- Tu vois ma chérie, là-bas ce sont les gorges de la rivière !

- C’est loin papa ?

- Non ma chérie !

- C’est pour cela qu’ils ont des bateaux ?

- C’est possible ma chérie !

- Ils sont drôles les bateaux !

- Ces bateaux on les appelle des canoës ou des kayacs !

- C’est drôle comme nom !

- Si maman est d’accord, bientôt nous irons aussi sur la rivière !

- Mais papa, je ne sais pas encore nager !

- Je sais ma chérie, mais bientôt, c’est quand tu seras plus grande !

- Oui, je sais, je suis petite !

- Mais tu vas très vite grandir et toi aussi tu iras jouer sur les rochers !

- Tu crois que maman voudra ?

- Maman voudra si nous sommes là pour te surveiller ma chérie !

- Mais elles sont où les mamans des garçons qui jouent près de l’eau ?

- Elles sont là et elles les surveillent ! Tu peux en être certaine !

- Ha oui !

- Tu as vu là bas des gens se promènent en bas des falaises !

- C’est quoi des falaises papa ?

- Regarde chérie, c’est une montagne toute droite comme un mur !

- Et tu m’emmèneras là-bas ?

- oui, quand tu seras plus grande ma chérie !

- Papa, elle s’appelle comment la rivière ?

- C’est l’Ardèche ma chérie !

- C’est la rivière de Bazaluc papa ?

- Non ma chérie, elle vient de loin et va très loin derrière les montagnes.

- On ne dit pas Bazaluc ma chérie, on dit Balazuc !

- Balazuc c’est le village où maman a été petite fille comme toi maintenant !

- Dis papa : comment je vais apprendre à nager ? L’eau est froide !

- Ne t’inquiète pas, tu apprendras dans une piscine avec de l’eau chaude !

- Dis papa : comment je dois être grande pour aller sur les rochers ?

- Il faut que tu deviennes grande comme les garçons là-bas !

- Dis papa…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Trente photos qui n’en montrent que trop peu mais assez, si vous deviez n’avoir jamais vu la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg haute de 142 mètres, pour vous donner envie de venir l’admirer et d’être alors enchanté(e) d’enfin pouvoir le faire au cœur de Strasbourg ville merveilleuse…

 

La voici absolument somptueuse dans la grandeur de son architecture gothique magnifiées par d’admirables sculptures et vitraux.

 

Victor Hugo a dit d’elle : « Prodige du gigantesque et du délicat ». Je ne veux rien ajouter d’autre et je vous propose de découvrir ce gigantisme si délicat qui reçoit chaque année la visite de plus de quatre millions de personnes.

 

Metz n’est distante de Strasbourg que de cent-cinquante kilomètres et d’ici nous ne pouvons l’apercevoir alors qu’elle se voit de très très loin dans la plaine alsacienne. Ces photos sont aussi le souvenir d’une merveilleuse journée passée en compagnie de notre amie Eva.

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

  

 

 

 

Bonheur, lorsqu’il fait vers midi + 33° à Vesoul que d’arriver sur la Place de l’Eglise et de s’attarder autour de la fontaine « Rencontre ». Il est possible de l'admirer en restant sous les frondaisons des arbres de la place. Des bancs invitent d'ailleurs à le faire...

 

Le bruit de l’eau rafraichît agréablement le promeneur et ses trois statues de femmes modernes symbolisant la Beauté, la Fertilité et les Arts deviennent un hymne à l’eau pure, à l’eau fraiche à l’eau musicale dans la fournaise des pierres blanches du centre ville.

 

Cette fontaine a été réalisée en 1983 par une artiste belge. Aline Bienfait est installée à Cirey-sur-Blaise dans le département voisin de la Haute-Marne. C’est en Espagne que ces trois éléments en bronze, très élégants, sensuels dans leurs rondeurs, ont été coulés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

A Pont-à-Mousson la Moselle baigne les jardins de l’abbaye des Prémontrés édifiée par l’architecte Thomas Mordillac sous le règne du duc Léopold 1^er de Lorraine en 1705 pour recevoir les chanoines des Prémontrés, l’un des grands ordres religieux du Moyen âge.

 

 

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’abbaye portait le nom de « La grandiose Sainte-Marie-Majeur » au début du 17^e siècle lorsque Pont-à-Mousson, grâce à son université, était une cité religieuse et intellectuelle qui allait être un bastion de la foi catholique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’abbaye est de style baroque avec une sobriété très marquée. La révolution française provoqua la fermeture du tous les couvents de Pont-à-Mousson sauf de l’abbaye qui survit. A la suite de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1906, un petit séminaire qui occupait les bâtiments les quitta pour regagner Nancy dont il dépendait. En 1912 la ville récupéra cet ensemble classé monument historique depuis 1910.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vu de la Moselle, du centre ville de Pont-à-Mousson, l’abbaye est redevenue un grand vaisseau de pierre parfaitement entretenu depuis une très importante restauration. Au cœur des vastes bâtiments, un cloître imposant entoure un jardin clos dans lequel sont exposées de nombreuses œuvres. D’immenses galeries desservent la salle capitulaire, le chauffoir et l’ancien réfectoire de moines. De somptueux escaliers très élégants desservent les étages dont celui dit de l’Atlante. Il est de forme ovale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis, le splendide ensemble classique est le fleuron Pont-à-Mousson située à égale distance de Metz et de Nancy, à moins de trente kilomètres de chacune de ces deux villes. Cette proximité  contribue au succès du centre culturel et de congrès des Prémontrés de Pont-à-Mousson. Il est très réputé en Lorraine et au-delà. Voici l'Atlante qui donne son nom à cet escalier extraordinaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vaste chapelle jouxte le cloître en formant son quatrième côté. C’est un volume exceptionnel pour des concerts, pour des représentations de ballets, pour des expositions. Le choix de laisser ses vieux murs apparents et les vieux médaillons autour de l’autel en l’état me fascine toujours. On y accède par l’une des galeries du cloître et on la quitte pour revenir dans une autre de ses trois galeries.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’abbaye héberge aussi un centre interrégional de formation professionnelle s’adressant aux fonctionnaires de nombreuses administrations. C’est à ce titre que j’ai, depuis une quarantaine d’années (je suis un vieux fonctionnaire…), la chance de fréquenter les Prémontrés pour des stages, des réunions et des formations et d’y découvrir les nombreuses expositions qui y sont programmées en permanence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Il est partagé

Avec ses enfants

Avec ses parents

Avec ses amis

Avec ses voisins

Avec ses invités

Il est agréable

Il est convivial

Il est familial

Il est intime

Il est fleuri

Il est vert

Il est son œuvre

Il est en devenir

Il est petit

Il est beau

Il est clos

Il est en ville

Il est sa passion

Il est son jardin

On y est heureux...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

Nous les côtoyons tous les jours

Nous les utilisons en permanence

Elles sont présentes partout toujours

Nous les occupons par intermittence

 

Ces sièges ne sont pas ceux de l'Est

J'ai fait ces photos à Toulon en mai 

Ce sont les bancs chaises et sièges de leurs vies

Très facile de ne pas les manquer ils sont partout

Je vous invite à les découvrir dans leur poésie ensoleillée

Celle que je leur trouve quand ils sont ici ou ailleurs vides de nous...