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Déchirure : au revoir fils...
Adieu fils aimé va dans ce monde sur mes traces sans regret
Je te sais moi aller vers d’autres rêves de vie sans nous loin
Ta mère pleurera dans sa maison elle s’arrêtera je promets
Ce sera une vie sans toi triste dont je vais prendre grand soin
Je te regarde t’échapper de la terre pour aller tes aventures
Nostalgie j’ai de ma propre fuite vers ces mondes fabuleux
Temps passé dans des moments parfois pleurés car si durs
Marin avant pécheur pour satisfaire votre vie je suis heureux
A navire en partance en habits de soleil mon garçon je te confie
Départ sans moi alors je prierai pour un périple sans malheur
Fier le cœur en amour je te sais armer pour revenir de l’infini
Cette grève est ta maison et je le laisse partir sans moi heureux
Horizons encore mystérieux pour toi au delà des nuages dorés
Sans peur je les ai bravés en compagnie d’autres hommes forts
Ce soir fils je dirai pardon à mère de t’avoir mes voyages raconté
Vie belle durant ces années partagées entre liberté et fraternité
Photo Internet.
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Commentaires
Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer (pourquoi se retenir devant la beauté?). Votre texte est si poignant!
Merci pour cet instant si intense de bonheur et de beauté.
Je n’ai rien vécu d’aussi inquiétant lorsque mes filles sont parties.
Mais je sais combien le départ d’un enfant peut être un bouleversement.
A cette époque, un parent n’était jamais certain de revoir son enfant.
Merci Marielle, je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.
De mon vieux Berry, je t'embrasse. Marielle.Super que tout soit ok sur ton blog. Je n’ai non plus jamais vécu cela lorsque mes deux filles sont parties vivre leur vie… J’en parle abondamment dans mes réponses aux commentaires déjà laissés sous ce poème… J’ai vécu ces départs avec une sérénité absolue puisque c’était leur choix ! Je t’embrasse, @mitié, Marc.
Merci Déborah pour ce très beau commentaire sur ce que toi tu as trouvé dans ce poème. Je te souhaite un jour d’être maman et de te fabriquer alors mille autres émotions maternelles par jour. Je n’ai fait qu’imaginer cette situation car mes filles ont pris leur indépendance mais d’une façon plus urbaine et moins romantique… cela il y a bien longtemps déjà… Je suis ravi que tu aies souhaité nous rejoindre, je vais dès demain matin t’accueillir dans notre communauté car je le fais toujours en écrivant un article pour annoncer une nouvelle entrée et depuis hier j’ai manqué du temps de la faire… @ demain matin sur mon blog pour que tu sois certaine d’être des nôtres. Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc.
Bonne nuit Marc
Tout a l'air ok sur mon blog maintenant
Merci
Michèle
Oups ! J'ai cliqué sur publier par mégarde ! Je découvre ton texte trés émouvant... Effectivement, le départ d'un fils, la chair de nos chair n'est jamais facile. Je ne connais pas encore cela, n'étant pas encore maman, mais je suppose que le départ des enfants du nid familial doit être un cap difficile à passer. Ton poème m'a interpellé par les allers retours que tu fais avec justesse entre les expèriences du père, qui a voyagé, vécu, et l'existence en construction du fils, qui part découvrir ce "monde" dont lui parle son père... Entre les deux, la mère est un personnage pivôt qui se noie dans la tristesse suggérée par ce douloureux départ. Elle est le trait d'union entre ce fils qui s'en va vivre sa vie, et ce mari qui à un moment, a fait le choix de partager la sienne. Un texte poignant, qui me touche beaucoup. Tiens au fait, j'ai fait une demande pour rejoindre ta communauté "architectes d'intercoeurs".
Mes amitiés
Bisous
Déborah
DéborahBonsoir Mamiekéké, oui, je peux accepter qu’au moins mes mots me désignent comme un romantique ce que je ne suis pas du tout (ouvertement) dans la vie ! Je garde cela secret et je me rends compte que je suis imprudent dans mes mots car je m’y dévoile trop… Oui, je n’ai jamais oublié que nous ne sommes que de passage et que nos enfants ne sont eux que de passage dans nos vies tant que nous avons leur devenir en mains… Je sais presque tout de cette vie, j’en sais trop sans doute et c’est cela qui me fait être dans mes mots, justement ce que je ne suis jamais dans ma vie réelle… J’ai donc une double personnalité et j’aime bien celle que je dévoile (répétition volontaire) ici sur mon blog. Cela souvent me réconcilie avec moi-même… Je t’embrasse, je vous embrasse Christian et toi et je vous souhaite une belle et douce soirée à Marseille. @mitié de Metz, merci pour ce commentaire que j’aime beaucoup.
