• Le coeur écritoire / Le trou (1971)

     


     
    Le trou

     

    Regarde il y a un trou

    Dit un matin un jeune hibou

    A son compagnon le coucou

    Celui-ci le prend pour un fou

    Mais ils s’approchent du trou

    Situé dans un champ de choux

    Dont le sol est humide et mou

    Puis ils se mettent à genoux

    Voient ce vide avec dégoût

    Tombent tous deux dans un remous

    Dont le bruit d’en haut semblait doux

    A ce hibou et ce coucou

    Et l’empreinte de leurs genoux

    Est encore parmi les cailloux

    Et nous prévient que pour nous

    Peut être dangereux ce trou

     

    Marc, écrit à Metz, le 20 mars 1971



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  • Commentaires

    10
    Lundi 25 Janvier 2010 à 12:37
    Marc de Metz

    J’écrivais déjà, ces petits textes lorsque j’étais adolescent.

    Je crois que je n’ai jamais cessé d’être très « espiègle ».

    En fait, une partie de moi est sombre et taciturne :

    dans celle-ci je suis calme, solitaire et même timide…

    Une autre est à son opposée :

    dans celle-là, j’aime être un bout en train à l’humour décalé, voire même « faussement « noir »…

    Je t’embrasse mon amie, bonne journée Marielle, Marc.

    9
    Dimanche 24 Janvier 2010 à 18:14
    Marielle
    J'aime beaucoup cet avertissement
    pour ne pas tomber dans le trou...ou dans le piege....
    J'aime bien t'imaginer, adolescent espiegle...
    Mon fils disparu était de dec. 1950...
    Je t'embrasse, Marc mon ami. Marielle 
    8
    Dimanche 24 Janvier 2010 à 17:11
    Marc de Metz

    C’est un texte qui date d’une vie qui elle aussi était alors toute douce, douce. J’ai écrit pourtant bien plus « hard » lorsque j’avais une quinzaine d’années… @mitié de Metz, bonne soirée à toi. Marc qui au-delà de son clavier voit là de la neige tomber…

    7
    Dimanche 24 Janvier 2010 à 11:14
    chronique

    C'est un texte très rafraichissant et tout tout tout mignon.

    6
    Samedi 8 Août 2009 à 21:19
    Marc de Metz

    Finie cette semaine de travail… OUF !

    Ce n’est que ce samedi que je réussis enfin à trouver un peu de temps pour répondre à mes commentaires en retard. J’en suis désolé, pas de te répondre enfin et avec plaisir ; de ce retard…

    Merci Zeuss, je suis ravi de te lire dans ce commentaire sous des mots que j’ai écrit il y a si longtemps…. Si seulement je pouvais avoir eu alors un blog, un traitement de texte, un Internet et des lecteurs aussi agréables que toi que toutes et tous… @micalement, Marc de Metz. Bon dimanche.

     

    5
    Mercredi 5 Août 2009 à 21:29
    zeuss
    c'est une chason au théme doux !! en tout cas la pensée s'active en lisant !! bien sincérement !! zeuss
    4
    Jeudi 11 Septembre 2008 à 23:42
    Marc de Metz

    Qu’elle sympathique suggestion que celle-là. Il me fallait bien une Dame mauve et talentueuse pour conclure en chanson ce texte venu de mes années d’antan… Je t’embrasse Violette. Marc.

    3
    Jeudi 11 Septembre 2008 à 23:09
    Marc de Metz

    Je ne pensais déjà à rien d’autre alors que de mettre en mots mes souffrances, mes peurs, mes blessures et sans autre talent alors que le désespoir de ne pas me savoir aimé dans ma famille… J’écrivais pour moi sans jamais avoir imaginé qu’un jour je partagerai mes mots avec quiconque… Merci Malou. Je t’embrasse. Bonne nuit en Guérandie.

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    2
    Jeudi 11 Septembre 2008 à 15:56
    La Dame Mauve
    A chaque fin de vers le hibou dit Hou! Et cela sonne comme une chanson nocturne. Bonne journée. Bises. Violette
    1
    Jeudi 11 Septembre 2008 à 09:23
    Malou
    Frais. Le rythme est juste. On sent là les frémissements du poète adulte! Bises grisouilles avec un zeste de bleu-azur. Malou
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