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A MetzL’hiver les arbres peignent les bourrasques
Entre leurs branchent ils retiennent le vent
La nuit ils crient sous ce labeur quotidien
Les éléments déchainés leur sont hostiles
A Metz
Maquillés par les méfaits de notre activité
Les arbres frigorifiés sont privés de succès
Ils dramatisent nos glaciales journées
Dressant leur silhouette noire décharnée
A Metz
L’arbre roi court dans les branches
Il se dresse pour protéger les nuages
Impossible d’atteindre leurs protégés
La pluie ne viendra alors que trop tard
A Metz
Dans nos étranges forêts d’en centre ville
L’ombre de ces géants veille sur nous
Notre vie s’entend impossible sans eux
Ils sont témoins de notre cours passage
A Metz
Les arbres aussi veulent monter au ciel
Dans nos parcs ils fuient l’asphalte noir
Leurs racines accrochent les nuages
L’eau du ciel est douce à leur survie
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Remich est aussi et surtout une ville touristique vinicole. Ses vignobles se trouvent sur les coteaux qui descendent jusqu’à la Moselle. Après ses vieilles rues et ruelles, je vous invite au milieu de ces vignes qui font la fierté des luxembourgeois. Elle est largement méritée car les crus sont excellents.
L’Institut Viti-Vinicole de l’Etat et de la Marque Nationale des Vins et Crémantsdu Luxembourg a son siège dans cette petite ville qui ne compte qu’un peu plus de 3 000 habitants. Admirer ces vignes, si parfaitement disposées dans le paysage qui se partage entre l’Allemagne, au-delà de la Moelle, et le Luxembourg, c'est porter son regard sur un océan de verts matinés du bleu du ciel. De très beaux points de vue panoramiques sont aménagés au dessus des vignobles.
C’est de l’un d’eux que j’ai fait ces photos, à proximité de Remich. Ensuite, en repartant vers Mondorff, distante d’une petite quinzaine de kilomètres, nous sommes rentrés en Moselle et repartis vers Metz.
En suivant ce lien, vous pourrez découvrir les autres photos sur cette promenade que nous avons fait avec notre amie Chronique de Normandie. Nous lui nous faisons découvrir ce qui fait que Bernard et moi aimons vivre ici dans l’Est de chaque côté des frontières : « Suite de notre promenade à Remich au Luxembourg / 2 ».
Suite de notre promenade à Remich au Luxembourg / 2
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Depuis des mois nous sommes en contact par blog interposé.
Vous ne me connaissez alors uniquement que comme Marc (de Metz).
Nous nous rencontrons un jour tous ravis de cette opportunité.
Là, vous entendez une personne m’appeler naturellement Marc-Pierre.
Vous souriez, puis vous apprenez que j’ai un troisième prénom : André.
Mais tout le monde décide que je reste pour tous « Marc ».
Bien entendu vous n’y pensez plus.
Pendant les jours suivants nous nous rencontrons souvent.
Nous savons que nous sommes invités à partager la soiré du réveillon.
Vous souhaitez me faire un cadeau pour que je reparte avec un souvenir.
Vous décidez de m’offrir un livre car vous savez que j’aime les livres.
Vous êtes certain(e) que j’aime beaucoup ce qui touche à l’architecture.
Vous ne choisissez un livre parfaitement illustré que ce sujet qu’il traite.
Vous vous dites : ce livre a toutes les chances de ne pas lui déplaire.
Nous sommes le soir de la fête et sommes heureux d’être réunis.
Nous procédons amusés à un sympathique échange de cadeaux.
Je reçois ravi ce livre et là je dis malicieux, dès que je le découvre :
- Merci, formidable choix et en plus je suis l’auteur de ce livre !
Et je vous montre alors que son auteur est « Marc Pierre André ».
Tout le monde sourit, vous regarde et on vous dit :
- Tu as encore fait fort, toi seul pouvait le trouver ce livre là !
Vous, vous répondez :
- Mais je n’ai pas fait attention à l’auteur du livre !
- Je suis là très surpris, je n'y suis pour rien, j'ai juste choisi ce livre.
- Non, je ne l’ai pas fait exprès, j’en suis le premier amusé !
- C’est vrai que c’est une coïncidence incroyable !
Cette situation, nous l’avons vécu le soir du réveillon du nouvel an.
C’est moi qui ai offert un livre à une nouvelle amie, comme souvenir.
Je savais d’elle qu’elle est extrêmement passionnée par la cuisine.
Facile alors de supposer qu’un livre de cuisine pourrait lui plaire.
Ce que je n’ai pas remarqué un seul instant c’est que :
le nom de son auteur est celui et dans l’ordre de ses trois prénoms.
Dans la vie, il m’arrive de vivre des « trucs » déconcertants.
C’est étrange, amusant et dérangeant en même temps.
Il n’y a rien à expliquer, juste à raconter…
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Un jour une photo
Un de mes « Vu ailleurs».
Publié pour devenir un clin d’œil.
Avec vous aujourd’hui je le partage.
Il est l’image d’un instant de vie à Metz.
Invitation à partager une ou dix émotions.
Sur les pavés une contrebasse délaissée pleure sous la pluie…
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Que dire de quelqu’un
Quelqu’un capable de détecter
Détecter au milieu de milliards de galets
Galets roulés depuis millénaires par la Manche
Manche berceau d’un soleil en fin de son coucher
Coucher de soleil en bout d’une journée d'un bel été
Eté lui offrant lourd cadeau de pierre en forme de cœur
Cœur caressé doucement par un jour chaud iodé finissant
Finissant en photo pour être partagé avec moi resté à Metz
Metz d’où dans un jour hiver je partage ce cœur avec vous tous
Photos de Bernard / Dieppe
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Mille hiversMille printempsMille étésMille automnesPour LIBERTEMille millions d’hommesMille millions de femmesMille millions d’enfantsSans LIBERTEDans le mondeD’AUJOURD’HUIMille secondesMille minutesMille heuresMille joursPour EGALITEMille millions d’hommesMille millions de femmesMille millions d’enfantsSans EGALITEDans le mondeD’AUJOURD’HUIMille semainesMille moisMille annéesMille sièclesPour FRATERNITEMille millions d’hommesMille millions de femmesMille millions d’enfantsSans FRATERNITEDans le mondeD’AUJOURD’HUI
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