Le ciel ici en ville est aujourd’hui malheureux

Les parasols bleus sont soudain frigorifiés

L’eau claire ruisselle bruyante sur la toile

L’automne s’en arrive trop vite de par ici

La vie déserte les terrasses pataugeoires

Les tables et chaises sont lavées rudement

L’humidité devient compagne de nos heures

Le temps montre à la cité le chemin de Noël

Les fleurs tentent de retenir la ville en été

Les ombres se noient dans mille flaques

Les places ne sont plus les salons de la ville

Les façades se parent de fenêtres fermées

Les regards s’attardent sur les vitrines d’hiver

Les places et les rues sont vernissées d’eau

Les ponts n’invitent plus à de douces rêveries

L’automne à n’en point douter est dans nos murs

Pour beaucoup de participants, parcourir la rue Serpenoise aura été une terrible épreuve. Ils avaient alors parcouru plus de 41 kilomètres à travers le centre ville et les quartiers environnants. Les plus fatigués y marchaient d’un pas lourd avec en vue l’arrivée sans aucun doute espérée depuis des kilomètres.

Galvanisés par les encouragements les plus nombreux réussissaient alors à retrouver un semblant de foulées pour "affronter" l’arrivée tant méritée en coureur. Ceux que nous y avons croisés avaient couru pendant plus de quatre heures.

Bernard et moi avons été admiratifs vis-à-vis de chaque participant car nous nous savons incapables, ne serait-ce que d'imaginer oser nous lancer dans cette aventure sportive. Elle impose à chacun de dépasser ses limites. Nous ne cessions de nous dire qu’heureusement que le soleil était de la partie car pour beaucoup le marathon aurait été odieux sur sa fin sous la pluie.

Voir ou revoir d'autres photos du marathon par un clic sur ce lien :

Le marathon de Metz 2011 / Le village du Marathon...

J’ai rempli le vide d’une bouteille

Mes envies y sont remisées

Mes attentes y sont déposées

Mes doutes lui sont confiés

Mes vœux aussi sont du voyage

Pensées secrètes y sont en croisière

J’ai saturé le vide d’une bouteille

Vœux confinés dans ce fragile récipient

Bouteille confiée à l’océan de l’adversité

Si toi ami tu la trouves au grès du hasard

Ne lui retire surtout jamais son bouchon

Tu sauras lire son contenu par transparence

Il est l’allié de mes certitudes d’aujourd’hui

Retourne seulement la bouteille doucement

Tu n’y trouveras aucune date de péremption

Tu s’auras que je vis dans des vœux réalisés

Tu sauras que cela durera tant qu’elle voguera

Tu la rendras alors ami à l’océan qui la protège

Au cœur d’un vieux stère

Dans un environnement austère

L’homme a coincé une bouteille bleue

Elle intrigue un petit brin de verdure curieux

Il joue les téméraires près de la demoiselle de verre

Personne encore ne lui a dit qu’elle est glissée à l’envers

Comment pourrait-il savoir qu’elle n’entendra jamais ses mots

Personne dans cette forêt ne veut lui dire qu’elle lui tourne le dos…

Photo : Bernard de Metz (je parle de l'originale...).

Metz en automne, c’est une ville jardin dans ces couleurs là. Juste de ma part l’envie de partager alors avec vous notre automne lorrain. Ces photos sont prises à proximité de la Moselle et le long de ses berges, près de la place de France. C’est dans ce quartier que je travaille. Voici les premières photos d’une promenade en automne en novembre. D’autres suivront très bientôt…

Je n’ai décidé de rien :

ni du lieu ni du jour ni de l’heure…

Ils ont appelé cela ma naissance !

On m’a appris l’heure, le jour, le mois.

Depuis je sais quand est mon anniversaire.

Je ne déciderai de rien :

ni du lieu, ni du jour, ni de l’heure…

Ils appelleront cela comme ils voudront !

On ne m’apprendra jamais l’heure, le jour, le mois !

Après je ne saurai jamais la date anniversaire.

Marc de Metz.