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Jour giboulé de froid aujourd’hui trop grisOuvrier laborieux sur son chantier éventéEnfant entre maison et école chemin reprisParapluie contre brutalité d’un vent inversé
Jour contrefait de pluies de grêle en retardSymphonie venteuse claquant sur les façadesEnfant entre jeux d’école et jeux de plus tardBourrasques infiltrées dans des palissades
Jour d’heures incertaines pour la vie dehorsCorps prudent appliqué à éviter les branchesEnfant accroché à l’asphalte noire sans remordEcart de temps dans trop de pluies blanches
Jour giboulé d’un mars en Metz des tempêtesMoments de soleil avant d’autres épreuvesEnfant craintif jamais en ces heures à la fêteMoments de dehors que ce temps là désoeuvre
Jour vendredi en Metz en écho à trop d’hiverHeures pataugées dans des souliers glacésEnfant imprudent s’ignorant finir fait-diversMoments de fin d’hiver en Metz trop pressée
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Oui, il y toujours eu à Metz des chantiers importants ! Ils ont toujours compliqué la vie de tous les jours et le plus souvent pendant des mois, voire des années. Si nos grands-parents et même les parents des leurs devaient revenir à Metz, ils souriraient de constater que rien n’a changé et que la ville est comme à leur époque un immense chantier ! Ces vieilles photos datent du début du XXe siècle.
En fait, je me suis bien joué de vous... Voici, ci-dessous, la photo originale à partir de laquelle je me suis amusé à fabriquer ces très vieux faux clichés. Elle date du mois de février, celui de cette année 2010, année de tous les chantiers ici...
Mais ce chantier existe bel et bien. Il bouleverse depuis de longs mois le cœur de la ville. Il est d’une ampleur exceptionnelle. La place de la République, la plus vaste de la ville, fait enfin peau neuve ! D’ici le mois de septembre, notre ville disposera d’un espace de vie qui fera la part belle à la détente, à la promenade, à la convivialité. Voici l’état d’avancement du chantier avec ces photos en date du 23 mars 2010…
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Avant s’y trouvaient des fossés et des remparts défendant Metz. Aujourd’hui, c’est une avenue fabuleuse dans ses architectures riches et variées. C’est en 1903 que durant la longue occupation allemande, l’avenue fut créée. Elle est bordée d'un côté de villas surprenantes et de l'autre d'immeubles de rapport magnifiques.
Il s’agissait alors de relier l’ancienne ville historique à la nouvelle ville en construction autour de la nouvelle gare de Metz .C’est en détruisant des remparts que furent comblés les fossés.
Cette avenue pleine de charme est considérée comme la plus belle de la ville de Metz. Les références aux styles du passé de l’Europe y sont omniprésentes. Elles mêlent, avenue Foch : Art roman, gothique, Renaissance, baroque, français avec des réalisations modernes inspirées du Jugendstil et de l’Art roman. Les Allemands installés à Metz ont construit les maisons de style néo-roman, néo-Renaissance flamande et baroque pour imposer leur style germanique. Les Messins bâtirent les immeubles français de style Louis XV et Louis XVI.
Des architectes allemands, français et anglais ont donné à cette avenue ce caractère encore si singulier puisqu’elle était devenue au début du XXe siècle la vitrine de l’Empire allemand. Prévue par les urbanistes allemands pour permettre aux militaires de rejoindre rapidement la gare à partir de leurs casernes, l’avenue Foch, majestueuse, moderne et luxueuse était le symbole de la nouvelle ville. Après la fin de l’annexion allemande de Metz et d’une immense partie de la Moselle, comme celle de l’Alsace (1870 / 1914), l’autorité en charge de la ville a eu à cœur de poursuivre cette exceptionnelle opération d’urbanisme. L’avenue Foch fait partie du Quartier Impérial.
De 1903 à 1918, le nom de cette avenue était : Kaiser Wilhelm Ring (Boulevard Empereur Guillaume).
Depuis le 25 novembre 1918, elle porte le nom de : Avenue Maréchal Foch. Ici, nous parlons d’elle en l’appelant l’Avenue Foch.
Je vous invite, en quelques photos, à découvrir ses façades et son ambiance.
Il y aura une suite à cette visite, très bientôt…
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Je le suis à l’extérieur
en compagnie de
vous
souvent
Je le suis à demeure
en compagnie de
moi
constamment
Je le suis dans nos heures
celles avec vous
partagées
souvent
Je le suis dans mes heures
Celles à vous
volées
constamment
Je le suis dans nos malheurs
ceux racontés ou
cachés
souvent
Je le suis dans nos bonheurs
ceux inventoriés ou
racontés
constamment
Je le suis dans la chaleur
celle de nos
amitiés
souvent
Je le suis en journées rallongées
celles d’un printemps
convoité
constamment
Je le suis dans la torpeur
celle de nos heures
d’été
souvent
Je le suis dans la froideur
celle de mes heures
hivernées
constamment
Je le suis dans capricieuses humeurs
celles d’un automne en été
accroché
souvent
Je le suis dans l’horreur
celle parfois
rencontrée
souvent
Je le suis dans le labeur
celui refusé ou
accepté
constamment
Je le suis dans des terreurs
celles toujours
incontrôlée s
souvent
Je le suis dans l’honneur
celui par qui je suis
initié
constamment
Je le suis dans mes peurs
celles jamais
oubliées
souvent
Je
Je suis
Je suis humain
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Un jour je me sers de mes pinceauxUn jour je me sers de mon numérique
Un jour je me sers d’un logiciel magique
Un jour je me sers de mon blog
Aujourd’hui
Je vous invite dans mes couleurs
Je vous invite dans ma rêverie
Je vous invite dans une fête
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Hiver je t’invite à déserter ma ville aujourd’hui
J’ai patienté dans tes jeux en blanc des heures
S’il te plait à notre printemps ne fait aucun ennui
Laisse-le s’installer et me saturer de ses couleurs
Je veux du vert dans les arbres et dans les jardins
Du tendre pour me savoir revenu dans beaux jours
Je veux du vert autour de moi dans tous mes matins
J’ai envie qu’il se chamaille avec le soleil toujours
Toi hiver je te refuse en avril nous imposer revers
Je passe commande de mille verts pour des mois
Voici le catalogue sur lequel je choisis mes verts
J’y montre photos de ma ville dans jours sans toi
Hiver je t’invite à voir qu’en vert ma ville est belle
Personne ne t’aime en ennemi de cette beauté
Sans doute parfois tu t’y comporteras en rebelle
En Lorraine à toutes tes turpitudes sommes initiés
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