Je me rends compte, je sais, je n’ignore pas que ce départ est une épreuve pour bien des parents ! Je leur souhaite de se souvenir que cette épreuve ils peuvent l’avoir aussi imposée à leur parents et que leurs enfants subiront eux aussi cette même épreuve au bout d’une enfance et une adolescence heureuse… j’ai expliqué dans mes réponses aux autres commentaires ce qui peut ne pas m’avoir fait ressentir cette étape dans la vie de nos enfants aussi douloureusement que tant de parents. Je t’embrasse Solange, @mitié de Metz. Marc.
Il en est en effet du bonheur de chaque enfant déjà venu au monde… Il en sera de même tant que l’humanité sera l’humanité, ce sont ces départs qui la pérennisent ! Je préfère moi mettre le mot liberté à la place de ton mot « bonheur », liberté de vivre, d’exister, d’être, de décider, de se tromper, d’avoir raison… @micalement, Marc de Metz.
Pour qui me connait… oui, tu as raison de le dire Violette. Je crois que je n’ai pas voulu dans mes réponses ici sous ce poème me cacher trop pour ne pas permettre à qui me lit d’ignorer complètement que j’ai subi une déchirure terrible car définitive mais sans toute la beauté et le romantisme de cette situation que m’a inspirée ce tableau. Je t’embrasse, bonne soirée, @mitié de Metz, Marc.
Je suis convaincu Fabienne que tu trouveras, si tu les lis, ce qui moi m’aura fait évité ce déchirement d’un départ de la maison des enfants ! Je n’ai jamais considéré mes deux enfants comme MA chose, nous en devions pas vivre ce déchirement comme tel, elles se savaient en instance dans ma vie que durant leur enfance et leur adolescence, elles se savaient libres déjà d’être elles, elles se savaient libre de vivre leur vie… Nous parlions de tout, nous abordions tous les sujet, un jour à quatre ans d’écart je me suis retrouvé banni de leur vie ! Si je ne sais pas ce qui peut m’avoir fait écrire ce poème sur le départ et la déchirure, je sais que j’ai vécu il y a plus de dix ans maintenant une déchirure sans bateau, sans nuages dorés, sans océan, sans mère à réconforter, sans moi sur une grève… @micalement, Marc de Metz.
Brigitte, tu nous parles de tes fils comme beaucoup de parents parlent de leurs enfants adultes qui font des partir/revenir en fonction des aléas qu’ils subissent dans leur vie. Je devine ce que peut avoir de soucieuse cette façon de vivre pour une maman ou pour un papa d’enfants adultes mais pas comme nous nous aurons été adultes. Tu ne cesses, présents ou absents, de les porter dans ton cœur, ils le savent, le vivent. J’ai perdu mes deux filles adultes lorsque chacune aura eu « étrangement » 26 ans après une relation exceptionnelle entre elles et moi. Elles sont très adultes, mais je n’ai plus aucun regard sur leur vie, je ne la partage jamais, nous sommes devenus des étrangers, je les porte dans mon cœur de père car j’ai été leur père pendant 26 ans, mais j’ai réussi à les désaimer et à les laisser vivre leur vie sans aucune prétention de ma part d’en refaire un jour partie…C’est étrange, je peux le dire d’avoir eu des enfants et de ne plus en avoir, c’est devenu si familier que je n’en souffre plus, je me l’interdis à vie… Je vis sans plus rien savoir d’elles. Elles sont devenues une abstraction, une parcelle de moi enfuie au plus profond de mes souvenirs. Je t’embrasse, @mitié de Metz. Je suis heureux. J’ai accepté de l’être malgré cette ancienne déchirure terrible alors. Je suis heureux car je n’ai plus, après des années de rupture aucune raison de ne pas l’être, j’ai accepté de n’être plus voulu, brutalement, d’un coup sans semonce… comme père au bout de 26 ans de vie communes (elles ont 4 ans de différence).
Je sais que tes fils sont partis de l’autre côté des mers et des océans… Je les suppose y être allés par les airs mais je devine que tu puisses avoir ressenti un déchirement terrible. Je t’embrasse, @mitié de Metz, Marc. Bonne soirée Dany.
Je n’ai pas ressenti cette déchirure car divorcé depuis 1978 je me suis habitué à ne pas avoir mes enfants continuellement avec moi alors cette épreuve là je l’ai évitée d’autant plus qu’elles ont quitté la maison de leur mère mais pour habiter à proximité d’elle et de moi pendant quelques années avant de quitter Metz… J’ose le dire ce poème n’est qu’une fiction de ma part car en plus je n'ai eu que deux filles… Merci pour ce commentaire Fanfan, je t’embrasse, Marc de Metz.
Merci Eva pour ces quelques mots qui accompagnent très agréablement ce texte qui n’est de ma part qu’une traduction de ce que peux m’imaginer avoir été ces séparations entre parents et enfants surtout en d’autres temps… Je t’embrasse, @mitié de Metz.
Merci Covix, ce n’est en effet qu’une évocation de ce que me suppose être une romantique façon d’accompagner un enfant au bord de sa vie… Mes enfants, des filles, sont très adultes, elles ne sont pas parties de la maison de cette façon ! Merci, @mitié, Marc de Metz.
