-
Le sourire de ma mère...
Belle jeune fille que celle de cette photo
Elle débarquait à Toulon de son enfance corse
Elle se lançait heureuse dans sa vie
C’était la sienne avant de m’avoir pour fils
Seize ans et elle y avait le sourire au cœur
Année ou elle était en cours d’adolescence
L’époque l’a voulu femme mariée trop vite
Elle ne m’y connaissait pas encore ma mère
Elle vivait dans un premier mariage sans enfants
Il lui fallait rencontrer mon père pour me faire
Ce fut fait sous le ciel du Maroc et ils se marièrent
De leur plaisir je sais avoir été le fruit après un frère
Années cinquante je suis son fils elle est ma mère
Nous nous connaissions et nous aimions alors
Années quatre-vingt en leur milieu elle est morte
Je ne l’avais plus comme mère depuis longtemps
L’arrivée d’une sœur m’a déclassé dans son cœur
Je sais que cette jeune fille qui sourit a été ma mère
Elle n’a pas réussi à me garder dans notre amour
Après je me suis construit seul contre elle et son mari
Je n’ai été aimé par eux qu’avant d’exister par moi-même
Ils m’ont imposé de les désaimer eux mes parents
Un jour de janvier j’ai appris que mon père était mort
Vingt-cinq ans après ton départ mère j’ai été orphelin
Je n’ai jamais pleuré votre absence et encore rien oublié
Ma preuve en ces mots écrits là sans contrefaçon
-
Commentaires
Elle a été plus tard, une femme très très belle et avec mon père ils formaient un couple qui ne passait pas inaperçu, très classe comme ceux des « vieux » films américain en NB ! Lui aussi était « très bel homme ». Cela je ne peux qu’en convenir… @mitié et bises de Metz, Marc. Bonne soirée.
Je n’ai mis que plus de trente ans à « comprendre » que si j’avais survécu, c’est que justement je n’avais rien à comprendre… Ce n’est plus qu’un terrible gâchis qui a fait, fait et fera partie de ma vie… @mitié de Metz, Marc. Bonne journée Solange. Merci pour ce commentaire qui me touche beaucoup.
Ma mère à toujours considéré que le passage de sa famille des montagnes corses à Toulon (en 1928, elle avait 12 ans) lui avait donné la chance de sa vie ! Elle n’a jamais regretté de ne pas vivre en Corse DANS LA MONTAGNE…
Je regrette pour eux en Corse, que tu aies de la famille avec une histoire similaire : c’est absurde, douloureux et très restrictif de VIE…
C’est dans mes passés, mais comme je suis le résultat de ces passés, je tiens de temps en temps, pour ne pas me renier dans ma guerre vis-à-vis de mes parents, à en parler par des mots, ces mots et d’autres ! Bises, merci pour ce commentaire, @mitié de Metz, Marc. Bonne soirée.
J’ai commencé à avoir TRES mal j’avais 12 ans !
J’ai refusé d’avoir mal DEFINITIVEMENT : j’avais 48 ans !
Cela ne fait donc qu’une dizaine d’année.
OUF ! et sans aucun regret, je peux te l’affirmer.
Mais je n’oublie pas et je témoigne sans raisons apparentes…
Merci pour ce commentaire, @mitié et bises de Metz, Marc.
@ bientôt…
Oui, nous en parlerons et tu me découvriras alors DUR dans mes mots !
J’en parle avec des mots écrits, mais aussi en paroles, de temps en temps, car ce n’est plaus vraiment dans mon actualité !
Je suis bien moins « DOUX » en paroles qu’en mots car je me connais dans ces passés et surtout de l’autre côté de ces passés ! J’ai survécu à ce qui est un terrible GACHIS…
Oui, nous en parlerons car je ne refuse jamais d’assumer, d’assurer… @mitié de Metz, Marc. Bonne soirée Sumadrad de Gap. @ bientôt.
Je passe au commentaire suivant…
Renée, ton commentaire me touche énormément car tu « tapes » dans le mille ! Adultes, mon frère et ma sœur ont tenu à savoir pourquoi et comment je pouvais avoir été si malheureux, si torturé, si réfractaire, si rebelle dans LEUR famille… Cela s’est passé entre 1988 et 1989… Mon frère aîné m’a alors dit : je suis navré, désolé, bouleversé car nos parents étaient, ont toujours été des amants avant d’être nos parents ! Tu ne t’es pas rendu compte qu’il te suffisait comme nous (lui et ma sœur) d’accepter cela, de vivre ta vie et de ne pas t’en faire ! J’avoue n’avoir jamais imaginé que mes parents pouvaient avoir été homme et femme amoureux, très amants avec nous trois en accessoires !
