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Etendus sur les galets douloureux
Nous contemplons la mer heureux
L’onde déchaînée crie sa colère
Contre sa rivale la terre
Et le soleil implacable sans remords
Tout au long de l’été torture nos corps
Ecrit à Nice durant l’été 1968
L’été de mes quatorze ans
Retrouvé à Metz par hasard en mars 2009
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Au bout de la Moselle il y a le port céréalier de Metz
Il est lumineux dans le soleil de cette fin d’hiver
Au bord de la Moselle il y a des bâtiments pieds dans l’eau
Ils se donnent des airs du Sud dans ses reflets discrets
Au cœur de la Place Saint-Louis il y a un S rouge
Il annonce une future animation bientôt organisée
Au cœur de la Place Saint-Martin il y a un A tubulaire
Sept autres places sont agrémentées de ces lettres
Sur le quai Wiltzer le grand building Sainte-Barbe fait le fier
Les cygnes de la Moselle ne s’occupent pas de lui
Sur la place d’Armes des chaises attendent dans le froid
Les pigeons du Temple Protestant n’en ont que faire
En façade un petit assoiffé se désaltère d’une bière
Le vieux balcon du Moyen-âge lui s’en désintéresse
En façade un médaillon de femme attire mon regard
Celui d’une très vieille porte veut lui ravir la vedette
Sur la place Saint-Jacques un blason de pierre blanche
Il me raconte que Metz est depuis toujours une ville riche
Une vieille clôture champêtre tient compagnie aux arbres
Elle me raconte que nous sommes dans une ville jardin
Ce ne sont que des tout petits bouts de Metz en hiver
L’eau et le ciel y ont une couleur différente qu’en été
Ce ne sont que des instants d’une vie ici agréable
Même les commerces sont en attente des beaux jours
Découvrir ou revoir : Vingt de mes "autour" du Centre Pompidou-Metz / 1...
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M’arrive un autre lundi ce matin
Des jeans préférés déjà m’habillent
Je les Porte aussi en heures travaillées
J’y serai très confortable en mes affaires
Bureau du lendemain d’un dimanche
Jour aux heures toujours appliquées
Avant un mardi veille d’un mercredi loin
Lui-même voisin d’un jeudi à m’inventer
Il me préparera encore un jour mitoyen
Avec un mercredi d’avant trop vite passé
Et un vendredi lendemain fin de travail appréciée
Jour promesse pour moi d’un nouveau temps samedi
Conjugué toujours à un attendu dimanche repos
Trop vite veille d’un autre lundi à revenir trop vite
Mes lundis se rajoutent les uns aux autres dans ma vie
Cette semaine est heureux car le mien est jour salarié
Chanceux je me sais aller sur le chemin de mes obligations
Trop de beaucoup en détresse d’emploi vivent en lundis désœuvrés
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L’église Saint-Martin, aujourd’hui encastrée dans un bâti dense, ne montre que peu d’elle.Elle se livre pourtant suffisamment pour nous permettre de deviner qu’elle est l’une des plus anciennes églises de Metz. Cette édifice religieux est consacré à l’évêque Martin de Tours, mort en 397. Un premier sanctuaire a été élevé sur ce qui était à l’époque de la ville Gallo-romaine une zone faite de jardins et de vignes. De chaque côté du portail de l’entrée actuel, se trouve un mur. Il est le vestige d’un bâtiment romain sur lequel a été bâtie Saint-Maximin. La richesse de la ville de Metz, puissante cité marchande, permit, dés le début du XIIIe siècle, la construction totale de cet édifice. Il a connu ensuite plusieurs étapes de transformation.
Sa nef et le narthex (partie qui sert de vestibule derrière le porche) sont remarquables (fin du XIIe et tout début du XIIIe siècle). La disposition de ce narthex avec ses massifs piliers rappelle celle des églises romanes ou carolingiennes. Cinq rangées de colonnes agrémentent la progression de la nef jusqu’à la croisée du transept. Quatre piliers majestueux délimitent l’avant-chœur alors qu’un faux triforium (ouverture d’une galerie qui s’ouvre vers l’intérieur), orne les murs de la nef.
