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Femmes enfants hommes d'Afrique en souffrance...
Mamans enfants hommes de là-bas sans avenir
Vous vous êtes jetés sur des chemins danger
Pour fuir le fin fond de vos vies trop en misère
Partagées dans vos villages d’ailleurs de nous
Jours vallées montagnes plaines déserts océans
Nuits dangers faim soif peur viols rapts terreurs
Heures soleil pluies vents cris pleurs faim mort
Partis faibles terrifiés affamés accablés sans rien
Errance incertaine de peuples fiers en quête de vie
Tristesse ici de vous savoir tous devoir survivre
Entre mains avides d’abuser de votre désespoir
Et échouage sur les côtes riches de nos sociétés
Mamans enfants hommes de là-bas arrivés ici
Jours villes grouillantes rues avenues arborées
Nuits sommeil sans d’autre besoin que dormir
Heures nourriture vêtements logement papiers
Arrivés faibles apeurés inquiets de votre avenir
Yeux fermés pour pleurer ceux restés en arrière
Yeux ouverts pour trouver une place en la vie
Cheminer en nos contrées préparez-vous tous
Pardonnez-nous d’avance de vivre ici heureux
Vous qui allez nous croiser dans nos richesses
Partage impossible de vos vécus abandonnés
Fautifs d’être nés que plus proches de vos rêves
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Commentaires
Je sais, en te lisant, que nous partageons le même point de vue.
Je sais avoir écrit ce que tu recommandes dans mon dernier strophe.
Donc, rien dans ton commentaire ne peut me fâcher, bien au contraire.
@micalement, Marc de Metz, bon dimanche.
J’aime et j’ai besoin d’avoir les yeux ouverts.
Je n’oublie pas qu’autour de moi un Monde souffre.
Je suis très sensible à ces personnes déracinées.
Je suis bouleversé par leur courage et leur détermination.
Merci Eva, je t’embrasse très fort. @mitié, Marc de Metz.
tu as su dépeindre avec beaucoup de justesse
cette photo criante de vérité de misère et de souffrance
comme d 'habitude...
je te remercie d' être toi avec ton coeur et ta sensibilité
bisous
évaJe ne les oublie jamais, mais je n’en parle pas souvent par pudeur car leur épouvantable destin je ne peux que l’imaginer de loin, bien installé dans cette vie encore confortable pour moi pour nous… Ils méritent que je parle d’eux pourtant… @micalement, bonne nuit, Marc.
Comment oublié ses enfants, personnellement j'y pense souvent... Trés touchée par le texte.
Bonne soiréeJe n’ai jamais vécu en Afrique « noire », seulement en Algérie qui est un pays fantastique… Mais j’ai une passion pour ce continent et le présent et le devenir de ses peuples me tiennent à cœur. Merci pour ce commentaire, @micalement, Marc de Metz-lès-Muguets.
Bonjour,
personnellement , je ne les oublient pas non plus , juste pour y avoir vécu ...!
çA Phot ' Aux Yeux ...!
A+ de vous relire , Sincère Salutations ... Abraham SoubrieJe crois que je ressens surtout et volontairement que le Monde est dur et difficile pour des milliards de personnes et que je leur dois au moins de parler d’eux, par respect, par solidarité, par reconnaissance de la dureté de leur combat pour survivre. J’ai besoin de parler de ce qui se passe dans le Monde et de parler de ses peuples ! Je t’embrasse. Marc.
Bonsoir Robert, merci de m’avoir inviter à la lecture de ce très bel hommage à ces vies en cascades de leurs racines perdues de ce fantastique territoire immense qu’est leur Afrique. Ils ne peuvent que la porter dans leurs tripes et je les devine ces hommes et ses femmes en mal d’un pays qu’ils, pour la très grande majorité ne savent même plus inventer dans leur imaginaire. Ces vies parsemées par des politiques commerciales d’antan devraient ne nous inspirer que du respect, de la solidarité et même de l’amitié. Tes mots sont et je ne fais que m’en passionner que beaux et puissants… Merci de ta visite et de ton amicale présence dans mes amitiés. @ bientôt Robert
Je n'oublie pas ces femmes enfants et hommes d'ailleurs... et vous ?
Robert, je te remercie de ce commentaire, je l'ai utilisé et j'ai eu envie de te mettre à l'honneur sur mon blog tellement j'ai été touché par "Indifférence".
Je suis allé lire ce poème, il m’a bouleversé, je le propose en lien sous l’extrait que j’ai ramené de ma lecture… Amitiés, Marc.
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Nous n'avons pas à être pardonnés d'être heureux je trouve. Nous n'avons pas à nous culpabiliser parce que nous vivons dans un pays dit riche. Mais nous devons porter un regard bienveillant sur tous ces peuples du monde qui souffrent et les aider du mieux que nous le pouvons, si nous le pouvons. C'est mon avis Marc et j'espère que cela ne te fâchera pas.
Très bon week-end !