Ma sœur elle m’a dit alors : c’est affreux car là je découvre que nous n’avons jamais eu les mêmes parents ! Je ne connais pas ceux dont là tu me parles, je suis épouvantée que tu aies tellement souffert de ce qu’ils n’ont jamais été : des parents privilégiant leurs enfants !
Oui, je n’ai eu personne à l’époque pour me dire que je n’étais pas fautif ! Ma mère avait alors fait de mon frère et de ma sœur des alliés qu’ennemis de moi ! Pendant deux ans, il leur a été interdit de me parler… Tu imagines ! Je peux te dire qu’ils ont totalement alors adhéré à la cause de leur mère !
Oui, ton commentaire me touche énormément car je n’ai pas eu la chance de SAVOIR et j’ai mis près de 30 ans à le comprendre… Merci, bonne soirée, @mitié et bises de Metz, Marc. Merci Renée…
Oui, ce visage je le sais être dans le mien, comme celui de mon père l’est aussi ! C’est encore plus flagrant avec mes filles et ma nièce et même mes neveux ! J’ai donc du accepter que je n’avais pas été adopté (ce que j’ai cru une petite dizaine d’années) lorsque j’en ai convenu… Bonne soirée Marielle, je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc. Merci…
Très belle jeune fille...merci Marc de se partage si intime...
et émouvant, surtout que dans ton visage il y a celui de ta mère...
Je t'embrasse avec toute l'affection d'une maman...bisous, Marielle.
Tiens mon ami , je ne suis pas ta maman mais je t' envoi pleins de bisous
quand même , on a toujours besoin de l' amour d' une maman même de
substitution parfois , moi j' ai eu 3 mères , 1 maman et 2 mères je les
ai aimé toutes les 3 car elles m' ont donné beaucoup d' amour et de
baisers quand j' en avais besoin et ça je ne l' oublie pas .
C' est vrai que ta maman avait l' air bien jolie , mais qui sait ce qui
se passe dans le coeur d' une femme , je ne crois pas qu' elle soit
obligée d' être mère parce qu' elle a un enfant , les sentiments on
en a ou pas , ça ne se commandent pas contrairement à ce que l' on
pense , on le voudrait bien (quand on est un enfant) mais hélas les
maman (mère comme tu veux) sont avant tout des êtres humains
comme tout le monde et je me demande qui a inventer ce soi-disant
amour maternel qu' une femme a quand elle met au monde un enfant
je ne pense pas que ce soit obligatoire ? mais c' est un avis tout à fait
personnel crois moi ? je suis pourtant très aimante , en tant que
maman , grand' mère et amie mais je n' arrive pas à croire en cet
amour maternel obligatoire ... Donc je t' envoi une pleine brassée
de baisers fraternels en attendant mieux comme idée ...
Pardon pour mon laïus je jette toujours mes idées d' un seul coup , mais
comme je les assume je n' efface rien ...
A bientôt cher MARC tu es toujours dans mon coeur .
RENEE (mamiekéké).
la vie ne t'as pas épargné... une égratignure encore, renforce notre caractère, meme si sur le coup cela fait super mal, le temps joue et l'on cicatrice. bises
Bonjour Marc,
Ta maman était très jolie et quitter la Corse pour le "continent" ne devait pas être évident à cette époque. La guerre, les suites, toute une histoire de vie avec ses secrets...
Dommage qu'elle ait rompu ces liens qui vous unissaient.Merci pour ce partage d'une partie de ta vie.
Je te souhaite un très bon mardi , bisous de Mireille du Sablon.
ps:... encore un point commun, j'ai une ex belle- soeur et 2 neveux en Corse avec une histoire analogue..
Ajouter un commentaire
je sais que quoi que je t'écrive tu ne seras pas d'accord.....même si tes mots prouvent le contraire....alors je t'écrirai seulementr ceci.....il y a une chanson qui dit : il y a des mots qui m'ont faient pleuré mon ange .......etc etc ..... j'espére un jour avec toi en parler de vive voix....ce sera plus facile que d'écrire.....trop long à dire.....mais je suis toujours ton ami.....et je te dis que dans ton visage il y a celui de ta mére....bonne journée marc
amitiés du sud
sumadrad.c b