• Loin de Metz, des sociétés racinées...

     



     


     

    C’est une vie d’avant en une jungle de siècles racinés

    Prospérité égarée devinée réinventée qu’en nos rêves

    Malheurs à inscrire qu’en contours d’une vie imaginée

    Aucun bruit de vie peut engendrer au silence une trêve

     


    Un peuple absent d’une terre verte devenue secrète

    Inventaire à faire d’une époque pour toujours révolue

    Un arbre royal en protecteur de ces ruines se décrète

    Point n’est utile qu’un autre peuple s’y trouve reclus

     


    Hommes d’aujourd’hui en prison dans leurs arrogances

    En impossible dialogue entre lui et ceux disparus

    Viol organisé d’une civilisation jamais en délivrance

    Destin remisé dans la mémoire de ceux ici abattus

     


    Visiteurs confus en contraintes comptables de la mort

    A pas comptés dans un retour en arrière pour savoir

    Intrus désoeuvrés dans des absences de remords

    Pourvoyeurs d’envies du besoin de vouloir savoir

     


    Peuple sans autre linceul qu’une verte folie touffue

    Certitudes humaines stériles dans un mystère obscure

    Traduction des ruines en histoire d’un peuple vaincu

    Rêve vain d’offrir vie à civilisation à jamais en ratures

     


    Aujourd’hui nous ici à la racine de siècles qui viendront

    Acceptons de ces vestiges une vraie leçon d’humilité

    Un jour dans cent siècles d’autres nous inventerons

    Car temporelles sont nos sociétés d’autres héritées

     


     

     

    « La Tour Camouffle à Metz...Fleur un acrostiche de Marc... »
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  • Commentaires

    20
    Lundi 15 Février 2010 à 20:04
    Marc de Metz

    Comme je ne m’en souvenais pas…

    Je suis allé sur l’article qui la contient…

    J’ai fait une copie d’écran…

    Puis j’en ai fait cette photo que tu recherchais…

    Je t’embrasse très fort, bonne soirée, Marc de Metz.

    19
    Dimanche 14 Février 2010 à 17:52
    chronique
    Pourrais-tu me dire où tu as trouvé ton image sur Angkor ?
    Merci
    Chronique
    18
    Dimanche 14 Février 2010 à 16:57
    Marc de Metz

    Je te découvre dans d’autres mots superbes et inspirés de ce que j’ai écrit un jour.

    Il est peut-être le temps que je t’invite à publier ces mots magnifiques que tu me déposes dans une nouvelle catégorie sur ton blog, genre : « Mots inspirés par d’autres… » où « Mots partagés… ».

    IL serait dommage que tu ne donnes pas une place à ce que tu m’écris avec un aussi beau talent.

    Je t’embrasse, bonne fin de ce dimanche dans ton Ouest.

    Marc de Metz.

    17
    Dimanche 14 Février 2010 à 14:59
    chronique

    PS : Mon commentaire peut attendre........



    Angkor de mes racines

    J’enserre vos palais sublimes

    Pour que des hommes de paix

    Puissent un jour relater vos faits

    Que de querelles de succession

    Vous ont fait perdre raison

    Que vos ennemis les Chams

    En pillèrent tous les charmes

    Dédié à Vishnou à Angkor Vat

    Puis à Bouddha en toute hâte

    Je m’honore depuis ce jour

    Sans aucun acte de bravoure

    D’avoir scellé à mon destin

    Durant tout ce temps incertain

    Ces pierres sculptées à dessein

    À la gloire de ce peuple Khmer.

    Je me sens toutefois très amère

    Que vous ayez voué votre âme

    A exterminer des millions d’âmes

    Terre souillée de ce sang rouge

    Vous avez alourdi votre karma

    Haïssables vous les khmers rouge

    D’avoir renié la voie de Gautama

    16
    Mercredi 1er Octobre 2008 à 22:36
    Marc de Metz

    J’ai aussi été très sensible à cette aliénation de l’œuvre de l’homme par la nature revendicative et conquérante… Elle m’a inspiré ces mots. Merci de les avoir lu et aussi si agréablement commentés. Amitié, Marc de Metz là presque en trop d’hiver, déjà !

    15
    Mercredi 24 Septembre 2008 à 16:42
    loic-emmanuel
    Un beau symbole de la force de la nature et de la résistance de l’œuvre humaine. Pourrait-on y voir la beauté du mariage de la nature et de l’humain, tant accusé d’être tyran, alors que là, nous les voyons « enlianés » l’un à l’autre. Amicalement. Loic
    14
    Samedi 12 Juillet 2008 à 22:35
    Marc de Metz

    Je dis alors en toute amitié qu’elle n’est vivante que dans ses racines jamais oubliées et portées en cœur pour la vie entière. Je suis dans ce cas en quelque sorte car je vis posé à plus de 20 000 kilomètres de mon île de naissance qui est la Nouvelle Calédonie que je ne porte plus que dans mon cœur privé d’elle pour des contingences financière qui me la rende inaccessible ! Je vous salue amicalement mon ami Dông Phong et @ bientôt. Marc.