Nous sommes nombreuses et nombreux à pourvoir être capables d’être des marrants, des clowns et des pitres et aussi savoir être hyper sensibles et tout autant profonds dans certaines de nos émotions et de nos sentiments… Je crois que ce n’est que cela qui fait la richesse de chacun. Mais je suis ému de t’avoir quelque peu là désarçonnée. Je t’embrasse Hévie. Bonne soirée, Marc de Metz.
Nos coeurs aussi vont vers toi et nous t' envoyons de gros bisous marseillais .
RENEE (mamiekéké) et CHRISTIAN (cricri d' amour) .
Toujours difficile de voir partir ses enfants mais il en va de leur bonheur...Encore un texte des plus émouvant pour qui te connait.
Cette peinture a déja servi pour un jeu sur un blog il y a longtemps mais je ne sais toujours pas de qui elle est.
Le sais-tu ?
Je t'embrasse très fort
ps : j'ai fait un rêve cette nuit, inracontable sur Internet!
Il est très beau. J'élève mon fils de cette manière,pour qu'un jour il parte, sans culpabilité, pour que je ne pleure pas mais sois heureuse de cette page qui tourne pour mon fils. Oui, je le voyais de cette manière.
Amitiés MarcTrès beau poème qui me touche beaucoup. Mes fils 24 et 22 ans volètent de leurs propres ailes puis reviennent au bercail, soit quand ils n'ont plus de boulot, soit quand ils se retrouvent seuls, sans copine. Mais ils sont toujours présents dans mon coeur. Ils vivent leur vie, à la manière qu'ils ont choisie, pas à celle que j'aurais voulue pour eux. L'important c'est de rester proches et de se dire notre amour.
Bonne soirée, amitiés de BrigitteJe n’ai jamais traversé cette épreuve là, jamais ! Ce n’est que de la poésie, ce n’est que ce que je crois que peut-être un déchirement qui n’en est pas un ! Je sourie car vraiment, j’ai deux enfants, pas de fils, des filles, trente-trois et trente sept ans… parties depuis très longtemps… Je sourie car je n’ai pas moi besoin de ce courage que tu me souhaite Aubert59… Je t’embrasse, @mitié de Metz, ville sans plus d’enfants pour moi, ni physiquement, si sentimentalement, elles l’on voulu décidé ainsi.
C’est un moment pire que tout si les parents ignorent, veulent ignorer qu’il est légitime, légal et vital pour les enfants comme il l’a été pur eux avant nous et comme ce sera pour les enfants de nos enfants… Je suis parti de chez mes parents je n’avais pas encore 18 ans, à l’époque la majorité était à 21 ans… Je n’ai pas pris de bateau, j’ai pris le train, pas pour le Monde, mais pour Metz… Je t’embrasse Corinne, @mitié, Marc de Metz.
C’est très beau, mais je crois en y réfléchissant que je l’ai placé sur un autre sentiment, celui d’un père qui se rappelle que lui aussi a été avant son fils celui qui est parti vivre sa vie d’homme… celui d’un père qui tait lui sa peine et son inquiétude pour moins souffrir de ce départ et ne pas se renier lorsqu’au même âge il a été son fils. J’ai aussi voulu exprimer que rien ne peut retenir nos enfants dans notre giron. Je t’embrasse, bonne et douce soirée à toi. @mitié de Metz, terre sans rivage sauf ceux du cœur. Marc de Metz.
un enfant qui part c'est toujours une déchirure; c'est un peu de notre vie qu'il emporte avec lui
je t'embrasseBonjour Marc
Belle évocation de la séparation du fils à la maison, doublé d'un engagement de longue durée, belle marine qui l'accompagne.
Amitiés
Coviximpossible de lire ce poème sans avoir le coeur serré en tant que parent...c'est aussi puissant que le poème de victor hugo dédié à sa fille Léopoldine...nan franchement, là Marc, j'ai le coeur tout serré à la limite de l'explosion...
J'écris des choses gaies bien souvent mais c'est bien souvent pour cacher quelque tristesse ...tiens le 7 juin à la fete des mère, j'en dédie un à ma maman...
Allez je t'embrasse mon Marc de café...lol
T'adore toi
Bises
Hévie
courage dans cette épreuve
bises
et oui pour les parents c'est toujours difficile de voir partir ces enfants
Je me souviens maan, la pauvre, nous sommes partis à 3 dans la même année, ce n'est pas évidente mais c'est malheureusement ce qui nous attend à nous parents
isous et bonne journée
J'aime.
Je t'embrasse mon ami
Nettoue
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Le mot « bonheur » que vous utilisez me permet de ne pas être navré de vous avoir fait pleurer. Merci pour ce commentaire qui me touche beaucoup. Sans que cela se soit passé sur une grève, j’ai perdu un jour mes deux enfants qui chacune, adulte a fait le choix de me laisser en arrière de sa vie et de me priver depuis très longtemps d’un retour… qu’aujourd’hui je ne souhaite même plus !
@micalement, Marc de Metz.
Bonne journée à vous.