Ce qui est normal, habituel, amusant, sympathique, coutumier, banal, dépaysant, culturel, traditionnel, pittoresque, folklorique et même joyeux dans le centre ville de Toulon est à Metz :

INCONCEVABLE !

INTERDIT !

CHOQUANT !

HAHURISSANT !

INDIGNE !

IMPUDIQUE !

INIMAGINABLE !

HERETIQUE !

INVRAISEMBLABLE !

Etendre son linge à la vue de la rue, c’est ici considéré comme un acte incivil. J’imagine que c’est verbalisé car personne ne s'est risqué plus d'une fois, ne ne risque plus d'une fois, ne se risquera plus d'une fois à enfreindre cette loi... Je vous rassure : nous lavons notre linge sale, nous le séchons, nous le repassons et bien entendu nous le portons…

Il m’a été, il m’est et il me sera impossible de faire cette photo à Metz… Dommage, je crois que j’aurais adoré pouvoir vous offrir une série de photos sur le thème de la lessive aux balcons et fenêtres de Metz…

- Tu boudes Ette ?

- Oui Mou, je ne comprends pas !

- Tu ne comprends pas quoi Ette ?

- Pourquoi je n’ai pas le droit de bronzer sur ces transats ?

- Mais Ette, ils sont réservés aux humains !

- Aux humains, aux humains : moi je n’en vois aucun sur la plage !

- Tu as raison Ette mais cela ne change rien pour nous !

- Avec toi Mou, c’est toujours la même chose !

- Pourquoi me dis-tu cela Ette ?

- Pour rien, je veux juste me poser sur un transat !

- C’est pas possible Ette : allons sur le mur au bord de la corniche !

- Moi je veux un transat et toi tu ne me proposes qu’un vieux mur !

- Ette, allons-y, c’est gratuit !

- C’est bien ce que je me dis Mou : tu ne changeras jamais !

- Ette, je ne suis pas radin ! Je suis économe !

- Ma mère m’avait prévenu Mou !

- Alors, cesse de faire la moue et allons sur le mur Ette !

- Non !

Photos : une des plages du Mourillon à Toulon.

Mois de l’année : mai.

Météo : soleil et mistral.

Température de l’eau : 15°.

Nombre de baigneurs : 0.

Nombre de mouettes : 2.

C’est ce que nous avons fait : larguer pendant dix minutes, les amarres du « Raisonnable ». Nous l’avons fait, juste le temps de rêver à l’impossible, l’inconcevable, l’inaccessible et nous sommes redevenus raisonnables, sur le quai du port de Toulon, devant ce grand yacht blanc, sublime, magnifique voir insolent pour nous deux que passagers du quai…

Nous sommes, après ce rêve éveillé, de nouveau dans notre vie, amarrés au « raisonnable toujours », au « soyons sages », au « ne commettons pas l’irréparable », au « restons copains avec la banque »… Oui, ce peut être terriblement frustrant de se promener le long du quai du port de Toulon et de devoir y laisser un rêve de croisières, de voyages, de farniente, de liberté…

Cette petite embarcation, avec son pont-promenade unique, sa cabine elle aussi unique, sa discrète distance entre proue et poupe, son manque d’équipements superflus et coûteux, nous pourrions peut-être nous l'offrir en lieu et place de ce fabuleux yacht blanc, un jour où chacun de nos banquiers serait de très très bonne humeur…

Nous sommes de retour de quatre jours à Toulon.

Toulon c’est :

la mer

des bateaux

des ports

des plages

des gens

d'autres couleurs

une ville…

J’ai bien d’autres photos à partager avec vous de ce séjour débordant de soleil.

J’ai aussi bien d’autres photos à vous montrer des quatre jours que nous avons passés en Ardèche à Balazuc…

Balazuc c’est :

un village médiéval

un village au bord de l’Ardèche

d'autres couleurs

des pierres qui ont une histoire

de l’eau vive qui ravit pêcheurs et kayakistes

des heures dans un jardin extraordinaire qui m’a enchanté…

Nous sommes de retour à Metz, heureux d’avoir vécu une semaine formidable ailleurs, dans deux ailleurs très différents mais aussi beau l’un que l’autre…

Un jour une photo

Un de mes « Vu ailleurs».

Publié pour devenir un clin d’œil.

Avec vous aujourd’hui je le partage.

Il est l’image d’un instant de vie à Vesoul.

Invitation à partager une ou dix émotions.

Les maisons là-bas aussi tentent de se protéger des intrus.

Triste que cette photo me fasse penser à l'insécurité permanente :

tant de policiers et de gendarmes ont été dramatiquement supprimés...

Un jour une photo

Un de mes « Vu ailleurs».

Publié pour devenir un clin d’œil.

Avec vous aujourd’hui je le partage.

Il est l’image d’un instant de vie à Woippy.

Invitation à partager une ou dix émotions.

La ville de Woippy s'est offert de surprenants réverbères.

Le gobelet me donne toujours envie d'un très bon café.

Ce serait sympa des réverbères-cafetière dans nos villes…