Novembre impose des ciels couronnés de gris.

Souvent novembre traite le soleil avec mépris.

Le mauvais temps y tourne au dessus de nous.

Parfois novembre nous offre un camaïeu doux.

 

Voici quelques étapes de la réalisation de ce mandala.

La dernière est celle de départ de cette création.

   

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

   

  

 

 

 

S’il me sera impossible ce soir de vous offrir des friandises sur le pas de notre porte (désolée Chronique), il ne m’est pas interdit, dès ce matin, de vous proposer un mystère…

 

Je vous propose, pour le découvrir de glisser avec votre souris le long de cet article pour trouver sa solution…

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

  

 

Vous venez de découvrir ce mystère car ces créations sont toutes réalisées à partir de cette photo de citrouilles d’Halloween.

 

Nous vivons dans un immeuble qui n’avait jamais reçu la visite d’aucun enfant un soir d’Halloween. Nous avions donc cessé de prévoir des friandises, depuis des années.

 

C’était sans compter sur la petite Marion la fille des voisins. Un soir, vers 20h00, coup de sonnette. Je n’allume pas le couloir en ouvrant la porte et j’aperçois sur le palier deux silhouettes de sorcières : Grande Maman De Marion (que je n’ai reconnue qu’à la voix) et Petite Fille Marion.

 

J’ai écouté Petite Fille Marion me dire la formule d’Halloween et là « panique »… Chez nous ce soir là, pas la moindre friandise, pas le moindre bonbon, pas le moindre bout de chocolat, rien !

 

J’ai précisé à demi-mots cette réalité à Grande Maman De Marion qui m’a répondu que cela n’est pas grave. Confus, je me suis penché vers Petite Fille Marion et je lui ai demandé si elle aimait les sardines à l’huile. Je l’ai fait très gentiment, très sérieusement en lui précisant que c’était délicieux les sardines à l’huile et que je serais ravi de lui en offrir si elle les acceptait. J’ai même rajouté qu’elles étaient dans une très jolie petite bôite qu'elle ne serait pas obligée d'ouvrir…

 

Grande Maman De Marion ne l’a pas laissée me répondre et m’a dit une nouvelle fois de ne pas m’en faire, que ce n’était pas grave, qu’elles étaient là que pour faire plaisir à Petite Fille Marion, le tout en s’éloignant (l'air de rien) de notre porte…

 

J’ai refermé la porte. Pendant quelques années nous avons (bien entendu) prévu des friandises. Nous avons toutes mangées (re-désolé Chronique). Petite Fille Marion n’est jamais plus revenue un soir d’Halloween et a certainement averti les enfants de l’immeuble et de la rue… Je la comprends, je n’ai jamais aimé les sardines à l’huile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les lunettes ARCTURUS, c’est aux Jardins Fruitiers de Laquenexy que le hasard m’a permis de les photographier. Un monsieur, portant des lunettes parfaitement raccord avec des arcturus, était assis à la terrasse du restaurant… en même temps que moi.

 

Les Arcturus sont des fleurs couleur lavande.

 

 

 

 

 

Le véhicule ESTHER STOCKER, c’est pendant la 5^e Nuit Blanche de Metz que le hasard m’a permis de le photographier. Un véhicule de police, portant des couleurs raccord avec les façades du Parking Mazelle, était stationné sur la place éponyme… au moment où je la traversais.

 

Le Parking Mazelle est l’œuvre de l’artiste autrichienne Esther Stocker (2012).

 

 

 

 

 

La veste METTIS, c’est dans un des futurs bus de Metz, que le hasard m’a permis de la photographier. Une dame, portant une veste parfaitement raccord avec la couleur de celui-ci, le visitait… en même temps que moi.

 

Le Mettis sera, d’ici un an, le nouveau transport en commun de Metz.

 

 

 

 

 

La robe MINI COOPER, c’est sur le parking de l’immeuble où je travaille, que le hasard m’a permis de la photographier. Une collègue, portant une robe parfaitement raccord avec sa voiture, quittait le bâtiment en même temps que moi.

 

La Mini Cooper est maintenant fabriquée par BMW.

 

   

Je vous donne rendez-vous un jour pour une suite, si d'autres hasards...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

Les mercredis des mandalas sont un rendez-vous que nous vous proposons chaque mois puisque Chronique, petite normande joueuse et talentueuse a accepté de répondre à mon invitation de créer chacun et chaque mois un mandala à partir d'un thème choisi à tour de rôle.

 

  

J'ai fait parvenir à Chronique, pour ce mandala d'octobre, une photo que vous trouverez ci-dessous. Nous n'avons imaginé que trois contraintes pour ce défi mensuel amical et coloré :

 

le mandala doit ternir dans un carré ;

sa taille doit être 640/640 ;

nous le publions le mercredi le plus proche de la moitié du mois en cours (sauf lorsque ce mercredi là Chronique était en vacances ici à Metz...).

   

Un lien, caché sous le premier « Chronique », vous permettra d’aller découvrir sur son blog sa création, elle y est simplement FABULEUSE...

 

 

 

 

   

 

 

  

Voici une variante de ce mandala...

 

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

Les ciels ici prennent des couleurs acier

Les matins se confondent avec la journée

Les mains restent plus longtemps à l’abri

Les soirs font du noir de plus en plus tôt

Ici nous vivons dans des bleus d’automne

Ce sont eux que je glisse dans ce mandala

 

 

 

 

  

  

 

   

 

 

 

   

 

 

 

 

Chronique et moi en promenade sommes amis.

Même sans les voir nos ombres le sont elles aussi.

C’est dans des jours de soleil qu’elles se montrent.

Nous aimons quand elles viennent à notre rencontre.

Entre deux nuages elles sont venues nous rejoindre.

Sans doute pour nous dire que l’automne va poindre.

 

Photo prise sur le grand escalier de l’Arsenal à Metz.