis 1919 il est le Cercle des officiers de Metz.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Face au portail principal du Cercle se dresse la maison natale de Paul Verlaine. Il est né à Metz le 30 mars 1844. C’est l’immeuble avec les volets blancs sur cette photo. 

 

Si vous deviez souhaiter en savoir plus sur ce splendide bâtiment de Metz, je vous invite à suivre ce lien :

 

Le Cercle des officiers de Metz... 

  

   

   

 

Découvrir le précédent article sur Metz :

Sur l'Île du Saulcy l'Opéra-Théâtre de Metz...

 

 

 

 

 

L’Opéra-Théâtre de Metz inauguré en 1752 est le plus ancien théâtre encore en activité en France. D’une capacité de 750 places, théâtre à l’italienne, il dispose d’ateliers où sont créés les costumes et les décors nécessaires à la soixantaine de représentations (lyriques, chorégraphiques, pièces de théâtre) programmées chaque année. Une centaine de personnes y travaille.

 

L’Opéra-Théâtre est logé dans un ensemble architectural du XVIIIe siècle sur l’Île du Petit Saulcy. Il l’est, entre deux bras de la Moselle, en compagnie de la Préfecture de la Région Lorraine et de la Moselle et du Temple Neuf protestant datant du début du XXe siècle. Il regarde la Cathédrale Saint-Etienne et les immeubles résidentiels de l’Îlot des Piques. Eux aussi, comme lui à l’arrière ont les pieds dans l’eau.

 

Sa place, Actuellement place de la Comédie, cache un très important parking souterrain, ses rampes d’accès sont visibles sur la première photo de cet article. Vaste et lumineuse, elle offre une très belle transition entre le centre historique et très commerçant de Metz et le quartier des Îles.

 

Ses façades, à l’arrière, donnent directement sur le Lycée Fabert, reconnaissable à ses briques rouges et sur le Port Saint-Marcel. Il est très agréable de prendre un verre sur la place de la Comédie alors qu’en des temps bien plus sombres, elle était celle où a été dressée la guillotine. Elle soulagea, en ces temps de révolution populaire, 23 personnes de leurs maux de tête.

 

C’est devant l’Opéra-Théâtre de Metz que se finissent toutes les grandes manifestations syndicales, la préfecture de la Moselle s’y trouvant. Ces grands rassemblements de fin de défilé de contestation ne sont pa vraiment un spectacle de comédie légère, surtout pas …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

  

 

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La rue Taison est la rue du Graoullly... 

 

 

 

 

  

La rue Taison est une des rues pittoresques de Metz. Il y a très longtemps, elle était déjà fréquentée. C’était le tronçon principal de la voie romaine (cardo maximus) entre Trêves (Allemagne) et Marseille. Aujourd’hui, agréablement pentue elle donne à la colline Sainte-Croix des petits airs de Montparnasse…

 

Depuis les romains, cette rue est devenue piétonne est restée très commerçante. Son charme se découvre le long de ses immeubles Louis XV et Louis XVI. Le gothique n’est pas absent avec des murs écrans plus hauts que les toitures et de la Renaissance date la petite fenêtre qui coupe l’angle de la façade du magnifique bâtiment en bas de la rue. Des générations d’enfants gardent le souvenir de cette rue où existe toujours « leur » Collège Taison. Tous ont en mémoire des moments de gourmandises car il y avait déjà des pâtisseries dans la rue. Des fortunes en bonbons continuent à y être dépensées dans différents commerces.

 

Une légende messine veut que l’évêque Saint-Clément soit à l’origine du nom de Taison. Lors de sa descente de la colline Sainte-Croix, il s’en allait terrasser l’effroyable Graoully, il n’a cessé de réclamer le silence en répétant inlassablement : Taisons-nous, il ne faut pas réveiller le monstre, taisons-nous, taisons-nous ! La populace doit l’avoir entendu car il a débarrassé la ville de ce fléau il y a des siècles…

 

Le nom deTaison serait en fait, une déformation de « statio ». C’était un relais de poste à l'époque romaine. La présence du Graoully (sous une apparence des plus sympathiques) dans le ciel de la rue fait référence à sa légende. Il est indissociable de la vie de cette rue, grâce à son association des commerçants.

 

Si vous souhaitez savoir ce que raconte la légende du Graoully et le rôle du courageux évêque, je vous invite à suivre ce lien :

 

La Croix de Saint-Clément entre Ancy et Gorze...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Découvrir le précédent article sur Metz :

Les Archives Municipales de Metz...

 

 

 

  

 

C’est derrière ce grand portail, en haut de la colline Sainte-Croix, que les Archives

Municipales conservent tous les documents produits du Moyen-Âge à nos jours. Ils le sont à Metz depuis la création de l’institution des Archives par l’évêque Bertram (1180-1212).

 

En 2002, les Archives Municipales sont installées au cloitre des Récollets pour la partie réception du public et sont entreposées, dans des conditions idéales,  dans deux anciens réservoirs d’eau construits en 1863. Ils étaient désaffectés depuis la fin du XXème siècle. Rappel : dès 1230, des religieux de l’ordre de Saint-François d’Assise s’installent sur ce site.

 

Immenses et mitoyens du cloitre des Récollets, les deux réservoirs communiquent dorénavant avec lui à partir de la salle de lecture aménagée entre eux. A l’intérieur, ce sont 17 kilomètres de rayonnages répartis sur 3 500 m2 qui permettent la conservation des archives. Elles sont consultables sous une superbe verrière dans la salle de lecture créée entre le cloitre et les réservoirs.

 

L’un de ses côtés est visible de l’intérieur de cette grande salle, face aux arcades de l’ancien bâtiment. L’autre ne l’est qu’à partir de l’extérieur. Il donne sur le Jardin des Tanneurs au dessus duquel, il est possible d’admirer un magnifique panorama sur le quartier d’Outre-Seille, justement celui où nous habitons. Sa volumineuse et massive architecture le rend identifiable très facilement.

 

Entre 1603 et la Révolution, ce sont les récollets, également franciscains qui occupent le cloitre. L’esprit de dépouillement en vigueur dans cet ordre se retrouve dans les plafonds de bois, comme dans les arcades très sobres du cloitre. Des éléments architecturaux présents et encastrés dans ses murs, indiquent qu’il a été construit avec des matériaux de récupération (pierres tombales et un gisant).

 

Après la Révolution, les bâtiments ont connu des utilisations très diverses : magasin de sel, ateliers de charité, bureau de bienfaisance…

 

Le côté manquant du cloitre, le quatrième, a été démoli en 1804. L’institut Européen d’Ecologie, sous la présidence de Jean-Marie Pelt son fondateur est installé au cloitre des Récollets depuis l’année 1972.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

   

 

   

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La place de la République à Metz...