Le chœur, l’abside et le transept sont datés du tournant du XVe siècle avec le XVIe siècle. Le chœur est un chef d’œuvre de l’art flamboyant et l’on trouve trace d’éléments qui caractérisent le style gothique. Il associe l’élégance de grandes verrières à une disposition symétrique des panneaux de l’abside. Ils sont ajourés d’entrelacs géométriques. Les dix vitraux du chœur sont l’œuvre du messin Laurent-Charles Maréchal, ils datent de 1881. Il était l’élève de Delacroix. La tour du clocher, rasée au XVIe siècle, à cette même époque a été reconstruite alors que la symétrie du transept elle à été détruite par l’amputation de son bras sud.
L’influence champenoise est évidente au travers de décorations florales abondantes, du caractère élancé des voutes et les arcs aigus des travées. Les piles massives, de fortes nervures elles montrent une influence romane.
Un groupe représentant la nativité date du XIVe siècle. L’orgue et son buffet datent de la fin du XVIIIe siècle.
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C’est avec ta carte bleue qu’en ville de Metz tu conversesPlusieurs de nos boutiques ont de drôles devantures
Pour salon de conversation intime tu as nos commerces
La cité est parcours pour consommateurs en aventure
Florissante institution offrant tentations diversesEnseignes en bien trouvés jeux de mots jamais durs
Restaurants gourmands en moments de tendresse
Rendez-vous des élégantes beaux salons de coiffure
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Il était une fois, un professeur de philosophie qui, devant sa classe, prit un grand pot de mayonnaise vide.
Sans dire un mot, commença à le remplir avec des balles de golf.
Ensuite, il demanda à ses élèves si le pot était plein.
Les étudiants étaient d'accord pour dire que OUI.
Puis le professeur prit une boîte pleine de billes et la versa dans le pot de mayonnaise. Les billes comblèrent les espaces vides entre les balles de golf.
Le prof redemanda aux étudiants si le pot était plein.
Ils dirent à nouveau OUI.
Après, le professeur pris un sachet rempli de sable et le versa dans le pot de mayonnaise. Bien sûr, le sable remplit tous les espaces vides.
Le prof demanda à nouveau si le pot était plein.
Les étudiants répondirent unanimement OUI.
Tout de suite après le prof ajouta deux tasses de café dans le contenu du pot de mayonnaise et effectivement le café combla les espaces entre les grains de sable.
Les étudiants se sont alors mis à rire...
Quand ils eurent fini, le prof dit :
« Je veux que vous réalisiez que le pot de mayonnaise représente la vie. Les balles de golf sont les choses importantes comme la famille, les enfants, la santé, tout ce qui passionne.
Nos vies seraient quand même pleines si on perdait tout le reste et qu'il ne nous restait qu'elles. Les billes sont les autres choses qui comptent comme le travail, la maison, la voiture, etc...
Le sable représente tout le reste, les petites choses de la vie. Si on avait versé le sable en premier, il n'y aurait eu de place pour rien d'autre, ni les billes ni les balles de golf. C'est la même chose dans la vie. Si on dépense toute notre énergie et tout notre temps pour les petites choses, nous n'aurons jamais de place pour les choses vraiment importantes.
Faites attention aux choses qui sont cruciales pour votre bonheur. Jouer avec ses enfants, prendre le temps d'aller chez le médecin, dîner avec son conjoint, faire du sport ou pratiquer ses loisirs favoris.
Il restera toujours du temps pour faire le ménage, réparer le robinet de la cuisine...Occupez-vous des balles de golf en premier, des choses qui importent vraiment. Etablissez des priorités, le reste n'est que du sable... ».
Un des étudiants leva alors la main et demanda ce que représente le café…
Le professeur sourit et dit :
« c'est bien que tu demandes. C'était juste pour vous démontrer que même si vos vies peuvent paraître bien remplies, il y aura toujours de la place pour une tasse de café avec un ami. ».
Alors, quand il te semblera qu'il y a trop de choses dans ta vie, quand vingt-quatre heures ne te semblent pas suffisantes : rappelle-toi de ce pot de mayonnaise et de ce café !
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