Le dimanche sur ce blog, c’est republication…

Ce choix me permet de vous remontrez des articles.

Celui-ci parlait d’une tradition locale qui n’est pas connue.

Pourtant ici elle enflamme chaque, début automne, le centre ville.

La nature de cette tradition fait qu’une seule rue ici est concernée.

Elle est la plus accessible aux pompiers et aux secours d’urgences.

Dans la nuit du 31 octobre, dans l’heure qui précède minuit, Metz est enflammée chaque année. Chacun de ces buchers disposés dans la rue principale, la rue Serpenoise, emportera alors vers le ciel les vœux de chacun.

 

Cette tradition trouve son origine dans l’année 1509 au cours de laquelle Metz a été détruite par un immense incendie. Il réduisit en cendres une grande partie de la ville d’alors. Depuis, dans une fête au départ profane puis devenue chrétienne vers le milieu du 18^e siècle, les habitants rendent hommage aux centaines de victimes et font des vœux pour que cela ne se reproduise plus.

 

Ce n’est qu’en 1879 que cette fête a été déplacée dans la nuit du 31 octobre par l’administration allemande. Durant les presque cinquante années de la première annexion de la Moselle et de Metz c’est elle qui gérait la ville. Elle réussit à imposer ce changement de date pour bénéficier de l’humidité glacée des nuits de fin octobre.

 

Il est de tradition de déposer ces buchers au pied des immeubles qui doivent faire l’objet de travaux dans les semaines à venir. En effet, malgré toutes les dispositions prises par le service départemental de lutte contre les incendies, il est impossible de préserver totalement les habitations. Chaque année, il résulte de cette soirée quelques infortunes. Il existe ici un impôt municipal minime par habitant et inclus dans nos impôts locaux. Sa recette sert à dédommager les propriétaires victimes des rares dégâts.

 

C’est un spectacle grandiose que ces embrassements au cœur de notre ville. Ce soir là, il est aussi de tradition de confier au feu un vœu écrit. Ce sont alors les pompiers qui les déposent à l’aide d’une pelle dans les buchers.

 

L’éclairage public est réduit à un strict minimum dès la première mise à feu. Les façades à proximité des foyers auront été durant des heures, mouillées, même lorsque le temps est à la pluie.

 

Toutes les précautions sont ainsi prises. La foule, elle est tenue à une quinzaine de mètres de chaque bucher. Cette manifestation unique en France remplit la ville de milliers de visiteurs. Les buchers sont prévus pour se consumer en deux heures au grand maximum.

 

Il est à noter que depuis 1969, aucune grave conséquence n’aura jamais permis à ses détracteurs d’obtenir l’arrêt de cette nuit du grand feu… Bien entendu les immeubles de proximité sont vidés de leurs occupants. Ici il est considéré comme un honneur que d’être voisins de ces buchers. D’après la croyance populaire, cela protège les habitations du feu. Une dernière précaution fait couper le gaz et l’électricité dans les immeubles concernés.

J’ai beaucoup beaucoup aimé inventer cette tradition…

J’ai été inspiré par ces buchers installées en centre ville…

Ces buchers ont fait partie de l’une des nombreuses animations proposées lors d'une des premières Nuits Blanches de Metz.

 

J'avais alors, en les découvrant au début d'un mois d'octobre, immédiatement imaginé cette fausse tradition et je ne m'en veux qu'un peu car aucun de ces buchers de la rue Serpenoise n'a été allumé et il est heureux que nos autoritées locales soient bien plus sages que moi, pour la ville et ses habitants...  

 

  

 

 

 

 

 

 

 

   

 

    

Un jour une photo 

 

Un de mes « Vu à Metz ».

Publié pour devenir un clin d’œil.

Avec vous aujourd’hui je le partage.

Il est l’image d’un instant de vie à Metz.

Invitation à partager une ou dix émotions.

 

Ici, depuis trois ans ces panneaux guident les visiteurs.

Ils leur indiquent comment se déplacer dans le centre ville.

Même les plus distraits ne peuvent les manquer : ils sont grands.

Celui-ci est tout près du Centre pompidou-Metz près de la gare.

Je passe derrière lui très souvent et un jour j'ai fait cette photo.

Bien entendu je conseille aux visiteurs de se tenir eux du bon côté.

Moi, j'ai juste eu à retourner la photo pour qu'il soit parfaitement lisible... 

 

 

 

 

  

 

 

   

 

 

 

   

 

   

 

 

Ces photos sans légende sont toutes prises à Metz.

Elles me permettent de vous en montrer plus de la ville.

Ces bouts de Metz sont un kaléidoscope de ses beautés.

Metz, « Ville où il fait beau et bon vivre !» : j’aime le montrer.

Cette série est inépuisable car Metz est une ville photogénique.

Ces photos n’ont qu’un but, celui de vous apprendre à la regarder.

