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Passer quelques heures dans le « vieux Nancy », c’est n’y être jamais en manque de très belles suprises. Voici la fin de cette première promenade que je souhaitais vous offrir. Elle se termine par un retour sur la place Stanislas. Un jour prochain je rapporterai d’autres photos de Nancy car là, il n’a été question que du « vieux Nancy »…
Si vous deviez souhaiter avoir plus d’explications sur les trésors du « vieux Nancy », je ne peux que vous inviter à taper « vieux Nancy » sur un moteur de recherches… Vous apprendrez alors ce que je n’ai pas souhaité préciser sur ce quartier car je n’ai eu comme propos que celui de vous en faire découvrir, grâce à ces quelques photos, son ambiance et ce, pour ne vous donner que l'envie d’y venir ou d’y revenir…
Découvrir ou redécouvrir la place Stanislas par un clic ici :
La place Stanislas de Nancy est somptueuse...
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J’ai croisé les premiers marathoniens, lorsque je suis arrivé, tout près de chez nous, à leur sortie du parc de la Seille aux environs du quatorzième kilomètre de course. Le temps était magnifique, idéal pour cette très longue épreuve de plus de 42 kilomètres à travers les quartiers de Metz.
Je n’ai alors croisé qu’une tout petite partie des 1 409 participants à cette deuxième édition du marathon de Metz. Je n’ai pas vu les favoris de cette course : les éthiopiens et les kényans. Je me suis dirigé vers la Seille, pour rejoindre le Centre Pompidou-Metz situé à quelques petites centaines de mètres de là.
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Femmes et filles ici en jours et nuits toujours protégés
Jamais confrontées seules au monde qui nous assaille
Nous sommes nombreuses votre destin à ne point ignorer
Impuissantes à empêcher que le mal ronge vos entrailles
Notre quiétude est tronquée derrière nos portes fermées
L’esprit n’est jamais en repos du terrible souci de vos vies
Des images nous racontent que vous êtes assassinées
Des hommes barbares tous vos droits toujours dénient
Dans destins inlassablement grimés par coutumes en fatalité
Vous êtes valeur d’échange calculée inférieure aux troupeaux
Pauvres femme d’ailleurs menacées dans des vies enclavées
Des meurtrissures infligées de force vous habillent d’oripeaux
Nous femmes et filles d’occident en vies belles orchestrées
Ne vous oublions pas sœurs lestées de lourdes servitudes
Vous êtes misérables maintenues dans des silences imposés
Pauvreté organisée vécue avec dignité dans vos incertitudes
Virgule de vie et de destin chacune dans notre esprit vous restez
Vos vies ne sont dédiées qu’aux exigences de votre naissance
Contraintes dans une existence lointaine que vous subissez
Nous aimerions femmes de là-bas vous offrir nos connaissances
Femmes et filles de paix de protection et de compréhension
Nous vous savons humbles être affairées en des points de Terre
En nombre insuffisant pour changer rapidement cette situation
Et bouter très vite vos destins sacrifiés hors de leur cimetière
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C’est une petite bouteille rouge
Amie de mes heures travaillées
Elle aime s’amuser avec moi
Me fait son cinéma tous les jours
Jamais elle ne tient en place
Je la crois dans l’armoire grise
Elle se fait acrobate sur la fenêtre
Je la crois sage sur mon bureau
Elle se cache dans la poubelle
Bouteille rouge est capricieuse
Effrontée aussi le plus souvent
Mais nous sommes en affection
Depuis des années elle me nargue
Tache rouge sur mes piles de papiers
Comédienne elle me fait son théâtre
Je suis attendri son unique spectateur
Elle est l’amie de mes heures travaillées
Je la sais espiègle et audacieuse
Je veille sur elle tous les jours
Photos prises avec mon portable un jour de grande complicité entre elle et moi…
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Des bleus
Des bleus qui font voyager
Des bleus qui repoussent les frontières
Des bleus qui éclairaient la vie ici en Lorraine
Lorraine terre de surprises lorsque mise en beauté
Lorraine terre qui se la joue en fille de la Méditerranée
Lorraine terre qui aime être parée des couleurs d’ailleurs
Lorraine terre traditionnelle qui aime jouer avec les émotions
Des bleus…
Ces bleus…
Les bleus d’une saison en jours heureux à Bitche…
Photos de Bernard
Photos prises à Bitche en Moselle au début d’un octobre doux
Photos qui invitent à simplement rêver en cœur de Lorraine
Photos d’un pendant automne qui nous promène vers un bientôt hiver
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Je suis toujours étonné par les pelouses qui font des vagues au pied du Centre Pompidou-Metz (CPM). J’ai très vite su que ce parti-pris n’était pas qu’esthétique mais bel et bien au service du développement durable et d’économies d’eau propre. Depuis près de dix-huit mois, je n’avais jamais vu personne se promener sur ces pelouses, pas même un vieux loup de mer qui aurait, avant de visiter le CPM, vaincu les plus terribles vagues sur les océans du Monde. Là, enfin, j’ai vu ces deux petits enfants courir sur les vagues.
Ces vagues forment un dispositif d’infiltration des eaux de pluie, ceux des orages en particulier. Les plis de ces vagues augmentent la surface de la terre qui est perméable et plus la surface est grande, mieux les eaux de pluies trouvent le bon chemin pour avoir une efficacité maximale.
Infiltrer les eaux de pluie, elles ruissellent de son immense toit, dans les pelouses du CPM, permet à la ville de Metz de ne plus les perdre directement, dans le réseau des eaux usées. Elles sont exploitées sur place, grâce à un sol propice car très sableux.
Ce n’est pas vraiment un hasard car le Centre Pompidou-Metz est construit dans le quartier du Sablon. Il a été jusque récemment un site maraicher de très grande importance. On y trouvait alors des centaines de jardins cultivés à grande échelle.
Une partie des eaux de ruissellement provenant du toi du CPM sont dirigés dans d’autres bassins non étanches installées dans le parc de la Seille qui se trouve à proximité.
Ce jardin, crée en 2010, porte le nom de « Jardin Jean-Baptiste Keune » (1858-1937). Il a été un directeur du Musée de Metz de 1896 à 1918. C’est lui qui a permis la connaissance du riche passé de Metz. Il a ainsi contribué à faire découvrir, lors du chantier de la construction de la gare de Metz inaugurée en 1908, la présence d’un amphithéâtre gallo-romain (1er au 3ème siècle). Ses vestiges sont conservés sous une partie des voies de la gare de Metz et sous ce jardin autour du Centre Pompidou-Metz. La dernière photo montre les plots en bronze qui y délimitent les contours de l’amphithéâtre enterré depuis plus d’un siècle et pour longtemps...
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