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Loin de Metz, des sociétés racinées...
C’est une vie d’avant en une jungle de siècles racinés
Prospérité égarée devinée réinventée qu’en nos rêves
Malheurs à inscrire qu’en contours d’une vie imaginée
Aucun bruit de vie peut engendrer au silence une trêve
Un peuple absent d’une terre verte devenue secrèteInventaire à faire d’une époque pour toujours révolue
Un arbre royal en protecteur de ces ruines se décrète
Point n’est utile qu’un autre peuple s’y trouve reclus
Hommes d’aujourd’hui en prison dans leurs arrogancesEn impossible dialogue entre lui et ceux disparus
Viol organisé d’une civilisation jamais en délivrance
Destin remisé dans la mémoire de ceux ici abattus
Visiteurs confus en contraintes comptables de la mortA pas comptés dans un retour en arrière pour savoir
Intrus désoeuvrés dans des absences de remords
Pourvoyeurs d’envies du besoin de vouloir savoir
Peuple sans autre linceul qu’une verte folie touffueCertitudes humaines stériles dans un mystère obscure
Traduction des ruines en histoire d’un peuple vaincu
Rêve vain d’offrir vie à civilisation à jamais en ratures
Aujourd’hui nous ici à la racine de siècles qui viendrontAcceptons de ces vestiges une vraie leçon d’humilité
Un jour dans cent siècles d’autres nous inventerons
Car temporelles sont nos sociétés d’autres héritées
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Commentaires
Je te découvre dans d’autres mots superbes et inspirés de ce que j’ai écrit un jour.
Il est peut-être le temps que je t’invite à publier ces mots magnifiques que tu me déposes dans une nouvelle catégorie sur ton blog, genre : « Mots inspirés par d’autres… » où « Mots partagés… ».
IL serait dommage que tu ne donnes pas une place à ce que tu m’écris avec un aussi beau talent.
Je t’embrasse, bonne fin de ce dimanche dans ton Ouest.
Marc de Metz.
PS : Mon commentaire peut attendre........
Angkor de mes racinesJ’enserre vos palais sublimes
Pour que des hommes de paix
Puissent un jour relater vos faits
Que de querelles de succession
Vous ont fait perdre raison
Que vos ennemis les Chams
En pillèrent tous les charmes
Dédié à Vishnou à Angkor Vat
Puis à Bouddha en toute hâte
Je m’honore depuis ce jour
Sans aucun acte de bravoure
D’avoir scellé à mon destin
Durant tout ce temps incertain
Ces pierres sculptées à dessein
À la gloire de ce peuple Khmer.
Je me sens toutefois très amère
Que vous ayez voué votre âme
A exterminer des millions d’âmes
Terre souillée de ce sang rouge
Vous avez alourdi votre karma
Haïssables vous les khmers rouge
D’avoir renié la voie de Gautama
J’ai aussi été très sensible à cette aliénation de l’œuvre de l’homme par la nature revendicative et conquérante… Elle m’a inspiré ces mots. Merci de les avoir lu et aussi si agréablement commentés. Amitié, Marc de Metz là presque en trop d’hiver, déjà !
Je dis alors en toute amitié qu’elle n’est vivante que dans ses racines jamais oubliées et portées en cœur pour la vie entière. Je suis dans ce cas en quelque sorte car je vis posé à plus de 20 000 kilomètres de mon île de naissance qui est la Nouvelle Calédonie que je ne porte plus que dans mon cœur privé d’elle pour des contingences financière qui me la rende inaccessible ! Je vous salue amicalement mon ami Dông Phong et @ bientôt. Marc.
Bonjour Marc,
Et que dire d'une "terre lointaine" perdue à jamais ?
Bien amicalement.
Dông PhongMoi, alors, d’ici, je vous dit à vous deux et en même temps à vous toutes et à vous tous un immense merci… Je vous embrasse en amitié. Marc.
Juste avant d’aller me faire dormir, je répons à mon dernier commentaire qui est le tien. Je ne sais pas vraiment quel impair tu penses avoir commis mais l’ignorant, je me fais un devoir de te pardonner d’avance, avant que j’en sache plus… Bonne nuit amie Galatée, ici la notre est en chaleur mouillée de pluies et lourde de moiteur… @ très vite, Marc. Je t’embrasse.
Merci Sylvia, je suis très sensible à ta réaction et bien entendu au commentaire sur ce poème. Je sais que nous nous comprenons et cela me touche beaucoup. Je te souhaite sous votre chapiteau de beaux moments de bonheur partagés avec tous ceux qui vous rendent visite et qui peuvent avec vous rêver. Bon succès, je t’embrasse, amitiés de Metz, Marc.
Minuimivie, ce commentaire traduit aussi ce que m’inspire cette photo, j’aime beaucoup lorsque quelques mots réussissent à dire mille fois plus de choses que cela n’en a l’air. Je t’en remercie très amicalement, je t’embrasse, @ bientôt. Marc.
Bonsoir Robert, pourquoi je ne suis pas du tout étonné de ta remarque ? oui, dans le temps de l’infini humanité, nous ne sommes pas plus forts et résistants que la nature l’est ! En effet, cet arbre est en même temps protecteur mais aussi effaceur de ces vestiges d’une civilisation ancienne et disparue, ce que sera la notre dans l’histoire du monde dans des centaines de milliers d’années ! Dans le temps du temps des temps passés et à venir nous ne sommes rien ! Dans le temps du temps présent, là nous sommes uniques et temporels ! Merci de ta visite, amicalement, Marc.
Chère Lmvie,
Je t’envie presque de savoir si simplement retenir de ce que j’écris l’essentiel… Oui, nous nous comprenons, c’est un mystère qui me touche et me fascine de plus en plus. J’aime cela aussi. Marc, je t’embrasse très fort, je te dis à bientôt amie.
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Comme je ne m’en souvenais pas…
Je suis allé sur l’article qui la contient…
J’ai fait une copie d’écran…
Puis j’en ai fait cette photo que tu recherchais…
Je t’embrasse très fort, bonne soirée, Marc de Metz.