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Surtout qu’Amsterdam se rassure, il n’y a encore pas des milliers de péniches-maisons à Metz . Mais, celles qui abritent ici des vies sont amarrées dans un coin magnifique, bucolique, à peine touristique à quelques pas du centre ville.
Vous en conviendrez : pour qu’il y ait des péniches, il faut de l’eau… Ici nos péniches flottent, au gré des marées imaginaires, sur le canal de Jouy. Le calme y est exceptionnel, l’ambiance y est campagnarde, la nature très belle et l’eau très sage sert de miroir à ces embarcations, les jours de soleil uniquement, sous nos latitudes lorraines…
Cette beauté bleue est un gite particulièrement sympathique, unique, ludique.Il accueille des touristes et je l’imagine des personnes qui peuvent vivre à Metz. Il doit être très agréable de vivre quelques heures ou quelques jours dans un dépaysement total, juste de l’autre côté du paillasson de sa maison ou de son appartement.
Le nom de cette péniche-chambres-d'hôtes est "Alclair". En cliquant sur son nom, vous pourrez arriver sur le site de cette sympathique formule hôtelière à Metz, seulement si vous souhaitez en savoir plus.
Ne vous méprenez pas, restez raisonnables : cette immense structure au dessus de cette péniche-bleue n’est pas celle d’un démentiel paquebot de luxe qui naviguerait sur les eaux de la Moselle ou là sur celle du canal de Jouy (nos ponts ne sont pas (encore) assez hauts). Ce sont les tribunes du stade de foot de Metz que vous pouvez apercevoir au dessus de la pergola du gite.
Ce n’est pas une péniche ! C’est la capitainerie du port de plaisance de Metz, celui du plan d’eau. Le canal de Jouy débouche sur le plan d’eau et ses promenades. Le long de leurs berges, les sportifs courent, les mamans jouent avec les enfants, les papas peuvent trouver un moment de calme, en tenant un arbre s’ils le souhaitent. Les hérons regardent les péniches immobiles à quai, les cygnes paradent et parfois les vélos se prennent pour les maître du monde à la proue d’un navire…
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Aux premières loges j’étais assis sur un plot avec mon numérique.
De l’autre côté de la fontaine Chronique faisait des photos avec le sien.
Autour de nous il y avait du monde en cette fin d’après-midi de début juin.
Le soleil, lui gagnait quelques rounds dans son combat avec de lourds nuages.
- Chouette !
- On le fait alors !
- Oui, allez les filles, on le fait !
- Moi j’y vais et vous ?
- Oui, moi aussi je le fais, c’est trop extra !
- Bon, je le fais avec vous !
- On fait quoi de nos affaires ?
- On les pose là !
- Tu enlèves tes chaussures ?
- Bien sûr et mes chaussettes aussi !
- Faut faire vite, ma mère m’attend !
- La mienne aussi, à la gare !
- Moi aussi ma mère m’attend !
- Allez, vient, nous on y va, dépêche !
Je me rappelle m’être dit :
Elles ne vont pas le faire les gamines.
Elles vont être trempées (les mêmes gamines).
Elles vont avoir froid, il ne fait pas si chaud.
Elles ne vont pas laisser leurs affaires sans surveillance.
J’ai fait gardien bénévole de leurs affaires.
J’ai fait reporter bénévole de leurs jeux de gamines.
J’ai fait bénévolement des photos de l’agonie de leurs vêtements secs.
J’ai assisté bénévolement à une course d’obstacles du quarante mètres jets d’eau.
J’ai pendant tout ce temps…
surveillé de loin Chronique dans son petit blouson de jeans…
Je craignais qu’elle me revienne…
la frange et le numérique trempés par les éclaboussures.
Je redoutais…
qu’elle ne veuille rejoindre les gamines dans leurs jeux.
Je priais pour…
qu’elle ne soit pas trempée pour traverser le centre ville pour rentrer.
Mouillées, trempées elles l’ont été les gamines !
Radieuses, espiègles, inventives, elles l’ont été les gamines !
Courageuses, résistantes, amusantes, elles l’ont été les gamines !
Inconscientes, intrépides, très gamines elles l’on été ces trois adolescentes !
Sages : elles l’ont été lorsque l’une d’elle a dit, j’ai froid .
Sages : elles l’on été lorsqu’elles se sont retrouvées tremblantes de froid.
Sages : elles l’on été pour enfin revenir, trempées, de leurs jeux à leur réalité.
Sages : Chronique et moi l’avons été en ne rentrant pas trop tard ce soir de juin.
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Un jour une photo.
Un de mes « Vu à Metz ».
Publié pour devenir un clin d’œil.
Avec vous aujourd’hui je le partage.
Il est l’image d’un instant de vie à Metz.
Invitation à partager une ou dix émotions.
Une optique c'est de plus en plus sofistiqué et esthétique.
Affreux et coûteux alors de devoir en changer une sur son véhicule...
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J’aime ressentir ceci :
Metz, ville où il fait bon et beau vivre !
J’aime en être de plus en plus certain.
J'aime vivre ici et j’aime partager cette ville avec vous.
Voici aujourd’hui vingt autres tout petits « morceaux » de Metz.
Il me reste des milliers de choses à photographier ici, je le sais…
Pour découvrir ou revoir : Vingt de mes "autour" du Centre Pompidou-Metz / 73
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Intenses ces années dans des milliers de mots
Mots joyeux tristes tendres rudes solidaires
Solidaires heures en panache d’amitié variées
Variées les raisons de vous dire un grand merci
Merci d’être là au bout de mes mots en offrande
Offrande mises en lumière par votre présence
Présence traduite en mots venus de vos vies
Vies au centre de l’architecture de nos rencontres
Rencontres dans des vies croisées sur nos blogs
Blogs parmi les vôtres Vivre nos vies à Metz
Metz ville en beauté partagée avec vous tous
Tous et toutes je vous sais dans des différences
Différences apprises au détour de nos échanges
Echanges écrits en jours et soirées en vos compagnies
Compagnies aimées appréciées chahutées racontées
Racontées mes joies mes peines mes espoirs
Espoirs retrouvés dans ces années intenses
Intenses par vos exceptionnelles personnalités
Personnalités dont j’aime la belle diversité
Diversité qui me fait avec vous être heureux
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Dans l’Est un été à l’envers
Met la nature en tendres verts
Chaque pluie est un autre revers
Le temps de nos jours est ici divers
Le soleil traverse des nuages ouverts
Pour jouer avec des frondaisons altières
Dans l’Est la nature aime le temps à l’envers
Aucune pluie froide ne l’y met jamais en colère
Je vous invite dans la nature libre du parc Wiltzer
La Moselle caresse ses rives dans un été à l’envers
Le parc lui est heureux dans un été qui le grime en vert
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