    13
    Jeudi 10 Juillet 2008 à 09:56
    Bonjour Marc,
    Et que dire d'une "terre lointaine" perdue à jamais ?
    Bien amicalement.
    Dông Phong
    12
    Mercredi 4 Juin 2008 à 09:37
    Marc de Metz

    Moi, alors, d’ici, je vous dit à vous deux et en même temps à vous toutes et à vous tous un immense merci… Je vous embrasse en amitié. Marc.

    11
    Vendredi 30 Mai 2008 à 01:09
    Marc de Metz

    Juste avant d’aller me faire dormir, je répons à mon dernier commentaire qui est le tien. Je ne sais pas vraiment quel impair tu penses avoir commis mais l’ignorant, je me fais un devoir de te pardonner d’avance, avant que j’en sache plus… Bonne nuit amie Galatée, ici la notre est en chaleur mouillée de pluies et lourde de moiteur… @ très vite, Marc. Je t’embrasse.

    10
    Vendredi 30 Mai 2008 à 00:38
    Galatée
    Oups ! Je dois mes plus plates excuses à Minuimivie ! Je n'ai pas su lui rendre ce qui était à elle. Il est vrai qu'elle avait mis de si justes mots que cela m'a troublée, je crois. Je vous en demande pardon à tous deux. Amitiés
    9
    Mercredi 28 Mai 2008 à 01:25
    Galatée
    Lmvie ... tu as tout dit ! Merci à toi, merci à Marc. Bonne nuit à vous deux. Et toutes mes pensées, comme autant de racines. Je vous embrasse.
    8
    Samedi 17 Mai 2008 à 09:08
    Marc de Metz

    Merci Sylvia, je suis très sensible à ta réaction et bien entendu au commentaire sur ce poème. Je sais que nous nous comprenons et cela me touche beaucoup. Je te souhaite sous votre chapiteau de beaux moments de bonheur partagés avec tous ceux qui vous rendent visite et qui peuvent avec vous rêver. Bon succès, je t’embrasse, amitiés de Metz, Marc.

    7
    Samedi 17 Mai 2008 à 09:05
    Marc de Metz

    Minuimivie, ce commentaire traduit aussi ce que m’inspire cette photo, j’aime beaucoup lorsque quelques mots réussissent à dire mille fois plus de choses que cela n’en a l’air. Je t’en remercie très amicalement, je t’embrasse, @ bientôt. Marc.

    6
    Vendredi 16 Mai 2008 à 11:15
    Minuimivie
    des racines comme une chevelure, un ornement, une protection aussi... Tendresse, Minuimivie
    5
    Vendredi 16 Mai 2008 à 09:26
    Silvia
    Coucou Marc, ton poème est magnifique et criant de vérité ... il est vrai que voyant de telles images, nous pouvons remettre en cause notre futile existence. A très bientôt Silvia
    4
    Lundi 21 Avril 2008 à 18:18
    Marc de Metz
    Sociétés racinées...

     

    Bonsoir Robert, pourquoi je ne suis pas du tout étonné de ta remarque ? oui, dans le temps de l’infini humanité, nous ne sommes pas plus forts et résistants que la nature l’est ! En effet, cet arbre est en même temps protecteur mais aussi effaceur de ces vestiges d’une civilisation ancienne et disparue, ce que sera la notre dans l’histoire du monde dans des centaines de milliers d’années ! Dans le temps du temps des temps passés et à venir nous ne sommes rien ! Dans le temps du temps présent, là nous sommes uniques et temporels ! Merci de ta visite, amicalement, Marc.

    3
    Lundi 21 Avril 2008 à 15:53
    Robert
    Oui, Marc, tu as raison lorsque tu dis : "Un arbre royal en protecteur de ces ruines se décrète". C'est vrai, il les protège, ces ruines, mais il les dévore aussi, Non ?... La nature est plus forte que les hommes et que toutes les civilisations disparues. Robert
    2
    Dimanche 20 Avril 2008 à 23:57
    Marc de Metz
    Sociétés racinées...

    Chère Lmvie,

    Je t’envie presque de savoir si simplement retenir de ce que j’écris l’essentiel… Oui, nous nous comprenons, c’est un mystère qui me touche et me fascine de plus en plus. J’aime cela aussi. Marc, je t’embrasse très fort, je te dis à bientôt amie.  

    1
    Samedi 19 Avril 2008 à 18:53
    Lmvie
    Malgré toutes les douleurs, dans nos racines à nous humains coule la sève de notre histoire...sans elles nous ne serions pas Je t'emvrasse
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