Sous le grand préau de l’école primaire Gaston Hoffman, rue de l’Abreuvoir, tout près de chez-nous, j’ai trouvé un véritable trésor. J’en ignorais l’existence jusqu’à ce que par l’un de ces beaux hasards, de ceux provoqués par une rencontre fortuite autant qu’agréable, il me soit montré dans toute sa splendeur enfantine.
 
C’est une très belle et immense fresque réalisée par des écoliers qui en 1995 étaient au primaire dans cet établissement. Nous y avons été invités car c’est dans sa cour de récréation que se dresse un autre fabuleux immeuble historique, datant du Moyen-âge et parfaitement restauré. Très prochainement, je vous le montrerai, promis…
 
Cette fresque, la voici. Si je devais avoir des relations suffisantes, je serais ravi de la faire entrer au Centre Pompidou-Metz… Elle est un véritable chef d’œuvre et je ne me lasse pas de considérer chacun de ses fragments comme un tableau à part entière.
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 

 
 
 
 
Une fois par semaine, depuis le début de cette année, j’aime partager des articles publiés il y a longtemps. Moi seul sais les retrouver au milieu des milliers d’articles publiés sur ce blog. Le dimanche c'est découvrir ou revoir sur « Vivre nos vies à Metz ».
 
 Je viens de quitter la grande nef de la cathédrale. Je suis sous le portail de la Vierge pour y photographier cette représentation du Graoully.
 
Un groupe d’une douzaine d’enfants d’une dizaine d’années me rejoint accompagné par une jeune guide. Me remarquant, elle leur dit :
 
- Ce que photographie ce monsieur, c’est justement le Graoully de Metz, le même que je vous ai montré dans le trésor de la cathédrale. Vous vous rappelez que je vous ai dit qu’il mangeait tous les jours douze païens ! Qui peut me dire ce qu’est un païen ?.
 
Je me retourne, me retrouve près d’elle face au groupe. Il ne présente alors que des mines très dubitatives : silence…
 
« Les enfants, aucun de vous ne peut me dire ce qu’est un païen, vraiment, aucun de vous n’a une idée ? » : silence...
 
Un gamin faisant partie du groupe, mais face à lui car il s'est glissé entre la guide et moi dit alors tout fort :
 
- Un païen M’dame, c’est celui qui mange la paille ! Ben, c’est évident !
 
Le Graoully est l’animal mythique et historique dont tous les enfants de Metz connaissent l’existence. Son nom vient de l’allemand « gräulich ». Il signifie « monstrueux ».
 
Le Graoully est une légende racontée depuis des siècles aux enfants. Son effigie, réputée originale, fait partie du trésor de la cathédrale de Metz. Une autre, bien moins terrifiante, est elle visible dans le ciel de la rue Taison depuis des années.
 
 
 
  
 
 
  
 

 
   
 
 
Dans quelques mois, sur ces voies qui leur seront réservées, rouleront les bus du METTIS. Ils emprunteront les 18 kilomètres de ses deux premières lignes au nom très pragmatique de « Ligne A » et « Ligne B »…
 
Pour le moment, à la future station Sainte-Barbe ne « roule » sur les voies que des baraques servant de réfectoire et de remise de chantier. Un jour, se sont des bus de 24 mètres de long qui se croiseront à cet endroit.
 
En attendant, partout dans la ville les ouvriers travaillent sur la totalité de l’itinéraire et en particulier sur les sites des 39 stations METTIS. Tout doit être prêt pour le début d’octobre.
 
 
 
 
 
 
 
 
Il y a, sur la droite de cette photo, un panneau « Sens interdit ». C’est précisément à cet endroit que j’ai pris la photo de la cathédrale Saint-Etienne distante de plus d’un kilomètre, ce que ne permet pas de supposer l’utilisation du zoom. Au fond, ce sont les premiers immeubles du quartier de la Patrotte à Metz-Nord de l'autre côté de l'autoroute. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
Aucune baraque de chantier ne transportera jamais aucun passager du METTIS. Voici un des bus dans lequel nous nous déplacerons dans Metz à partir du début du mois d’octobre. Il y en aura des verts, des bleus et des jaunes en plus ce ceux de cette couleurs.
 
 
  

J’ai rempli le vide d’une bouteille.
Mes envies y sont remisées.
Mes attentes y sont confinées.
Mes doutes y sont entassés.
Mes vœux sont du voyage.

J’ai saturé le vide d’une bouteille.
Mes regrets y sont en croisière.
Mes peurs y sont bouchonnées.
Mes espoirs y voguent ballottés.
Mes regrets sont du voyage.

J’ai comblé le vide d’une bouteille.
Mes passés y sont chahutés.
Mes présents y sont inconnus.
Mes vies y sont en transparence.
Mes pleurs sont du voyage.

J’ai complété le vide d’une bouteille.
Mes renoncements  y sont accumulés.
Mes amours y sont entreposées.
Mes peines y sont déclassées.
Mes erreurs sont du voyage.

Si tu la trouves ne l’ouvre pas.
Tu sauras me lire par transparence.
Ne sois que l’allié de mes certitudes.
Ne sois l’ami que de mon présent.
Ne sois qu'un compagnon de l’avenir.

 
 
 
 
J’ai rempli le vide d’une bouteille.
Mes envies y sont remisées.
Mes attentes y sont confinées.
Mes doutes y sont entassés.
Mes vœux sont du voyage.
 
J’ai saturé le vide d’une bouteille.
Mes regrets y sont en croisière.
Mes peurs y sont bouchonnées.
Mes espoirs y voguent ballottés.
Mes regrets sont du voyage.
 
J’ai comblé le vide d’une bouteille.
Mes passés y sont chahutés.
Mes présents y sont inconnus.
Mes vies y sont en transparence.
Mes pleurs sont du voyage.
 
J’ai complété le vide d’une bouteille.
Mes renoncements  y sont accumulés.
Mes amours y sont entreposées.
Mes peines y sont déclassées.
Mes erreurs sont du voyage.
 
Si tu la trouves ne l’ouvre pas.
Tu sauras me lire par transparence.
Ne sois que l’allié de mes certitudes.
Ne sois l’ami que de mon présent.
Ne sois qu'un compagnon de l’avenir.