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J’aime tes peuples je t’aime Afrique
Afrique aimé sans raison apparente
Apparente et fascinante affection
Affection que je te porte avec le cœur
Cœur posé ici au loin de ce continent
Continent que je me fabrique à Metz
Metz n’est pas ville africaine colorée
Colorée en diversité de cultures noires
Cultures que j’aime m’approprier ici
Ici nul marché aux tissus que j’aime tant
Tant que je les cherche sur nos marchés
Marchés trop avares de belles trouvailles
Trouvailles qui s’imposent en seul hasard
Hasard heureux au grand marché de Vesoul
Vesoul ville surprenante et attachante pour moi
Moi je me suis trouvé deux pantalons africains
Africains comme j’aime les porter en chez-moi
Chez-moi auquel je donne des airs d’Afrique
Afrique au mur avec beaux masques en ébène
En ébène aussi objets posés dans notre vie
Vie loin de toi Afrique que j’ai dans le cœur
Cœur en envie de visiter tes marchés aux tissus
Tissus que je cherche ici pour me rapprocher de toi
Source de cette photo : Internet.
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Chaque jour, par tous les temps nous les empruntons pour aller partout et en revenir. Ils sont compagnons de nos vies qui parfois nous éreintent lorsqu’ils nous rapprochent du ciel et d’autres fois nous font peur lorsqu’ils nous rapprochent du centre de la Terre... Ils raccourcissent toujours les distances !
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Belle jeune fille que celle de cette photo
Elle débarquait à Toulon de son enfance corse
Elle se lançait heureuse dans sa vie
C’était la sienne avant de m’avoir pour fils
Seize ans et elle y avait le sourire au cœur
Année ou elle était en cours d’adolescence
L’époque l’a voulu femme mariée trop vite
Elle ne m’y connaissait pas encore ma mère
Elle vivait dans un premier mariage sans enfants
Il lui fallait rencontrer mon père pour me faire
Ce fut fait sous le ciel du Maroc et ils se marièrent
De leur plaisir je sais avoir été le fruit après un frère
Années cinquante je suis son fils elle est ma mère
Nous nous connaissions et nous aimions alors
Années quatre-vingt en leur milieu elle est morte
Je ne l’avais plus comme mère depuis longtemps
L’arrivée d’une sœur m’a déclassé dans son cœur
Je sais que cette jeune fille qui sourit a été ma mère
Elle n’a pas réussi à me garder dans notre amour
Après je me suis construit seul contre elle et son mari
Je n’ai été aimé par eux qu’avant d’exister par moi-même
Ils m’ont imposé de les désaimer eux mes parents
Un jour de janvier j’ai appris que mon père était mort
Vingt-cinq ans après ton départ mère j’ai été orphelin
Je n’ai jamais pleuré votre absence et encore rien oublié
Ma preuve en ces mots écrits là sans contrefaçon
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Juste :
pour voyager en été
pour découvrir
pour admirer
pour être dépaysé
pour faire semblant d’être en vacances…
Ce matin : le port de Dieppe (Seine Maritime)
Photos de Bernard de Metz
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En 1969, au bout d’une extraordinaire et industrieuse présence au pied des Vosges du nord, la Verrerie de Meisenthal cesse son activité. C’est en 1704 qu’est née cette fabrique de verre. Ce site industriel lorrain majeur a vu naître l’Art Nouveau verrier. Emile Gallé a été son collaborateur de 1867 à 1894 en y travaillant où en y confiant la réalisation de pièces majeures et exceptionnelles.
De 1969 à 1978, l’immense site a été une friche abandonnée promise alors à aucun destin pouvant la relier à l’activité du verre, au grand dam de ses habitants dont la vie avait été rythmée depuis toujours par l’activité de l’usine.
C’est en 1978 qu’eut lieu, dans l’un des bâtiments désaffectés, une première exposition temporaire. Une association est alors née. C’est elle qui a sauvé le site industriel d’une disparition totale. En 1992, porté par la volonté des élus locaux, surtout celle des membres de l’association rejoints par d’autres dont le Parc des Vosges du Nord, qu’est créé le Centre International d’Art Verrier.
Depuis, Meisenthal, situé dans le département de la Moselle, est redevenu un site illustre. La visite de la verrerie est un moment inoubliable qui permet de découvrir, grâce à l’exposition permanente, le travail du verre tel que réalisé au moment de la plus importante activité, à savoir une très grande partie du XXème siècle. L’exposition, celle qui permet de découvrir les outils du verre, est grandiose. Elle permet de rêver en découvrant la beauté et la fragilité du cristal.
Une seconde exposition permet de découvrir des chefs d’œuvres qui resplendissent dans leurs vitrines et couvrent une grande partie de la production de la verrerie. Enfin, il est possible, dans des conditions idéales de voir travailler le verre et d’acheter des pièces de toute beauté dans la boutique du centre dont les magnifiques boules de Noël.
En 1858 la nature fut avare. La grande sécheresse priva les Vosges du Nord de fruits et le sapin de Noël n'eut donc parure qui vaille. Un souffleur de verre de Goetzenbruck, commune voisine de Meisenthal, inspiré tenta de compenser cette injustice en soufflant quelques boules en verre. Il déclencha à lui seul une tradition qui traversa les cultures, le monde, l'humanité. Les boules de Noël, telles que nous les connaissons sont nées ici en Lorraine, en Moselle dont Metz est la préfecture.
Le jour de notre visite, un dimanche, un seul souffleur de verre, en relation permanent avec les visiteurs, grâce à son micro, nous a permis de mieux comprendre ce travail extraordinaire à proximité d’un four à plus de 1 500°. Nous étions installés au dessus de lui dans une galerie aménagée et ventilée par de nombreux ventilateurs.
Meisenthal est à environ 1h30 de Metz, à 120 kilomètres.
Sa région est magnifique.
Sa découverte est superbe.
Son site verrier est à visiter.
Site officiel du Centre International d'Art à Meisenthal / Moselle.
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C’est un continent mis à mal par l’activité humaine séculaire et par, depuis quelques années, la convoitise des nations qui bordent ses nouvelles eaux libres de glace. Ce domaine est de tous ceux qui sont menacés sur notre planète celui en danger IMMEDIAT. Je ne peux m’interdire de craindre ce que les scientifiques nous annoncent comme conséquences incalculables pour l’humanité si leurs prévisions devaient être justes. De ma part, un coup de semonce de ma part, modeste mais passionnément sincère. Je vis dans une société dite riche, capable de mettre en œuvre ce qu’il sera indispensable de faire pour protéger nos vies et nos biens. Je ne sais pas les peuples partout dans notre Monde disposer eux de ces moyens lorsqu’ils seront confrontés au pire !
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