Il est possible que je tente de vous donnez envie de venir la découvrir…

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour découvrir ou revoir, par un clic ici :

 Vingt de mes "autour" du Centre Pompidou-Metz / 92 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

C’est le canal qui passe tout près de l’immeuble où je travaille.

Si je m’y promène souvent, c’est la première fois que je le fais lorsqu’il neige.

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

Lorsque j’y suis arrivé, une immense péniche rentrait dans l’écluse.

J’ai vu son impressionnante cabine de pilotage à quelques mètres de moi.

Le plus insolite c’est qu’elle s’engageait dans l’écluse en marche arrière.

 

 

 

 

 

 

 

 

  

J’ai toujours ressenti que la présence de l’eau renforce l’impression de froid.

Il faisait très froid sous ce ciel plombé de neige que nous avions alors.

A cet endroit, le canal marque la frontière avec les quartiers du nord de Metz.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le haut building Sainte-Barbe se dresse au dessus du canal.

Il est là depuis le milieu du siècle dernier et je le côtoie quand je travaille.

Pendant très longtemps il a été l’immeuble le plus haut de Metz.  

 

 

 

 

 

Ces arches sont celles du pont Eblé qui vient d’être entièrement remis à neuf.

Il le fallait bien puisqu’il permettra au METTIS de franchir le canal Camifémo.

Il y a à cet endroit, sous la neige, une promenade et une piste cyclable.

 

 

 

 

  

Le METTIS c’est l’équivalent d’un tramway mais à Metz il sera sur roues.

Des dizaines de chantiers sont en cours sur 18 kilomètres du nord au sud.

Il sera inauguré pour la prochaine Nuit Blanche de Metz, début octobre.

 

 

 

 

 

Je suis sûr que vous voulez savoir pourquoi le nouveau moyen de transport en commun encore en construction porte déjà le nom de «  METTIS » !

 

Metz et Mettis cela se ressemble. Rappelez-vous que Metz se prononce « Mess » ou « messe ». Metz s’est appelée Mettis lorsqu’elle est devenue la capitale des francs, celle du royaume d’Austrasie à la fin du IVème siècle. J’aime beaucoup ce nom qui me rappelle que Metz est une cité qui a 3000 ans d’histoire. Metz la romaine s’appelait elle Divodurum…

 

 

 

 

 

Ces grilles n’ont pour but que de préserver la vie des inconscients.

Elles interdisent le franchissement du pont par le dessus des arches.

Le pont stabilisé, réparé et repeint a retrouvé toute son élégance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici, comme sur 39 autres sites, se dressera l'une des stations du METTIS.

Celle-ci sera très importante car elle dessert un parking de délestage.

Déjà construit, il permettra d’y garer sa voiture et de rejoindre le centre en METTIS.

 

 

 

 

 

Ces photos, par leur ambiance montrent que nous sommes actuellement en hiver.

L’hiver lorrain n’est pas souvent aussi blanc. En fait ici la neige est rare.

Lorsqu’elle habille la ville j’aime aller marcher pour la voir autrement.

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Après une interruption de deux mois, "Les mercredis des mandalas" redeviennent  un rendez-vous que nous vous proposons chaque mois puisque Chronique, petite normande joueuse et talentueuse a accepté de répondre à mon invitation de créer chacun et chaque mois un mandala à partir d'un thème choisi à tour de rôle par l’un de nous et "imposé" à l'autre.

 

Chronique m’a proposé, pour ce mandala de janvier, la photo que vous avez ci-dessus. Nous n'avons imaginé que trois contraintes pour ce défi mensuel amical et coloré :

 

le mandala doit tenir dans un carré ;

 

sa taille doit être 640/640 ;

 

il est publié un mercredi.

 

Un lien, caché sous « Chronique », vous permettra d’aller découvrir sur son blog sa création sur ce même thème, elle aussi la publie aujourd'hui...

 

Pour réaliser un mandala, je passe par des dizaines d’étapes. Je vous propose d’en découvrir quelques unes afin de vous familiariser avec le processus de « construction » d’un mandala. Ils sont présentés en partant du résultat final pour arriver aux toutes premières étapes.

  

 

 

   

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

 

  

Un jour une photo 

 

Un de mes « Vu à Metz ».

Publié pour devenir un clin d’œil.

Avec vous aujourd’hui je le partage.

Il est l’image d’un instant de vie à Metz.

Invitation à partager une ou dix émotions.

 

Ce pourrait être une très vieille photo oubliée.

Elle serait alors le témoignage d'un temps passé.

Pourtant, ce magasin désaffecté a ici vitrine sur rue.

Et, celui qui possède ces vieux murs y fait des affaires.

De ma vie ici je n'ai encore jamais vu la porte entr'ouverte.

Il y a de vrais mystères que je ne comprends pas dans la ville.