Tous les jours je longe cette merveilleuse déclaration

Tous les jours elle me rappelle que j’ai l’Afrique en passion

Tous les jours je me demande qui m’offre là cette magie

Tous les jours cette phrase me plonge dans mes envies

 

Je voudrais aller voir ces peuples qui font l’Afrique belle

Je voudrais être passager dans des couleurs irréelles

Je voudrais plonger dans l’âme de ce continent noir

Je voudrais m’y promener et m’enrichir d’autres savoirs

 

Tous les jours au dessus de ces mots des trains passent

Tous les jours je redoute que quelqu’un ce texte efface

Je voudrais qu’un avion me dépose au cœur de l’Afrique

Je voudrais aller dans des pays et des destins authentiques

 

 

Photo de Bernard

Photo qu’il a deviné devoir me plaire

Je ne lui avais jamais parlé de ce texte

Lui, ne l’avais jamais vu et lu avant aujourd’hui

Je voudrais aller voir la neige en Afrique

Je sais qu’en Afrique c’est notre neige qui fait rêver…

 

 

 

 

D’autres couleurs habillent une forêt qui part en hiver

Celle autour du village de Gorze cache des trésors divers

Les regrets d’un été passé sont imprimés dans ses verts

Cette forêt de la part des hommes ne subis que petits revers

Je vous invite dans ce qui décrit ici de l’automne bel univers

 

Cette forêt au début de l’automne se referme doucement

Bientôt ses chemins seront dans des malheurs permanents

Alors les hommes ne s’y risqueront en hiver que rarement

Des neiges lourdes effaceront ses chemins pendant longtemps

Je vous invite le long de ses chemins pendant qu’il est temps

 

Photos : Bernard de Metz.

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir ou revoir une forêt Lorraine en Automne / 1... par un clic ici.

 

 

 

 

 

   

Le marathon de Metz est en train de devenir une manifestation de premier ordre. Ce sont en tout plus de 3 000 participants qui ont participé aux autres courses organisées ce dimanche 16 octobre 2011, si idéalement ensoleillé.

 

Les Foulées HAGANIS, une course de 7km a réuni 817 participants.

Des courses pour environ 700 enfants ont été organisées autour du village des marathoniens.

Toutes ces courses ont permis à tous de voir le départ du marathon avant de courir et de voir l’arrivée qui s’est étalée sur quelques heures.

 

Beaucoup de coureurs  arrivant sur la dernière ligne se sont fait accompagner par leurs enfants pour le plus grand plaisir des spectateurs. Parfois les mamans étaient elles aussi de la fête. Certains étaient en souffrance au bord d’un effort terrible après cette épreuve. Leurs dernières foulées collaient au sol. D’autres ont terminé dans un sprint extraordinaire. Tous ont terminé sous des applaudissements pour saluer une prouesse exceptionnelle. En effet, la nature sinueuse du parcours a imposé à chaque participant d’avoir une concentration permanente.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Voir ou revoir d'autres photos du marathon par un clic sur ce lien :

  Le marathon de Metz 2011 / Le Centre Pompidou-Metz et l'arrivée... 

 

  

  

 

 

 

 

Vous êtes des privilégiés !

 

Là, exceptionnellement, je vous invite à une découverte d’un autre Metz.

Je ne le montre que très rarement…

 

C’est, jusqu’ici, ma modestie qui m’aura interdit de le faire.

Je suis heureux pourtant de vous montrer que Metz a su répondre à cet amour que je ressens pour elle.

Elle le fait au travers de ces hommages que me rend sa municipalité depuis bientôt un an.

 

Ce Metz là, personne ne l’a vu avant aujourd’hui.

Je vous l’offre avec modestie et plus encore avec timidité.

Elle est ici légendaire…

 

Vous le savez, je suis très fier de ma ville

Je suis ravi qu’elle le soit de moi.

 

Merci Metz.

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

Entre les pas de nos vies pressées

Les feuilles d’une saison épuisée

Marquent la fin d’un temps renvoyé

Empreintes éphémères dans beauté

 

Sur son lit de blanche peinture

En instance d’une triste aventure

Une feuille se meurt en moisissures

D’entre saisons en elle est parure

 

Posée en clef de sol une feuille fanée survit

Sur la sombre portée de sa ligne de courte vie

Elle meurt dans en silence triste et infini

Pauvre feuille par nos pieds mortels applaudie

En calligraphie jamais admirée

Ecriture d’une vie abrégée

Souffrances jamais décryptée

Celles d’une feuille sacrifiée

A Metz
 

Soubresaut d’une beauté sans admirateurs

La feuille se sait écrasée par son malheur

Personne ne lui accorde jamais un pleur

Pourtant elle est fragile privée de splendeur

     

 

 

 

 

Depuis quelques semaines, trois affiches, couleur magenta, montrent fièrement les images de la future place Mazelle. Celles-ci sont visibles tout autour de la place, qui connaît une longue période de travaux commencée il y a plus de trois ans. Avec les images, des descriptifs et des explications viennent informer les passants sur la nature du projet.

 

Les affiches ont été conçues de sorte à ce qu’elles contiennent des informations lisibles par les automobilistes, et d’autres lisibles par les piétons. Elles informent également sur la manière de circuler sur la place, pendant la durée des travaux. La Ville de Metz a choisi des cloisons métalliques, étanches avec une surface d’affichage de 10 m2. Elles viennent d’Allemagne.

 

En attendant, nous les riverains de cette place promise à un avenir radieux, vivons dans ce chantier en permanence mouvance. Je dois le traverser tous les jours pour accéder au parking Mazelle et à chaque fois, je prends conscience du considérable travail qui précède toujours l’embellissement de nos villes.

 

Cette cohabitation a bien des désavantages mais elle me permet depuis déjà trois ans de suivre les avancées de ce chantier colossal. Des dizaines de milliers d’automobilistes continuent à le traverser car si cette place est devenue un point névralgique de la circulation dans Metz, elle est quasiment incontournable de ce côté de la ville.

 

Dans moins d’un an, je pourrai faire un lien entre des photos de la nouvelle place Mazelle et celles de cet article. Elles sont prises, les premières, depuis le coin supérieur du parking que l’on aperçoit sur la première photo. D’ici-là, les deux tours de la caserne des pompiers, celle qui héberge les familles et celle où sont séchées les lances à incendie continueront, comme nous, à subir les désagréments de cet immense chantier.