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Le coeur écritoire / Le trou (1971)
Le trouRegarde il y a un trou
Dit un matin un jeune hibou
A son compagnon le coucou
Celui-ci le prend pour un fou
Mais ils s’approchent du trou
Situé dans un champ de choux
Dont le sol est humide et mou
Puis ils se mettent à genoux
Voient ce vide avec dégoût
Tombent tous deux dans un remous
Dont le bruit d’en haut semblait doux
A ce hibou et ce coucou
Et l’empreinte de leurs genoux
Est encore parmi les cailloux
Et nous prévient que pour nous
Peut être dangereux ce trou
Marc, écrit à Metz, le 20 mars 1971
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Commentaires
pour ne pas tomber dans le trou...ou dans le piege....
J'aime bien t'imaginer, adolescent espiegle...
Mon fils disparu était de dec. 1950...
Je t'embrasse, Marc mon ami. MarielleC’est un texte qui date d’une vie qui elle aussi était alors toute douce, douce. J’ai écrit pourtant bien plus « hard » lorsque j’avais une quinzaine d’années… @mitié de Metz, bonne soirée à toi. Marc qui au-delà de son clavier voit là de la neige tomber…
Finie cette semaine de travail… OUF !
Ce n’est que ce samedi que je réussis enfin à trouver un peu de temps pour répondre à mes commentaires en retard. J’en suis désolé, pas de te répondre enfin et avec plaisir ; de ce retard…
Merci Zeuss, je suis ravi de te lire dans ce commentaire sous des mots que j’ai écrit il y a si longtemps…. Si seulement je pouvais avoir eu alors un blog, un traitement de texte, un Internet et des lecteurs aussi agréables que toi que toutes et tous… @micalement, Marc de Metz. Bon dimanche.
Qu’elle sympathique suggestion que celle-là. Il me fallait bien une Dame mauve et talentueuse pour conclure en chanson ce texte venu de mes années d’antan… Je t’embrasse Violette. Marc.
Je ne pensais déjà à rien d’autre alors que de mettre en mots mes souffrances, mes peurs, mes blessures et sans autre talent alors que le désespoir de ne pas me savoir aimé dans ma famille… J’écrivais pour moi sans jamais avoir imaginé qu’un jour je partagerai mes mots avec quiconque… Merci Malou. Je t’embrasse. Bonne nuit en Guérandie.
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J’écrivais déjà, ces petits textes lorsque j’étais adolescent.
Je crois que je n’ai jamais cessé d’être très « espiègle ».
En fait, une partie de moi est sombre et taciturne :
dans celle-ci je suis calme, solitaire et même timide…
Une autre est à son opposée :
dans celle-là, j’aime être un bout en train à l’humour décalé, voire même « faussement « noir »…
Je t’embrasse mon amie, bonne journée Marielle, Marc.