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Esprits sensibles s’abstenir puisque sur ce « site » confidentiel je vous propose de venir mesurer ma perversité sans limite lorsqu’il s’agit pour moi d’utiliser une photo. Je vous entraine sans aucune vergogne de ma part dans cette aventure... La photo originale, le plus souvent "rapportée" de quelque part en Metz est là placée en dernier !
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Chaque jour il est différent
Il ne me laisse jamais indifférent
Dans mes matins d’hiver il s’offre à moi
Je ne peux le voir qu'au dessus d’un toit
Au bureau je débute beaucoup de journées
Ce ciel changeant est celui de mes jours travaillés
Chaque matin Il ne dure que quelques instants
Pour moi il reste un beau mystère persistant
Il sait bien que je me sers de lui pour rêver
Là il découvre que je me sers de lui pour créer
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Un jour une photo
Un de mes « Vu à Metz ».
Publié pour devenir un clin d’œil.
Avec vous aujourd’hui je le partage.
Il est l’image d’un instant de vie à Metz.
Invitation à partager une ou dix émotions.
Juste un bout de bord de Moselle un reflet hivernal et un arbre.
Juste passer par là un jour froid et ensoleillé de janvier…
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Il n'y a pas si longtemps, sans que je m’y attende, je n’avais en effet pas eu à me préoccuper de l’itinéraire entre Metz et Saint-Dié des Vosges, un collègue qui m’accompagnait le connaissait parfaitement, j’ai traversé le village d’Azerailles en Meurthe et Moselle.
Azerailles est le village lorrain d’origine de Pierre un ami aujourd’hui quasiment perdu de vue mais sans l’être quand même. Pierre reste pourtant l'ami avec qui j’ai partagé l’une des plus extraordinaires expériences de ma vie.
Cela remonte à la soirée de mon trente deuxième anniversaire (mardi 13 novembre 1985) pendant laquelle, Pierre soucieux de ne pas me permettre de rester seul, m’a invité au restaurant pour disait-il, finaliser les préparatifs de la fête qu’il m’organisait le samedi suivant.
Très vite ce fut fait car Pierre avait déjà tout envisagé et préparé. Nous avions choisi de manger vietnamien dans un restaurant familial à proximité immédiate de chez moi. Nous étions assis face à face lorsque je lui ai demandé, inspiré par un je ne sais quoi d’intérêt : « Pierre, lequel de tes deux parents imagines-tu mieux savoir mieux survivre à l’autre ? ».
Durant plus de deux heures et demie cette question nous aura permis de déterminer que pour Pierre c’était sa mère qui semblait être la mieux armée pour survivre à son père alors que pour moi c’était mon père...
Ma mère m’avait longuement appelé dans la matinée pour m’embrasser pour mon anniversaire et me donner de bonnes nouvelles de leur santé, celle de mon père et la sienne en particulier.
Pierre en a convenu immédiatement, me remerciant d’avoir provoqué cette réflexion qui a ses yeux avait eu le mérite de nous affirmer que nous avions le souci de nos parents. Autant que je me souvienne, mon repas d’anniversaire s’est poursuivi très amicalement meublé par des sujets bien plus légers.
Nous nous sommes quittés, en nous disant qu’il ne pouvait y avoir eu que deux scorpions amis comme nous l’étions pour avoir réussi à meubler un repas d’anniversaire avec un sujet aussi particulier que lugubre, en avons ri encore et nous sommes donnés rendez-vous le samedi soir chez lui.
Le lendemain, nous étions un mercredi vers treize heures, de retour au bureau après ma pause repas, j’ai appris brutalement (bien entendu) et par ma sœur en pleurs au téléphone : « Marc, maman est morte, elle est morte tout à l’heure, papa est à côté de moi et veut te parler, je te laisse avec lui. ».
J’ai bien entendu décidé immédiatement de prendre mes dispositions pour pouvoir très vite rejoindre ma famille à Toulon. J’ai passé le reste de la journée à prévenir mes supérieurs de mon départ, mes amis et amies et j’ai organisé mon absence de mon appartement pour au minimum une semaine.
J’ai raté bien involontairement le train en gare de Metz, de très peu… j’ai vu le cul de ce train quitter le quai. Je suis rentré chez moi, contrarié, abasourdi et j’ai prévenu ma famille de mon retard puisque je n’arriverai qu’en milieu d’après-midi au lieu du tout début de matinée.
Toute cette soirée, incapable d’être calme, contrarié de n’être pas dans le train, seul trop seul chez moi… j’ai tenté de joindre Pierre au téléphone sans y avoir réussi lorsque je me suis couché vers minuit.
Le lendemain, levé très tôt, après une bien mauvaise nuit, pour prendre le train vers six heures, juste avant de quitter mon appartement j’ai eu envie malgré l’heure très matinale d’appeler Pierre qui pouvait être enfin rentré.
- Pierre ? Désolé de t’appeler si tôt mais j’y suis obligé et je le fais avant de partir à la gare pour prendre le train pour Toulon. Si je ne l’avais pas raté hier soir, c’est de là-bas que je te téléphonerais.
Pierre m’a alors dit :
- Marc, ce n’est pas possible que tu plaisantes avec cela et qu’en plus tu le fasses à cinq heures trente du matin ! Ce n’est pas vrai dis-moi ? C’est une très mauvaise blague ! Ce n’est pas possible tu m’as dit que mardi ta mère allait très bien !
J’ai du, pressé par le temps, laisser un Pierre bouleversé au téléphone et cela m’a désorienté. Le soir, lorsqu’il m’a appelé à Toulon, il m’a avoué avoir énormément pensé à notre discussion et j’ai détecté chez lui un sentiment de culpabilité comme si celle-ci pouvait avoir influencé quoi que ce soit.
Pierre a annulé la fête. Le samedi en question nous avons enterré ma mère et depuis ce mois de novembre 1985 mon père a vécu sans ma mère une vie telle que je l’avais imaginé en être capable jusqu'au 18 janvier 2009, date de son décès.
C’est le père de Pierre qui est parti le premier mais bien plus tard. Sa mère, comme lui aussi l’avait supposé, a réussi à survivre à cela sans jamais décevoir Pierre, par sa force et par sa détermination.
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Pain délices tartinés
Il croustille dans un sourire
Pain baguette
Pain gourmandise
Pain matin d’enfance
Il craque dans la joie
Pain ficelle
Pain insouciance
Pain midi d’adultes
Il répare du temps de l'effort
Pain de campagne
Pain travail
Pain moments d'amour
Il embaume le lendemain
Pain brioché
Pain plaisir
Pain retours affamés
Il rassasie après l’effort
Pain céréales
Pain réconfort
Pain mois difficiles
Il nourrit ceux qui savent
Pain seigle
Pain tristesse
Pain quatre-heures
Il parfume la tablée bruyante
Pain chocolat
Pain gourmandise
Pain amitié
Il exulte le temps partagé
Pain sandwich
Pain bonheur
Pain jours noirs
Il sauve du désespoir
Pain de guerre
Pain survie
Pain voyage
Il séduit par sa nouveauté
Pain boule
Pain découverte
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